Objectifs stages
Le ministère annonce le lancement le 13 décembre d' »Objectifs stages » un outil Internet qui facilitera l’obtention de stages de la 3ème au BTS. » Le dispositif « Objectif stages » repose sur un contrat de confiance signé sur Internet entre établissements scolaires et entreprises d’un bassin d’emploi. Grâce à « Objectif Stages », chaque élève aura accès au stage obligatoire et disposera ainsi d’une véritable chance de faire sa première expérience en entreprise ».
http://www.education.gouv.fr/actu/element.php?itemID=20051291754
Un CIO Métiers publics
« Les administrations publiques (services centraux et déconcentrés et les collectivités locales) connaissent depuis quelques années d’importantes mutations liées à l’émergence de nouveaux métiers. Les transferts de compétences de l’Etat vers les Collectivités Territoriales, les besoins croissants de personnel dans le secteur hospitalier et le départ en retraite de près de 50% des fonctionnaires d’ici 10 ans accélèrent ce processus. Au total, la capacité de recrutement du secteur public atteint 300 000 postes pour les cinq prochaines années ». Parallèlement croît la demande d’information sur ces métiers. Le Ministère de la fonction publique, celui des collectivités locales, l’AMIF, associés à des éditeurs ou d’autres partenaires, ouvrent à Paris un Centre d’information et d’orientation sur les métiers publics. Il sera ouvert le samedi matin et, en semaine, de 18h30 à 20h30. On pourra s’informer sur les métiers publics et obtenir un entretien d’évaluation pour les candidats aux concours de recrutement ou un entretien pédagogique personnalisé.
http://www.emploipublic.com/
Les études : ça eut payé, mais…
« Il semble que le taux de rendement du baccalauréat a largement chuté sur la période pour être désormais négatif autour de -1% alors que ceux des années post-bac ont convergé vers 8%, le taux de la licence étant supérieur ». Le « taux de rendement » c’est » la différence entre le salaire auquel nous pouvons prétendre avec une année de plus et le salaire que nous obtenons si nous quittons l’école pour rejoindre le marché du travail aujourd’hui », autrement dit ce que rapporte une année d’étude supplémentaire.
Cette approche empirique, Estelle Viger, Paris 1, l’a tentée. Elle montre d’abord l’extraordinaire réussite de la massification de l’éducation : le taux de scolarisation des 16 – 25 ans est passé de 30% à 49% de 1983 à 1992. Résultat, l’écart de salaire entre les niveaux s’est resserré et le bac rapporte moins. « Il semble que la massification s’est fait ressentir puisqu’on constate aujourd’hui, comparativement à il y a vingt ans, que le taux du baccalauréat a diminué et celui des diplômes post-bac, eux, ont eu tendance à se maintenir. Le marché du travail semble avoir intégré que le diplôme du baccalauréat est désormais un diplôme clé avec lequel « on ne fait certes pas grand chose mais sans lequel on ne fait rien ».
ftp://mse.univ-paris1.fr/pub/mse/cahiers2005/V05058.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html