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Jeunes et vieux : ruptures et liens Ce « revirement des chances d’ascension sociale » est illustré par une récente étude de l’Insee sur l’emploi des jeunes. « Au cours de la période 1977-2002, les interruptions d’emploi sont devenues plus fréquentes chez les jeunes salariés, surtout les jeunes femmes. Le temps qu’ils passent sans emploi salarié au cours d’une année a lui aussi augmenté, mais dans de moindres proportions. En 2002, il était en moyenne de 12 semaines pour les moins de 25 ans. Chez les salariés plus âgés, les interruptions d’emploi salarié sont plus longues, mais elles sont nettement plus rares. Le temps moyen sans emploi salarié est en définitive beaucoup plus faible, moins de trois semaines par an pour les 45-54 ans ». Les jeunes salariés changent d’entreprises en moyenne une fois sur deux au cours d’une année, alors que c’est une fois sur 10 pour les quinquagénaires. Ces réalités affectent-elles les liens familiaux entre les générations ? Une récente étude d’ Arnaud Régnier-Loilier pour l’Ined conclut au contraire à leur force. « En France 43% des enfants voient leur père et mère chaque semaine ». Une proportion qui monte à environ 70% pour les 18-24 ans. Seule la composition familiale affecte notablement le maintien du lien. Si la moitié des enfants de couples traditionnels voient leurs parents au moins une fois par semaine, seulement 13% des enfants élevés par la mère seule voient leur père. La fracture des générations n’a pas encore brisé le cercle familial. Le mobile objet générationnel Echec scolaire, mise en danger de soi et délinquance : une étude de la CAF Le cannabis un problème de garçons Si, avant 20 ans, la plupart sont scolarisés, l’étude de l’OFDT montre un profil scolaire particulier : « à 18 ans ils sont moins souvent scolarisés (78%), quand ils le sont, ils sont plus souvent engagés dans des filières d’apprentissage ou de formation alternée (25% des consultants) ». Rappelons que, selon la dernière enquête Escapad, si la consommation de cannabis se stabilise, un adolescent sur deux l’a expérimenté et 15% des garçons, 6% des filles de 17 ans sont des usagers réguliers. Une enquête de l’INVS a montré que l’âge moyen d’initiation au produit est de 15 ans et 4 mois, c’est-à-dire au moment de l’entrée au lycée. Pas d’enfant derrière les barreaux pour DEI France Au secours Bully arrive !
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