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Les statistiques sont impitoyables : le nombre de bacheliers scientifiques a diminué de 5% de 1995 à 2000. Il s’est effondré de 24% en Deug de sciences, de 19% en université de santé, de 11% en CPGE scientifiques. L’académie d’Orléans-Tours, qui connaît localement les mêmes évolutions, a confié à Jacques Charvet le soin de rédiger un rapport sur « les jeunes et les études scientifiques ». Il s’agit de comprendre les motifs de cette baisse et de tenter d’y remédier. Si le rapport concerne essentiellement l’enseignement supérieur, il porte des recommandations pour l’enseignement des sciences en collège et au lycée. Jacques Charvet estime qu’au collège « l’enseignement n’est pas assez concret. .. La mise en place des IDD est une chance à saisir. Il conviendrait de montrer le lien entre les mathématiques et les autres sciences… Il y a intérêt à essayer de croiser les disciplines, les techniques, les applications pratiques. « . La même logique multidisciplinaire est recommandée au lycée. Mais J. Charvet signale aussi les lacunes dans l’information des élèves sur leur orientation, et particulièrement appelle à un soutien des filles, trop souvent effrayées par les maths. |
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