Violence scolaire + échec scolaire = démission des familles. Cette équation est à la mode et fortement portée par tout un courant conservateur. Daniel Verba, sociologue, nous offre un autre point de vue : celui de service social scolaire, au contact quotidiennement avec les parents des milieux populaires. Un éclairage parfois dérangeant…
Votre livre offre un point de vue tout à fait singulier sur l’Ecole puisque c’est celui des parents de collégiens issus de milieux populaires et qui sont suivis par le service social scolaire. Une catégorie particulièrement montrée du doigt en ce moment et cataloguée « démissionnaire ». Ces parents ont-ils abandonné toute volonté éducative ?
En premier lieu je voudrais dire que ce travail d’enquête a été rendu possible grâce un petit groupe de recherche composé de six assistants sociaux de collège. Deux d’entre eux, Gratien Adjiwanou et Véronique Roblin, ont joué un rôle essentiel dans la mobilisation de l’équipe, le recueil de données et la rédaction de l’ouvrage et je tiens publiquement à les en remercier.
Ce livre présente en effet le point de vue de parents de collégiens qui sont suivis par les assistants sociaux, la plupart du temps en raison d’un décrochage scolaire. On sait que les facteurs de production de l’échec scolaire sont complexes. Ses formes sont diverses et ne sauraient être réduites à un seul de ces différents facteurs, qu’il s’agisse de facteurs psychologiques, sociologiques, institutionnels ou culturels.
Nous avons rencontré très peu de familles totalement indifférentes au parcours de leur enfant et ceci confirme les remarquables enquêtes déjà menées par Bernard Lahire, Bernard Charlot, Daniel Thin, ou Dominique Glasman. La plupart de ces familles ne sont ni démissionnaires, ni indifférentes, ni irresponsables comme on l’entend dire trop souvent – et notamment par les enseignants. Ce que nous avons constaté en revanche, c’est le décalage qui existe entre les attentes des parents et celles des enseignants, entre les exigences des uns et les contraintes des autres. Par exemple, s’impliquer dans la scolarité de ses enfants ne signifie pas la même chose pour les enseignants et pour certains parents. Pour les premiers, il s’agit d’être une sorte de précepteur, un répétiteur, un entraîneur, pour les seconds s’impliquer peut signifier simplement mener l’enfant à l’école et lui donner le nécessaire pour vivre. On est donc sans cesse confronté à ces malentendus qui reposent sur le « scolariocentrisme » des professeurs et le défaut de socialisation scolaire des parents d’origine populaire.
Les familles qui sont « introuvables » comme disent les assistants sociaux avec qui j’ai travaillé, ont de « bonnes raisons » de l’être et la souffrance que les travailleurs sociaux recueillent quotidiennement montre que les parents « indignes » sont plus souvent submergés que démissionnaires. Et les priver de leurs allocations familiales pour les punir de ne pas être en situation d’accompagner leurs enfants selon le modèle des classes moyennes, ne me semble pas une mesure efficace car elle débouche sur une aggravation de leur situation économique et sociale déjà bien fragile. Ceci dit loin de moi l’idée d’exonérer les parents de leur responsabilité. Ce n’est pas parce que l’on souffre ou que l’on est pauvre qu’on est autorisé à s’affranchir de ses devoirs éducatifs. Mais il faut trouver des modes d’action plus astucieux pour les remobiliser et leur redonner confiance d’abord en eux-mêmes puis dans l’institution et ceux qui l’incarnent.
Il y a aussi des parents qui coopèrent avec l’Ecole ?
L’appartenance à un même collège ou à un même quartier ou encore à une même « culture » ne produit pas automatiquement des individus et des comportements identiques. Nous avons pu observer que tous les parents n’adoptaient pas la même posture. Quatre grands types de familles nous ont semblé significatives d’un certain rapport à l’institution : les fuyantes, les désabusées, les coopérantes et les critiques. Certaines familles sont introuvables ; on ne parvient pas à les joindre et elles se montrent rebelles à toute forme de coopération avec l’institution scolaire, d’autres au contraire sont très dociles voire zélées ou encore tiennent des points de vue très critiques en raison d’une connivence déçue à l’institution scolaire. Selon sa propre trajectoire scolaire, son métier, sa situation sociale et familiale, sa nationalité, chaque parent incarne ainsi une certaine position au sein de l’espace scolaire et c’est le croisement de toutes ces positions qui nous a permis de dégager cette typologie.
