« L’histoire en classe doit permettre de faire comprendre les processus, de faire les liens entre des idées, des événements, des actes et des personnages. Faire savoir et faire comprendre permet d’apprendre aux élèves à exercer leur esprit critique. Ne pas être uniquement dans les bons sentiments en écrasant la sensibilité des enfants par l’émotion omniprésente doit être une des lignes directrices de l’apprentissage de l’éducation civique. On ne construit pas les citoyens de demain sur la pitié ou l’émotion brandie comme seul exercice de l’intelligence ». Dans Fenêtres sur cours, Benoît Falaize invite les enseignants à enseigner la Shoah. Il donne une piste : la littérature de jeunesse.
Le magazine donne la parole à Didier François, enseignant en Ce2-Cm1-Cm2 à Heugleville sur Scie, qui montre comment il a mêlé les approches :littérature, témoignage, et finalement réalisation d’un DVD. Pour lui,« Le contexte scolaire rend possible une approche transversale etpluridisciplinaire. Le souci est de choisir les outils, les supports les plus appropriés qui vont amener l’élève à construire un socle de connaissances qui permettra de faire le lien entre ce passé douloureux et l’éducation à la citoyenneté ».
http://www.snuipp.fr/IMG/pdf/fsc281.pdf
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lesdossiers/Pages/Shoah06_index.aspx