» Dans la plupart des enquêtes, les enseignants réaffirment leur attachement à cet enseignement, qui demande un fort investissement : l’ECJS est devenue un moment de réflexion partagée et exprimée, un espace de liberté de la parole apprécié par les élèves, qui permet d’aborder des sujets de société impossibles à prendre en compte dans les enseignements traditionnels. Peu de critiques sont exprimées, on perçoit davantage la crainte d’une disparition de l’ECJS, ou le regret de n’avoir que peu de temps à consacrer à des formes de travail différent, qui modifient la relation professeur- élève dans un sens positif privilégiant l’autonomie et la responsabilité ». Le bilan du déploiement de ce nouvel enseignement semble positif dans l’académie de Strasbourg, si l’on en croit cette enquête académique.
Ainsi tous les établissements le proposent. Les horaires sont établis sur la base d’une heure par quinzaine plutôt que deux heures mensuelles. Le débat est devenu quasi général (89% des lycées) : il y en a 2 à 3 par an. Après le débat une synthèse est généralement rédigée.
Alors que le bilan est très positif, le rapporteur introduit des réserves : » cet enseignement souffre à la fois de la concurrence des TPE qu ont été institués au même moment de façon officielle avec les moyens et les structures adéquates, de l’absence de prise en compte aux examens ». On retrouve là une intention ministérielle qui pourrait s’affirmer : se servir de l’ECJS pour se débarrasser des TPE et introduire cet enseignement au bac pour en changer en profondeur la nature…
http://www.ac-strasbourg.fr/sections/enseignements/secondaire/pedagogie/les_disciplines/histoire-geographie/lycee/ececjs/transmission_des_sav/downloadFile/attachedFile/ECJS_enquete_analyse.pdf?nocache=1140874129.83