Pourtant le fossé existe bien avec l’Ecole. Qu’est ce qui marque le plus en négatif ces parents dans l’Ecole ?
Les témoignages recueillis sont ceux de familles qui se sentent effectivement mal comprises et parfois méprisées par le corps enseignant et, au-delà, par l’institution qui, comme l’ont montré de nombreux sociologues, produit une violence symbolique dont les conséquences sont dramatiques aussi bien pour les enfants que pour les parents. L’une des mamans dont nous présentons le témoignage dans le livre nous a dit textuellement : « Moi, quand j’arrive au collège, j’ai l’impression que l’on me tape dessus… » Dans ces conditions, on peut comprendre que ces parents manquent totalement de distance pour évaluer le comportement de leurs enfants et ne poursuivent qu’un seul objectif : sauver l’honneur de la famille en niant l’évidence et en adoptant des postures très agressives. Et il faut bien reconnaître que ces familles ne sont pas faciles à gérer !
Ce livre ne prétend pas livrer le point de vue des enseignants, qui ont largement l’occasion de s’exprimer dans d’autres instances, mais celui de parents dont les enfants rencontrent des difficultés scolaires. Les témoignages recueillis ne sont donc pas tendres pour le corps enseignant mais il faut comprendre qu’il s’agit d’un point de vue et que ce point de vue, même s’il n’est pas partagé par tous, a tout de même des effets réels sur les rapports qu’entretiennent ces familles avec certains enseignants.
Dans quelle mesure l’origine sociale plus élevée des enseignants explique-t-elle le mauvais accueil de ces parents par l’école française, dans quelle mesure le problème est -il lié à la culture scolaire française ?
C’est un fait établi qu’au collège les enseignants, qui sont aussi pour près de 70% des femmes1, sont issus majoritairement des catégories moyennes et supérieures. Ces deux données, l’hyperféminisation des métiers de l’enseignement et l’appartenance aux classes plutôt favorisées de la société française, ne facilitent pas le contact entre les enseignants et les familles populaires. D’une part parce que les femmes ne disposent pas toujours, aux yeux des familles, d’une « autorité » suffisante notamment auprès des jeunes garçons, mais aussi en raison d’un décalage important entre les dispositions sociales et culturelles des enseignants et celles des familles.
En France, l’Ecole de la République s’est bâti comme une forteresse qui devait faire barrage non seulement à l’Eglise, à la noblesse d’ancien régime, aux partisans de la Révolution, mais aussi aux familles paysannes suspectes de mauvaises pratiques linguistiques et éducatives. Cette suspicion, même si elle s’est atténué au cours du temps, n’en demeure pas moins de façon larvée et redouble une méfiance de classe. On peut penser qu’avec la mise à la retraite des baby boomers dans les dix prochaines années, le corps enseignant subira un renouvellement qui permettra peut-être une plus grande mixité sociale et culturelle mais c’est une hypothèse….
