|
||
Orientation, c’est la saison ! France 5 éducation met enligne des ressources intéressantes dont « le Dico des métiers » qui permet de découvrir 500 métiers classés par centre d’intérêt. Enfin il faut rappeler les brochures en ligne de l’Onisep. Elles présentent les filières scolaires. Des éditions locales, avec les caractéristiques des établissements, sont disponibles. Orientation : chiffres et brochures Restent à connaître ses chances. Le ministère publie « les chiffres de l’orientation ». Ils permettent de suivre les demandes d’orientation et de les comparer aux orientations accordées. Ainsi, » En fin de troisième, les décisions d’orientation vers la voie professionnelle concernent un tiers des élèves alors qu’ils sont un peu moins de 30% à la demander. L’écart entre les demandes des familles (29,84%) et les décisions des conseils de classe (34,7%) est donc relativement faible, de l’ordre de 4points. Un peu moins de deux élèves sur trois bénéficient d’une décision d’orientation vers la seconde générale et technologique (- 4,22% par rapport aux demandes des familles). Les filles obtiennent une orientation vers la voie générale et technologique significativement plus élevée que les garçons (de l’ordre de 10%) ». Qu’est devenue la génération 2001 ? Mais le taux de chômage varie fortement selon la formation. En tête, les formations courtes de santé (infirmière, assistante sociale) n’affichent que 2% de chômeurs et ont une rémunération équivalente à celle des jeunes sortant d’une école de commerce (13% de chômage) ou de maîtrise (13%). Si pour les formations universitaires le taux de chômage est inversement proportionnel à la durée des études (docteurs 9%, licenciés 11%), il est particulièrement faible pour les formations professionnelles. 9% des détenteurs d’un BTS sont au chômage (7% seulement pour un BTS industriel). Les licences professionnelles s’insèrent correctement sur le marché de l’emploi : 9% contre 12% pour les licences générales avec un salaire supérieur (1400 euros contre 1300). Des données à nuancer selon les formations précisément suivies. L’accès aux emplois de cadre se referme : en dessous de bac +5, il est difficile d’y accéder : 90% des sortants d’école d’ingénieur sont cadres, 68% des titulaires de DEA et DES, 36% seulement des titulaires d’une maîtrise. « Rift béant » et inflation scolaire Pour les générations âgées de 30 à 34 ans, tandis que le niveau de diplôme croît et que les origines sociales s’élèvent, et donc que les candidats potentiels à l’entrée dans les classes moyennes abondent, la moitié des postes au sein des catégories intermédiaires de statut public ont simplement disparu, et leurs équivalents du privé ont connu une croissance trop lente pour absorber l’expansion des candidatures. Ce décalage n’est nulle part aussi profond que pour ces catégories intermédiaires : il s’agit d’un déficit d’emplois de 6 points, soit plus de la moitié du taux de chômage à cet âge ». Dans Le Monde, Louis Chauvel, Sciences Po, analyse les peurs des clases moyennes face à l’inflation scolaire.
|
||