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Un excellent nouveau livre « manuel » de notre ami et collègue Ghalib Al-Hakkak, professeur agrégé d’arabe à l’Université Paris 1 Panthéon, vient de sortir aux éditions pocket.
Dans la vie quotidienne, dans le monde des affaires, les Arabes ont recours entre eux au dialecte local, ou à un compromis entre plusieurs dialectes. En cas de difficulté, l’arabe littéral apporte les solutions attendues.
Pour un non-arabophone, souhaitant communiquer avec des Arabes de pays différents, le point de départ ne saurait être autre que l’arabe littéral, langue de communication à l’écrit, dans les médias, langue comprise partout dans le monde arabe. C’est la langue adoptée dans ce livre.
« Arabe littéral » ne signifie pas arabe « littéraire » ou « classique » exigeant la réalisation phonétique des déclinaisons et le choix d’un vocabulaire soutenu. La langue de référence ici est le littéral tel qu’il est pratiqué aujourd’hui, à l’écrit et dans sa version oralisée. Celle-ci ignore la plupart des déclinaisons, simplifiant ainsi les règles. A l’écrit, on notera l’absence de toutes voyelles brèves. L’enregistrement et la transcription phonétique les rendent inutiles, d’autant plus que les Arabes eux-mêmes ne les indiquent presque jamais, en dehors des textes sacrés ou de la poésie classique.
Si ce livre vous permet d’avoir des échanges vivants en arabe, il doit aussi être enrichi par votre propre expérience sur le terrain avec des variantes régionales, dont un certain nombre est déjà fourni ici, notamment dans le domaine du vocabulaire administratif, les noms d’objets d’usage courant, les emprunts étrangers qui varient selon les pays et leur environnement géographique ou culturel…(cf.p.33), mais aussi les formules de politesse très nombreuses et assez différentes d’un pays à l’autre (cf.pp.13 et 19). Les choix faits ici sont les plus communs. Il convient d’être attentif à tout équivalent intéressant dans une région particulière.
La pratique de l’écrit est nécessaire non seulement pour communiquer ses propres messages mais également pour déchiffrer l’écriture manuelle des correspondants. Certaines habitudes chez les Orientaux sont source de complication (cf.p.67).
Dans la pratique : l’écoute des enregistrements et l’apprentissage méthodique d’une bonne prononciation sont indispensables. Un va-et-vient avec l’écrit est vivement conseillé. Un travail volontaire et régulier avec ce livre peut faire de vous un bon interlocuteur dans le monde dynamique des affaires.
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