Placé sous le souvenir du très conservateur Anatole de Monzie, cette présentation de la philosophie par l’inspecteur général Mark Sherringham dans la revue de l’Inspection générale tente l’équilibre entre la tradition et des évolutions jugées nécessaires.
« L’enseignement de la philosophie en terminale repose sur l’intériorisation universalisante de son contenu par le professeur qui est ainsi appelé à devenir véritablement un “maître”… En fait la pédagogie de cet enseignement se veut une pédagogie de la liberté qui repose sur deux piliers : la leçon pour le professeur, et la dissertation pour l’élève… Tout en maintenant les deux piliers de la pédagogie de la philosophie en terminale que sont la leçon et la dissertation, il peut être utile d’approfondir la réflexion sur la diversité des situations pédagogiques que l’on peut proposer aux élèves, non seulement dans la voie technologique comme y invite déjà explicitement leur programme, mais aussi dans la voie générale. Ce souci de didactique n’a rien de révolutionnaire : il était déjà présent dans la circulaire d’Anatole de Monzie de 1925. Sans tomber dans les travers du “pédagogisme”, mais aussi sans craindre la véritable réflexion didactique, les professeurs de philosophie, é
paulé
s par les corps d’inspection, doivent poursuivre le travail sur cette question de la plus grande variété des situations à offrir à leurs élèves dans la classe de philosophie. ».
L’inspection ouvre 4 chantiers : faire évoluer les activités des élèves, enseigner en première, rééquilibrer la philosophie entre els trois séries du lycée général et faire contribuer la philosophie à l’enseignement du fait religieux.
http://media.education.gouv.fr/file/37/7/3377.pdf