Il faut aussi parler d’une société au sein de laquelle l’Ecole a une place très particulière en raison des fondations historiques que j’évoquais ; au point d’être en mesure de mettre plusieurs millions de personnes dans les rues lorsque celles-ci ont le sentiment que les principes républicains sont trahis. L’Ecole française est en effet un espace d’éducation, mais surtout d’instruction au service d’une idéologie. Elle a donc gardé une capacité militante qui interdit aujourd’hui encore toute évolution significative. Plusieurs ministres de gauche comme de droite s’y sont cassé les dents et seuls les Ministres peu actifs comme Jack Lang y ont fait un passage sans heurts. C’est dire qu’il faudrait un état de grâce de plusieurs années pour réformer cette vieille dame vermoulue et pour éviter que se mette en place une Ecole à trois vitesses : des établissements publics destinés aux catégories captives de leur quartier et de leurs faibles ressources, des établissements publics d’élite noyautés par les classes dominantes et enfin des écoles privées sous contrat ou hors contrat qui permettrent aux enfants des classes moyennes d’échapper aux premiers dans la mesure où ils ne disposent ni du capital social, ni du capital culturel suffisants pour être admis dans les seconds…
Le discrédit jeté sur les enseignants par certaines options ministérielles jouent aussi un rôle dans ce fossé. Que peuvent faire les enseignants pour gagner la confiance des parents ?
Attention à ne pas faire porter aux Ministres et aux gouvernements successifs des responsabilités qu’ils n’ont pas. L’Etat a de moins en moins de pouvoir sur les politiques éducatives. Il faut aujourd’hui raisonner autrement qu’en 1970 où l’Etat providentiel était la norme. Les collectivités locales sont de plus en plus parties prenantes de notre système éducatif et les politiques se sont fortement territorialisées au point qu’une école maternelle de Clichy sous bois ne peut mener le même programme que celle du Raincy pourtant toute proche. Il faut arrêter de rabâcher les vieux poncifs égalitaires qui ne sont que l’illusion incantatoire du politiquement correct. Si nous souhaitions vraiment l’égalité sociale, on n’observerait pas des enseignants mettre leurs enfants dans des écoles privées ou déménager pour éviter le collège du quartier, un peu trop « coloré » à leur goût…
Pour gagner la confiance des parents et notamment de ceux que nous avons rencontrés il faut commencer par les écouter sans trop de préjugés, ce qui n’est déjà pas simple lorsqu’on travaille dans un collège où trente sept nationalités différentes se côtoient ; ce qui veut dire qu’il faut dépasser la première frontière des apparences. En second lieu il faut savoir les accueillir non comme des gêneurs ou des incompétents notoires mais comme les premiers éducateurs de leurs enfants. En conseil de classe d’une école parisienne, un enseignant affilié à un syndicat que je ne nommerai pas, a dit clairement que la place des parents était sur le trottoir et que c’était déjà leur faire beaucoup d’honneur que de les autoriser à participer à quelques réunions rituelles.
De multiples expériences montrent que l’accueil est une clé de la relation qui va s’instaurer entre les protagonistes, quel que soit le type de relation en question. Dans les sociétés traditionnelles, le monde est scindé en deux : il y a ceux avec qui on noue des échanges, on parle, on commerce, et il y a ceux que l’on combat jusqu’à la mort. C’est un peu rudimentaire comme point de vue, mais si l’on veut montrer à quelqu’un qu’il n’est pas un ennemi et que l’on accepte de l’entendre, le moment et la qualité de l’accueil sont primordiaux.
L’Éducation nationale a encore beaucoup de chemin à parcourir pour construire des espaces d’échanges constructifs avec les parents et leur montrer qu’ils ne sont ni gênants, ni incompétents. Quand mon fils était à l’école maternelle, on nous faisait asseoir pour les réunions sur des sièges et derrière des tables conçues pour des enfants de trois ans… Les rencontres trimestrielles avec les enseignants de collège sont de véritables parcours du combattant où, debout, en troupeaux serrés devant les salles, les familles patientent parfois plusieurs heures pour être reçues, le tout dans une absence totale de confidentialité, les enseignants invectivant publiquement les malheureux parents d’enfants agités et les réprimandant sévèrement de ne pas tenir suffisamment leur progéniture. Parfois même ce sont les difficultés sociales et psychologiques des parents qui sont ainsi livrés en pâture aux autres personnes présentes. C’est dire la représentation que l’on se fait des parents et les conditions d’infantilisation et d’humiliation dans lesquelles on les place en toute bonne foi.
Pour lutter contre l’échec scolaire l’écoute des familles ne suffit pas. Il faut aussi coordonner les moyens. La nouvelle politique de « réussite éducative » vise à regrouper les moyens et les acteurs. Est-elle une réponse à ces difficultés ?
