Algérie : 51% de reçus au bac
» Les résultats du Bac en Algérie session 2006 ont été exceptionnels » Selon Algérie-dz, le taux de réussite devrait atteindre 51%, un chiffre record. Seul le bac technique dépasse la barre des 50%.
Article Algérie Dz
http://www.algerie-dz.com/article5833.html
Burkina: L’Unicef finance de nouvelles écoles
« Maintenant j’aime l’école plus que jamais ». Le Faso donne la parole à une écolière de CP de Djiguerra. A la rentrée 2006 elle bénéficiera d’une nouvelle école. Le complexe scolaire, construit en deux mois seulement, comporte 6 classes, des magasins, un centre pour la petite enfance, une cantine, des latrines et des points d’eau. L’ensemble a coûté 194 000 dollars, offerts par l’Unicef. L’organisation ouvre également deux autres complexes scolaires à Bobo-Dioulasso.
Ces réalisations visent à la fois l’Education pour Tous (EPT) et la parité. Deux objectifs que le Burkina Faso est loin d’atteindre faute de moyens : seulement 58% des garçons et 46% des filles intègrent le CP. La situation est aggravée par la crise ivoirienne.
Article du Faso
http://www.lefaso.net/article.php3?id_article=15392
Burkina : La Banque mondiale donne 18 millions pour l’Ecole
La Banque mondiale a mis à la disposition du Burkina Faso 81 milliards de francs CFA dont 12,5 (18 millions d’euros) pour développer l’enseignement post-primaire particulièrement pour les filles, annonce L’Observateur Paalga..
http://fr.allafrica.com/stories/200606230016.html
Burkina : Trois candidats sur quatre rejetés au bac
La session 2006 du bac burkinabé rompt avec l’évolution de ces dernières années. Alors qu’en 20o5 33% des candidats avaient été reçus, le bac 2006 ne reconnaît que 26% des candidats. Les résultats au Bepc ne sont guère meilleurs : 38% de reçus. Ces taux ont un impact certain sur la politique de scolarisation. Ils découragent les jeunes à poursuivre des études secondaires dans un pays où le décrochage est déjà massif dès le primaire.
Article de Grioo
http://www.grioo.com/info7498.html
La rentrée au Cameroun
» Sans faire le tour des problèmes qui attendent les écoliers et élèves du Cameroun dès lundi prochain, 4 septembre, le décor est déjà planté pour une année scolaire à problèmes ». Dans Le quotidien Mutations, un lecteur énumère les éléments de la crise scolaire camerounaise : nominations au denier moment dans les établissements désorganisant la rentrée et encourageant à la vente des places dans des établissements surchargés. La crise touche particulièrement les instituteurs vacataires, recrutés pour faire face aux progrès de la scolarisation mais payés avec retard. Ils sont en grève pour la rentrée. » Nous avons des conditions de vie inimaginables alors que nous avons des diplômes d’instituteurs ».
Article du Quotidien Mutations
http://fr.allafrica.com/stories/200609010223.html
http://fr.allafrica.com/stories/200609010221.html
Congo : La scolarisation des filles régresse dans certaines régions
« Des cris se sont élevés après le constat amer fait lors de la passation de la dernière session du test national de fin d’études primaires (Tenafep) dont les statistiques révèlent qu’à peine deux filles seulement sur une trentaine de candidats ont présenté l’épreuve dans les zones rurales, surtout dans les sites d’exploitation artisanale du diamant ». Selon Le Potentiel, de Kinshasa, la scolarisation des filles reculerait au Kasaï, une région du pays. En cause : le mariage précoce des filles, lui-même imposé par la pauvreté des parents.
Article Le Potentiel
http://fr.allafrica.com/stories/200607060350.html
Rentrée repoussée au Gabon
La rentrée scolaire est repoussée du 15 septembre au 2 octobre au Gabon, annonce Gabonews. En cause : une montée de la scolarisation qui n’est pas accompagnée par un effort d’équipement suffisant. Aux 35 000 élèves admis en 6ème le ministère ne pourrait offrir que 10 000 places selon Gabonews.
http://fr.allafrica.com/stories/200608290946.html
Maroc : 38% de reçus au bac
Selon Libération (de Casablanca) 38% des candidats au bac ont été reçus cette année au Maroc, soit 1% de moins qu’en 2005.
http://fr.allafrica.com/stories/200606260795.html
Niger : Pas d’état-civil, pas d’école
« Ma fille Safoura, âgée de 12 ans, ne va pas à l’école par ma faute. Je n’ai pas déclaré sa naissance, et elle paie les frais de ma négligence que je regrette amèrement ». Pour Inter Press Service seulement un quart des naissances seraient enregistrées officiellement au Niger. La cause principale est la misère : un enregistrement revient à environ 7 dollars, une forte somme pour un paysan pauvre. De plus, « dans certains milieux de notre société, on croit que le nom de l’enfant ne doit pas être divulgué avant le baptême ». Faute d’acte d’état civil, ces enfants n’ont aucune chance d’être inscrit à l’école.
http://fr.allafrica.com/stories/200606270844.html
Sénégal : La crise des examens s’enlise
Au moment où vont commencer les examens du brevet de fin d’études moyennes (BFEM), le 18 juillet et où on attend la publication des résultats du bac, la crise des examens semble s’enliser. Le Cusems (syndicats de l’enseignement moyen et secondaire) a annoncé qu’il ne participerait pas à la correction de cet examen. Une intersyndicale d’enseignants retient des notes du bac et des jurys semblent bloqués dans plusieurs grandes villes. Elle accuse le gouvernement de faire appel à des correcteurs non qualifiés et met en doute le niveau de l’examen. Une autre intersyndicale, représentant des enseignants du primaire, dénonce une « prise en otage des élèves ». A l’origine de la crise la demande des syndicats de revalorisation de l’indemnité de logement.
http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=13951
http://fr.allafrica.com/stories/200607140646.html
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/2006/07/index050706.aspx
ONG et Education pour tous
« On le sait depuis longtemps : pour réussir, le mouvement de l’Education pour tous (EPT) a besoin du soutien des décideurs politiques et d’un bon usage des compétences disponibles au plan local, national et international… Ce numéro de L’éducation aujourd’hui examine une autre inconnue cruciale de l’équation de l’EPT : le rôle de la société civile et des organisations non gouvernementales (ONG)… Depuis six ans, nous avons vu les groupes les plus divers – des ONG aux syndicats d’enseignants, des associations de femmes et de parents aux organisations de type confessionnel – former des coalitions nationales et internationales inédites pour défendre ensemble le droit à l’éducation pour tous. Nous les avons vu s’exercer au suivi des progrès, participer au débat sur les politiques, proposer d’autres formules d’apprentissages et ouvrir des perspectives nouvelles pour l’éducation et le développement ».
La revue de l’Unesco souligne l’importance des ONG et des associations dans le progrès éducatif et en donne des exemples. Le numéro évoque également les autres défis de l’EPT : le manque d’enseignants et leur formation insuffisante.
http://portal.unesco.org/education/fr/ev.php-URL_ID=49028&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html