Un ouvrage pour l’orientation en 3ème
Signalé comme « le premier ouvrage de découverte des métiers pour les collégiens », « Des métiers, mon métier » est à coup sûr un outil qui séduira les jeunes. Ce gros ouvrage (336 pages) fait découvrir pas moins de 140 professions. Et pour cela il s’appuie sur autant de témoignages vivants, agréables à lire et remarquablement mis en pages. Ainsi le collégien fait la connaissance de Tasmine, interprète, suit son parcours et découvre les avantages et inconvénients du métier. Il s’interroge sur les qualités requises. L’ensemble est réellement attirant et accessible. A l’essai, les jeunes s’emparent facilement du livre.
Malheureusement il faut aussi signaler quelques faux pas. D’abord dans la sélection des métiers. Certaines professions sont absentes alors qu’elles occupent des milliers de personnes et font rêver les enfants, comme par exemple les chauffeurs de poids lourds. Inversement on est désagréablement surpris de voir figurer des métiers qui n’en sont pas. C’est le cas par exemple pour le député européen ou le maire-adjoint. Comment ensuite expliquer aux jeunes les rouages démocratiques ? Mais plus fondamentalement l’ouvrage ne facilite que très indirectement une découverte de sa personnalité par le jeune au bénéfice d’une découverte des métiers qui est peut-être trop précoce. Enfin la dimension scolaire (les résultats exigés) est absente.
Même s’il manque encore un véritable guide de l’orientation pour les collégiens, cet ouvrage reste un outil pratique et appréciable qui a parfaitement sa place dans les CDI.
http://www.nathan.fr/en/actualites.asp?id_info=101
Insertion des jeunes et pilotage de la formation professionnelle
« Que sait-on du rôle joué par la formation dans l’insertion des jeunes dans la vie active ? Répondre à cette question permettrait d’améliorer les plans régionaux de formation. Et c’est ce à quoi s’emploie le numéro 168 des Dossiers du ministère. C’est que le diplôme n’est qu’un indicateur flou. A. Lopez montre que » tous les CAP ne se valent pas puisqu’un CAP de ‘coiffure-esthéticienne’ permet de trouver sans difficulté un emploi non aidé, dans les trois ans qui suivent la sortie du système éducatif, alors que ce n’est pas le cas d’un CAP d’aide- comptable, et que pour travailler dans le ‘Nettoyage’, il n’est pas nécessaire d’avoir un diplôme. Certains métiers n’embauchent en effet qu’au niveau du Bac ou d’un diplôme d’enseignement supérieur… alors que pour trouver un emploi de « coiffeur-esthéticien » le CAP est le bon niveau de formation ». D’autres articles montrent l’importance du territoire.
Cependant, une étude du Céreq rappelle les liens forts entre le niveau de formation et l’insertion. » Plus leur niveau de formation est élevé, plus les jeunes qui entrent sur le marché du travail accèdent aisément à l’emploi. Ce constat est attesté par nombre d’études mais qui se limitent bien souvent au seul lien entre niveau de formation et risque de chômage. Or, la formation se caractérise aussi par la spécialité, le type de filière et son caractère diplômant ou non. De même, l’insertion ne recouvre pas le seul fait d’avoir un emploi mais aussi la nature de celui-ci. L’analyse des premières années de vie active fait apparaître un lien fort entre les caractéristiques de la formation initiale et les conditions d’insertion professionnelle ». Ainsi le salaire médian de démarrage est 30% plus élevé pour les jeunes possédant un diplôme bac 2 que ceux ayant un cap ou bep,l’accès à l’emploi nettement plus facile. Des chiffres à mettre sous le nez des élèves…
http://www.education.gouv.fr/stateval/dossiers/listedossiers2005e.html
http://www.cereq.fr/pdf/b222.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html