Former des enseignants pour l’Afrique
L’Unesco a lancé le 19 octobre un programme pour former 15 à 35 millions d’enseignants en Afrique sub-saharienne d’ici 2015. Un effort énorme mais nécessaire pour assurer l’éducation pour tous sur le continent. Pour cela « il faut trouver de nouvelles voies de formation » annonce le vice-directeur général et utiliser les TICE.
Ce programme s’appuie sur une étude publiée le 3 octobre qui recommande de faire appel à Internet, à la télévision et à la radio pour former à distance les enseignants. Cependant le rapport élude la question de la reconnaissance sociale des enseignants : pour augmenter le nombre d’enseignants il faudrait rendre les carrières attractives mais comment rendre ce poids supportable au budget d’états pauvres ?
http://portal.unesco.org/education/en/ev.php-URL_ID=43039&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html
http://unesdoc.unesco.org/images/0014/001406/140665M.pdf
Congo : Fin de la grève des enseignants
Selon Le Phare, les enseignants congolais ont accepté de mettre fin à une grève qui paralysait tout le système éducatif depuis la rentrée. Ils auraient obtenu d’être mensualisés et non plus payés à la journée. La suppression des écolages versés par les parents est réaffirmée. Sera-t-elle suivie d’effet ?
http://fr.allafrica.com/stories/200510170670.html
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lemensuel/lesysteme/Pages/2005/inter_66_accueil.aspx
Congo : La Banque Mondiale au secours de l’Ecole
Déjà frappé par plusieurs années de guerre civile, le système scolaire congolais (Kinshasa) a débuté l’année par une grève sévère. Enfin une bonne nouvelle : la Banque mondiale a décidé de financer l’impression de près de 10 millions de manuels scolaires de français et de maths, niveau primaire. La Banque participera à la réfection de 1600 classes. Un investissement ponctué d’avertissement. Selon la Banque, le pays doit accélérer ses réformes. Au rythme de croissance actuel, le niveau de PNB de 1975 ne serait retrouvé qu’en 2045 !
http://fr.allafrica.com/stories/200511010555.html
http://www.digitalcongo.net/fullstory.php?id=60301
Congo : Panique à l’école, difficile sortie de crise
Qui a intérêt à faire peur aux Congolais ? Selon la presse de RDC, une vague de peur traverse le pays et mobilise les parents. La rumeur d’attaque d’écoles par des voyous amène les parents à retirer prestement les enfants des écoles. Partie de la capitale elle toucherait maintenant le sud ouest du pays. Elle survient alors que les écoles rouvrent à l’issue d’une longue grève dans les établissements privés et publics et que les parents découvrent que les droits d’écolage, officiellement supprimés, sont à nouveau exigés.
http://fr.allafrica.com/stories/200510210001.html
http://fr.allafrica.com/stories/200510210010.html
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lexpresso/Pages/2005/10/index181005.aspx
Cameroun : Quand l’enseignant fait l’école buissonnière
« Il est inadmissible que ce genre de situation se présente. Le professeur que nous avons appréhendé est le seul professeur de philosophie du lycée d’Ebebda. Lorsqu’il laisse son travail pour aller se faire recruter comme agent-recenseur, que deviendront ses élèves? » s’inquiète un inspecteur interrogé par Le Quotidien Mutations. Mal payés, des enseignants ont déserté l’école pour cet emploi temporaire.
http://fr.allafrica.com/stories/200511040775.html
Côte d’Ivoire : Les écoles françaises reconstruites ?
Ravagées en 2004 les écoles françaises de Côte d’Ivoire seront-elles reconstruites ? Selon Fraternité Matin, c’est ce qu’a promis le gouvernement ivoirien qui prendrait en charge la moitié des frais (évalués à 7 millions d’euros) pour la reconstruction des établissements Mermoz, Pascal, Prévert. Actuellement un établissement provisoire accueille, avec le soutien du Cned et de quelques enseignants, environ 300 élèves.
http://fr.allafrica.com/stories/200510170226.html
Niger : L’école corrompue
» ‘Les sommes perçues varient selon le diplôme ou l’objectif recherché. Pour le Brevet d’études du premier cycle (BEPC), le montant varie de 50.000 à 100.000 francs CFA (de 100 à 200 dollars environ), et pour le baccalauréat, de 150.000 à 200.000 FCFA (entre 300 et 400 dollars environ). Pour obtenir une bourse pour l’étranger, il faut débourser entre 200.000 à 300.000 FCFA (entre 400 et 600 dollars ». Selon un rapport de Transparency International, cité par Inter Press, l’éducation est le secteur le plus corrompu du Niger. » La fraude à l’école revêt plusieurs formes. Il y a l’attribution de notes de complaisance, la substitution des copies ou la falsification des notes par les enseignants. Vous avez aussi les fuites de sujets qui sont organisées par les gestionnaires du système éducatif » affirme un enseignant.
A l’origine du phénomène, des salaires enseignants bas et payés avec beaucoup de retard. Et l’exemple donné par les autorités politiques.
http://www.ipsnews.net/fr/_note.asp?idnews=2823
Le Global Corruption Report 2005 de Transparency International
http://www.globalcorruptionreport.org/
Sénégal : Les librairies par terre
» Les parents se bousculent devant les étalages. Mais les prix proposés par les vendeurs les poussent à marchander âprement. Entre vendeurs et acheteurs, arracher un livre constitue véritablement un jeu de ruse. En effet, Il faut marchander pour avoir gain de cause. Alioune Sarr, un père de famille, après d’intenses discussions finit par trouver deux livres de cours moyen du primaire à 5 000 F qu’il juge exorbitants ». A Dakar, selon Wal Fadjiri, les « librairies par terre » ont refleuri avec la rentrée. Les familles cherchent à acheter des manuels d’occasion ou à troquer les livres. Les manuels distribués gratuitement par l’Etat semblent insuffisants.
http://fr.allafrica.com/stories/200510120098.html