Les punitions en débat dans Okapi
Selon l’AFP, le prochain numéro du mensuel Okapi devrait mobiliser le cours de récré. Thème central : les punitions. La moitié des collégiens (56%) considéreraient que les enseignants punissent équitablement, un quart (27%) trouvent qu’il y a trop de punitions et 15% pas assez. 41% les trouvent trop sévères et 25% imméritées. Si l’heure de colle arrive en tête, des punitions interdites sont encore largement pratiquées : punitions collectives (« autorisées » par le ministre mais toujours en contradiction avec la loi), copies de textes, retraits de points.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_050411142042.1j4cugjy.html
Les élèves sikhs déboutés de leur appel
Victimes de la loi sur le voile qui interdit le port de leur turban traditionnel, trois jeunes Sikhs de Bobigny avaient fait appel de leur exclusion. Le tribunal administratif a confirmé la décision estimant que le turban est un signe religieux.
http://actu.voila.fr/Article/mmd–francais–journal_internet–fra/050419135407.nk3dv3e8.html
Chute du tabac et du cannabis
« Deux fois moins de fumeurs dans les collèges et les lycées » titre Le Figaro. Il rend compte d’une enquête réalisée par l’association Paris Sans Tabac avec l’académie de Paris et la CPAM de Paris. Elle indique une baisse sensible des fumeurs : un garçon sur cinq fumait en 2001, ce ne serait plus le cas que d’un sur sept. La chute du tabac entraînerait celle du cannabis. Mais 40% des jeunes de 18 ans en useraient et 20% régulièrement. Une autre enquête, celle de l’Observatoire des drogues et toxicomanies, a mis en évidence également un recul de ces deux fléaux, particulièrement pour le tabac. Car, pour l’OFDT, 38% des garçons sont des usagers réguliers du cannabis et 26% des filles. L’OFDT attire l’attention sur la montée d’autres drogues à commencer par l’alcool.
http://www.lefigaro.fr/france/20050420.FIG0166.html
http://www.lefigaro.fr/france/20050420.FIG0174.html
Des proviseurs en première ligne
Le Monde interroge des proviseurs mis à rude épreuve ces dernières semaines. » « Je suis proviseur depuis quinze ans. C’est la première fois que j’assiste à des enchaînements à des portes de l’établissement, des intrusions et des occupations par des jeunes, dont une bonne part étaient étrangers au lycée. Certains ont même proféré des menaces contre le personnel. » Certains dénoncent, comme l’avait fait le SNPDEN, une récupération politique du mouvement lycéen. D’autres évoquent un « mal-être scolaire ».
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-641855@51-628807,0.html
Pentecôte : Enseignants fainéants !
» Les enseignants qui demandent aux parents d’élèves de ne pas envoyer leurs enfants à l’école le lundi de Pentecôte ne se préoccupent pas de l’intérêt des élèves. Ils n’ont pas envie de travailler le lundi de Pentecôte, il faut dire les choses comme elles sont ». François Fillon n’y va pas de mainmorte, fustigeant les enseignants fainéants sur France 3 Ouest le 23 avril. Pour le ministre « on est dans un pays où tout le monde refuse le moindre effort de solidarité ». Trois syndicats, la FSU, le Sgen Cfdt et le Se Unsa ont déposé un préavis de grève pour ce jour. La FCPE appelle les parents à ne pas envoyer les enfants à l’Ecole. La PEEP s’interroge sur l’utilité de cette journée.
http://actu.voila.fr/Depeche/ext–francais–ftmms–emploieducation/050423113616.k2p3qjxa.html
Une association dénonce les discriminations
Selon l’AFP, l’association Agir contre les discriminations dénonce les ségrégations ethniques à l’école. Selon la secrétaire de l’association, « certaines classes comptent 80% d’arabes ou de noirs, parce que si on mélange tous les élèves, une certaine catégorie de familles va retirer ses enfants pour les mettre dans le privé ». Une situation choquante qui a été révélée par une étude du sociologue Georges Felouzis. Dans un entretien accordé au Café, en avril 2004, il précise : » On ne peut pas parler de xénophobie ou de racisme. Mais on observe en effet de la ségrégation au collège et certaines origines en sont plus victimes que d’autres : c’est plus net pour les personnes originaires du Maghreb, d’Afrique noire ou de Turquie. Peut-on parler de discrimination ? Oui et non. Oui car cela crée une situation sociale qui produit une identification de l’individu sur une base ethnique qu’il soit allochtone ou autochtone… Mais ce n’est pas le fruit du racisme. C’est diffus : la cause principale en est la ségrégation urbaine ».
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_050418170951.igke4rn8.html
http://cafepedagogique.net/lemensuel/larecherche/Pages/2005/analyses_49_accueil.aspx
L’antisémitisme au fond de la salle des profs
« La question de l’antisémitisme agit comme un révélateur et un miroir grossissant des dérives d’une institution scolaire dépassée par les évolutions de la société. Découverte : les personnels sont apparus à Wieviorka «dans l’ensemble peu soucieux, sinon de connaître et de comprendre l’antisémitisme à l’école, du moins de penser les moyens susceptibles de le contrer efficacement»… Enfin, tabou des tabous, le livre évoque les propos racistes qui émaillent parfois des conversations en salles des professeurs. Wieviorka diagnostique «une sorte de paralysie», portée notamment par «la bonne conscience de gauche [qui] considère les porteurs de l’antisémitisme à l’école d’abord comme des victimes du racisme». Ainsi que par un fond résiduel d’antisémitisme «classique» ». Libération rend compte, sous la plume de Catherine Coroller et Emmanuel Davidenkoff, du livre de Michel Wieviorka, La tentation antisémite (Robert Laffont). Au terme de deux ans de recherche, le sociologue dresse un tableau d’un antisémitisme banalisé où coexistent le vieil antisémitisme d’extrême droite et un nouveau courant découlant du conflit israélo – palestinien. L’ouvrage interpelle l’Ecole appelée à défendre les valeurs démocratiques. 9% des Français se disent hostiles aux juifs, 14% des 18-24 ans. Le récent rapport de la Commission nationale consultative des droits de l’homme signale » une forte recrudescence des violences et menaces en milieu scolaire, soit un total de 189 exactions sur un total de 1 565, c’est-à-dire 12 % des faits, en progression de 20,4 % par rapport à 2003″.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=290597
http://www.liberation.fr/page.php?Article=290601
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2005/03/index230305.aspx