La question, posée par Christine Mehdaoui et Lionel Paul, n’est pas provocatrice. En effet, Auschwitz n’agit pas magiquement sur l’intelligence de nos élèves. Ces deux enseignants du lycée de Semur en Auxois montrent pourquoi leur voyage fut « plus qu’utile, indispensable ». La première condition est la préparation : » La Shoah, au lieu d’être reléguée en fin d’année avec le risque d’être traitée très rapidement, devient le coeur du programme. Les autres parties de ce dernier deviennent alors autant d’éléments d’explications permettant de comprendre comment on est arrivé à ce terrible événement : c’est l’historicisation qu’évoque G. Bensoussan, puisqu’il ne s’agit en aucun cas de rester dans le seul champ du pathos ».
Le voyage est donc largement préparé. Son but n’est pas d’apprendre ce que fut Auschwitz mais de « concrétiser une connaissance ». Suit au retour une phase de transmission.
http://webpublic.ac-dijon.fr/pedago/histgeo/Enseigner/Sequences/Lycee/Auschwitz/Voyage_Auschwitz.htm
A voir également : la page de Dominique Natanson
http://perso.wanadoo.fr/d-d.natanson/voyages_vers_auschwitz.htm
Les précieuses notes prises par D. Cotinat qui font le point sur la notion de génocide et l’historicisation de la Shoah
http://www.ac-versailles.fr/pedagogi/gephg/histoire/enseignermemoire.htm