Je ne suis pas en mesure de juger cette nouvelle politique dont je n’ai pu observer directement les effets. Dans mes fonctions de directeur d’institut universitaire de technologie j’ai pris le parti inductif du test. Quand un projet se présente et qu’il obtient un assentiment suffisant, nous lui donnons sa chance à charge pour les initiateurs de faire la démonstration de son bien fondé. Nous avons trop tendance à juger une politique sur des préjugés idéologiques ce qui débouche sur des affrontements stériles. Dans mes fonctions, je suis sans cesse confronté à ce que j’appelle l’incantation des moyens. Il n’y a pas un seul jour qui passe où ne s’exprime sous forme de lamentations, le manque de moyens matériels et humains dont souffre l’institution scolaire. Des moyens, oui, mais pour quel projet éducatif ? Une enquête menée par un thésard en sciences de l’éducation de l’université Paris 13 fait apparaître que pour 80% d’élèves du second degré, l’objectif principal de la scolarité est d’obtenir des notes.
Si les moyens supplémentaires contribuent à reproduire à l’identique un système éreinté par ses modes d’évaluation, par sa sélectivité inique qui surévalue et du même coup dévalorise les sciences « dures », par le sentiment d’exclusion qu’elle produit sur une fraction non négligeable d’enfants et de parents, par les comportements de plus en plus violents qu’elle suscite notamment chez les adolescents, par l’ennui qu’elle inspire à une grande majorité d’élèves au point de transformer un petit enfant de trois ans, enthousiaste, curieux, avide de savoirs, incarnation même du savant en culotte courte, en un jeune adulte agressif et inculte, on peut effectivement s’interroger sur la nécessité d’en remettre une couche…Ce n’est évidemment pas la seule responsabilité de l’Ecole qui est engagée là. Car celle-ci subit aussi les assauts d’autres modes de socialisation comme la télévision, internet ou le groupe des pairs. Mais c’est sa crédibilité qui est en jeu dans cette confrontation aux autres modèles de socialisation, et il faudra bien faire un jour un bilan qualitatif de notre système scolaire en examinant de près quels types d’adultes il a contribué à produire.
On semble s’engager dans un contrôle social accru opéré par les maires. Cela peut-il être efficace ? Ou doit-on craindre des dérapages ?
On assiste en effet sous la pression à la fois des démagogues et des media à une surenchère sécuritaire qui ne présage rien de bon pour notre société. Il ne faut pas tout confondre ! Vouloir faire des élus locaux, des enseignants ou des travailleurs sociaux, des délateurs officiels ou une nouvelle instance répressive de l’État, c’est nier leur mandat ou leur identité professionnelle et opérer selon les termes d’un collègue « un chevauchement de compétences non certifiés ». Le rôle d’un assistant social de collège n’est pas de dénoncer les enfants dont les parents sont en situation illégale sur le territoire national, mais d’assurer une fonction de prévention globale en faveur des élèves et de les accompagner sans parti pris idéologique afin que les moins bien dotés puissent se construire en confiance.
Mais, par ailleurs, il faut éviter la naïveté dont souffre encore la gauche « bien pensante » et notamment les Verts, qui consisterait à condamner par principe toute forme de répression.. « L’autorité, écrit Hannah Arendt, implique une obéissance dans laquelle les hommes gardent leur liberté ». Respecter la loi, obéir aux règles sociales, ce n’est pas renoncer à être libre, c’est bien au contraire gagner sa liberté en assumant les contraintes liées à un monde commun. Parmi les familles et les collégiens que nous avons rencontrés, beaucoup ont une expérience destructrice de l’autorité parce qu’au lieu d’augmenter le pouvoir de celui qui s’y plie, elle est suspectée de vouloir le confisquer et donc de priver les familles et les enfants de leurs droits. On se trouve donc dans une société paradoxale : une majorité de citoyens s’élève vertueusement contre les pratiques libérales et les excès du marché qu’ils contribuent à produire, mais les mêmes se montrent individuellement peu soucieux des lois et du bien commun.
