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« La première fois, c’est difficile de tuer. Puis cela devient plus facile, on a moins peur… Même encore maintenant, quand je suis en colère, je pense : mais pourquoi ne pas le tuer tout simplement ? » « Après ça, les rebelles sont devenus ma famille et j’ai tout fait pour faire plaisir à mon père [le commandant] ». Ces deux témoignages d’enfants, les représentants des Etats réunis par l’Unicef à Paris les 5 et 6 février les entendront.
Il y aurait actuellement 250 000 enfants soldats recrutés dans 12 pays (Congo, Colombie, Burundi, Sri Lanka, Ouganda, Afghanistan, etc.). Plusieurs milliers d’enfants (près de 95 000) ont été réinsérés par l’Unicef. Pour sa directrice, « les enfants qui ont traversé cette expérience ont besoin de services appropriés, de la chance de recevoir une éducation et de l’opportunité de déterminer leur avenir. La capacité de résilience des enfants et de leurs familles ne doit pas être sous-estimée lorsque l’on met en place les stratégies de réinsertion. À travers la Déclaration du millénaire adoptée en 2000, les chefs d’État et de gouvernement se sont engagés à n’épargner aucun effort pour protéger les enfants touchés par les conflits armés. Cette conférence est une étape importante pour honorer ces engagements. »
Le dossier de presse de l’Unicef montre très concrètement comment s’est construite cette solidarité internationale et le chemin qui reste à parcourir.
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