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Le Conseil supérieur de l’éducation devait examiner le 25 janvier le projet de décret sur les établissements publics de l’enseignement primaire. Il n’a pu le faire : 20 organisations ont refusé de siéger au CSE. Le quorum n’a pu être atteint et le CSE n’a pas eu lieu. Ces organisations avaient demandé le report. Une nouvelle fois, elles n’ont pas été écoutées par le ministre. Elles représentent pourtant les différents acteurs de l’Ecole : associations de parents (Fcpe, Peep, Unaf), syndicats d’enseignants (Snuipp-FSU, Se-Unsa, Sgen-Cfdt, Unsa-Education, Fsu, Snpden, A&I, Sien, Fep-Cfdt, Unsen-Cgt, FO, Sud), des syndicats lycéens et étudiants (Unef et Unl) ainsi que des mouvements éducatifs (Ligue de L’enseignement, Jpa). Pour elles, « ce projet implique un bouleversement de l’organisation de l’École et de ses rapports avec les collectivités territoriales et l’Éducation Nationale. Si nos organisations sont favorables à une large réflexion sur l’organisation, le fonctionnement des écoles et la direction d’école, elles estiment que toute modification profonde ne peut intervenir qu’après avoir pris le temps d’un large débat et en tenant compte des avis des élus, des parents, des enseignants et plus généralement de l’ensemble des citoyens : l’École est le bien de tous ». Elles estiment que le projet ne clarifie pas le fonctionnement administratif et financier de l’école primaire, il ne s’appuie sur aucune proposition d’évolution qui favorise la réussite de tous les élèves. Il remet en cause l’indépendance pédagogique dont doivent disposer les équipes ». Des critiques relayées par L’Expresso ces derniers jours. Le ministre affirme qu’il « souhaite poursuivre la concertation » mais il remet à l’ordre du jour du CSE du 5 février le projet d’Epep. La demande des 20 n’a pas été entendue.
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