Les collégiens ne font donc parfois qu’imiter les adultes qu’ils observent dans les paradoxes de leur vie quotidienne. Pour que nos enfants soient capables de s’insérer dans ce monde commun, il faut que nous, adultes et aussi nous, enseignants, soyons prêts à le leur présenter tel qu’il est et non tel que nous souhaitons qu’il soit. Aux générations montantes de décider ce qu’ils construiront avec ce que nous leur léguons. Les discours de dénonciation souvent stéréotypés sur les « flics » racistes et brutaux, les patrons exploiteurs, le grand Satan libéral etc. n’aident pas à convaincre les jeunes de respecter la loi ou d’accepter les règles élémentaires du travail. En tenant ces discours, nous légitimons la déclin des institutions qui nous rétribuent et nous participons au rejet des lois et à la mise au ban du salariat. Pour quelques voyous que l’on trouve dans tous les métiers – nous avons aussi notre lot à l’université -, nous disqualifions et stigmatisons des corps professionnels entiers. Pour quelques escrocs politiques d’envergure nationale, ce sont des dizaines de milliers de petits élus locaux dévoués à leur ville qui sont soumis à l’opprobre public. Si nous ne voulons pas être stigmatisés en tant qu’enseignants il faut aussi que nous fassions l’effort de donner une place aux familles populaires et que nous respections les autres corps de métier, entrepreneurs, juges et policiers compris…
Pour revenir à la question sécuritaire, nous avons été frappés dans l’enquête par la peur des collégiens. Beaucoup d’enfants montrent une certaine appréhension pendant les récréations ou dans l’enceinte des établissements scolaires, non pas seulement à cause de l’accroissement de la petite délinquance ou de la violence des mineurs, mais en raison d’une présence insuffisamment sécurisante des adultes, qu’il s’agisse des parents eux-mêmes lorsque ceux-ci ne délimitent pas suffisamment la place des adultes et des enfants, mais aussi des professionnels de l’éducation qui souffrent d’une certaine crainte des adolescents. Car il faut entendre la peur des élèves au double sens qu’autorise le génitif objectif et subjectif. D’une part la peur que peuvent ressentir les élèves eux-mêmes mais aussi la crainte qu’ils suscitent face aux adultes. Lorsque la peur s’empare ainsi de ceux-ci, il est fort à parier que les enfants, privés de la sécurité indispensable à leur développement affectif et intellectuel, ne pourront que développer à leur tour des conduites violentes ou de repli sur eux-mêmes qui poussent par exemple ceux qui vivent dans les quartiers populaires à s’armer, se doter de chiens de défense et à adopter des attitudes de défiance envers l’ « autre », celui qui n’appartient pas au territoire.
La violence des jeunes qui à la fois singent et effraient les adultes n’est pas l’expression d’une agressivité « naturelle », mais plus souvent le produit d’un sentiment de peur et d’insécurité lié aux conditions de vie et aux interactions avec les adultes. En ce sens nous faisons l’hypothèse que l’institution ne protège pas suffisamment les collégiens à la fois de leurs pairs, lorsque ceux-ci deviennent des prédateurs, mais aussi des violences de l’institution elle-même lorsque celle-ci, pour se protéger, adopte des pratiques de répression (violences verbales, humiliations, exclusion…) sans commune mesure avec les délits commis.
Daniel Verba
Directeur de l’IUT de Bobigny, membre fondateur du Centre d’études et de recherche sur l’action sociale (CERAL Université Paris 13).
Entretien : F. Jarraud
Dernier livre de D.Verba :
Daniel Verba, Echec scolaire : travailler avec les familles, Paris, Dunod, 2006, 156 pages.
Présentation par l’INRP
http://www.inrp.fr/vst/Ouvrages/DetailPublication.php?id=273
Note
1 Note d’information, Les femmes au ministère de l’Education nationale, MENESR, 14 mai 2006.