Congo : Mise en place d’un appareil statistique
Avec l’aide de l’Unesco, le Congo (Kinshasa) va se doter de statistiques scolaires. Selon Le Potentiel, elles permettront d’améliorer la gestion du système éducatif.
Article du Potentiel
http://fr.allafrica.com/stories/200605151288.html
Niger : Comment améliorer l’école sans moyens supplémentaires ?
« C’est juste une rencontre pour se donner bonne conscience. Autrement, le premier ministre n’avait pas à orienter les participants en leur demandant d’éviter d’élaborer des recommandations dont la mise en oeuvre nécessiterait de l’argent… Comme il est aussi conscient qu’on ne peut éradiquer la corruption et la fraude en sanctionnant les corrompus sans inquiéter les corrupteurs ». Pour Planète Afrique, » comment débattre des problèmes de l’école nigérienne sans évoquer la question des moyens ? Quand la profession enseignante est dévaluée dans un pays à travers notamment le système de volontariat et de contractualisation, quand l’Etat est incapable d’assurer le minimum pour faire fonctionner les écoles, quand le souci de la qualité de l’enseignement dispensée est occulté au profit de la quantité (passage automatique en classe supé-rieure, gonflement rapide du taux de scolarisation), le développement des tares qui gangrènent aujourd’hui l’école nigérienne n’est guère surprenant. «
L’article résume assez bien les tensions dans les systèmes scolaires d’Afrique subsaharienne. Pour attendre les objectifs de l’éducation pour tous, les états doivent embaucher des enseignants peu formés et mal payés, au risque d’une baisse de la qualité et de déviations comme la corruption. Pour cette raison, au Niger, une quarantaine d’enseignants sont poursuivis.
http://www.planeteafrique.com/Republicain-Niger/index.asp?affiche=News_Display.asp&ArticleID=2708&rub=%C9tat+et+Soci%E9t%E9
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lesysteme/Pages/2006/inter_72_accueil.aspx
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lesysteme/Pages/2006/inter_69_accueil.aspx
Sénégal : La scolarisation universelle pose de nouveaux défis
« Au-delà de la satisfaction que procure déjà l’augmentation de l’accès, le dispositif actuel pourrait révéler un nouveau seuil de saturation. En effet, les derniers enfants ne s’offriront pas aisément au système éducatif pour leur enrôlement. Il va falloir aller les chercher », ce qui risque de ne pas être facile affirme l’inspecteur Mamadou Abdoul Sow dans Le Soleil. « Il faudra obligatoirement une meilleure symbiose de la contractualisation avec les partenaires techniques et financiers traditionnels à celle que l’éducation aura à développer avec les autres secteurs publics. Supposons que 50% des effectifs de l’élémentaire soient annuellement promus dans le secondaire, l’excellent programme de densification du réseau par la construction de lycées et de collèges de proximité ne saurait garantir l’égalité des chances. Le mérite de faire exister les édifices est indéniable. C’est une très bonne chose mais le mode de fonctionnement cloisonné des institutions d’une même localité ne permet pas d’assurer la même accessibilité aux différentes filières à nos enfants. Quelle opportunité offrons-nous à nos enfants pour embrasser la filière technique si seules trois régions disposent de lycées techniques implantés le plus souvent en des endroits d’accès très difficile ».
Article du Soleil
http://www.lesoleil.sn/article.php3?id_article=10738
Maurice : Le CPE plombe la réforme gouvernementale
Encore le CPE ! Mais il s’agit du Certificate of Primary Education. Le gouvernement mauricien a décidé en cours d’année de créer un nouveau grade à ce certificat d’études primaires, nécessaire pour une admission en collège. Résultat : deux parents ont porté plainte en justice contre ministre estimant que les droits de leurs enfants sont bafoués. En effet, à Maurice, c’est en justice que se règlent les querelles scolaires. C’est en justice par exemple que des parents avaient obtenu l’introduction des langues orientales dans l’enseignement.
Le conflit a un aspect politique. Il a aussi une dimension pédagogique. Devant le faible niveau d’anglais des élèves, les pédagogues demandent qu’on développe la lecture et l’écriture « pour le plaisir » ce que la logique de l’examen final ne permet pas. C’est dire que le problème est aussi social : les enfants des familles aisées ont moins de difficultés à se plier à la compétition.
http://www.lexpress.mu/display_article.php?news_id=64816
http://www.lexpress.mu/display_search_result.php?news_id=64601#
http://www.lexpress.mu/display_search_result.php?news_id=64701