Comment expliquer les forts écarts de réussite scolaire d’une région à l’autre ? Certes, « de nombreuses études ont montré le poids de l’environnement socioculturel sur les trajectoires scolaires. On sait, par exemple, que la demande d’orientation en fin de troisième reste socialement différenciée. À résultats comparables au brevet, neuf enfants de cadres sur dix demandent à poursuivre leurs études en seconde générale ou technologique, alors qu’ils ne sont que six sur dix à le vouloir lorsqu’ils sont enfants d’ouvriers (Caille, 2005)… Ces différences de choix d’orientation en fin de troisième, associées à des inégalités d’acquis à l’entrée au collège – elles aussi fortement liées à l’origine sociale -, ont des conséquences importantes sur les performances et les parcours scolaires des élèves. En effet, 85 % des enfants d’enseignants et de cadres quittent l’enseignement secondaire avec le baccalauréat, alors que la moitié seulement des enfants d’ouvriers parvient à ce niveau de diplôme (Lemaire, 2006) ».
Mais une étude de la Dep met en avant les inégalités de composition sociale d’une académie à l’autre. « Les académies les plus performantes sont celles où les catégories socioprofessionnelles sont représentées de façon plus homogène, et où l’offre de formation est variée, tant au niveau des filières, des niveaux de la formation dispensée que du type d’établissement dans lequel les élèves sont susceptibles d’être scolarisés ». L’offre de formation diffère beaucoup d’une région à l’autre et n’est pas assez diversifiée. Une offre diversifiée caractérise les académies performantes.
Etude (en pdf)
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