Dossier spécial
Roger Bastide – (1898-1974) – Bio-Bibliographie de Roger Bastide par Claude Ravelet, Maître de Conférences en Sociologie à l’Université de Caen
http://www.unicaen.fr/mrsh/lasar/bastidiana/BIO-BIBLIO.html
Georges Bernanos – (1888-1948) – « Le plus douloureux désir de mon coeur […] c’est de vous revoir tous, de revoir votre pays, de reposer dans cette terre où j’ai tant souffert et tant espéré pour la France, d’y attendre la résurrection, comme j’y ai attendu la victoire. » Lettre du 9 février 1946. Combat pour la liberté
http://www.adpf.asso.fr/adpf-publi/folio/bernanos/
Blaise Cendrars – (1887-1961) – « L’univers est une digestion. Vivre est une action magique. » – Extrait de « Emmène-moi au bout du monde »- Sa biographie par le Centre d’Etudes Blaise Cendrars de l’Université de Berne
Oswald de Andrade rebaptisa Cendrars par un affectueux jeu de mots ; « Blaise, Braise, Brésil : Brésil cendré ».
http://www.cebc-cendrars.ch/blaise00.html
Paul Claudel – (1868-1955) – « L’ordre est le plaisir de la raison, mais le désordre est le délice de l’imagination. » – Extrait de « Le soulier de satin »
http://www.paul-claudel.net/homme/diplomate.html
Auguste Comte – (1798-1857) – Toute la vie d’Auguste Comte est un roman. Sa postérité se partage entre l’incompréhension de disciples bornés et l’indifférence, voire la répugnance, d’esprits qui auraient pu apprendre beaucoup, si seulement ils l’avaient lu. – La pensée positiviste a toujours eu un écho important au Brésil : « Ordem e Progresso » a été choisie en 1889 pour représenter la devise de l’Union!
http://www.reynier.com/Anthro/Politique/ComteB.html
Jean-Baptiste Debret – (1768-1848) – En 1816, Jean-Baptiste Debret partit au Brésil, chargé, avec d’autres artistes français, de fonder une Académie des Arts pour le jeune empire que les Portugais venaient d’instaurer. S’il conçut, comme on attendait de lui, les insignes du pouvoir impérial, il fut très vite fasciné par toutes les facettes de la société brésilienne, que ce soit la vie privée des riches commerçants, les us et coutumes de la population carioca ou la condition misérable des esclaves noirs, qu’il rendit d’un trait incisif dans des aquarelles fourmillant de détails révélateurs. Ces aquarelles illustrèrent son « Voyage pittoresque et historique au Brésil », qu’il publia à son retour en France de 1834 à 1839 – 3 volumes, qui constituent aujourd’hui une source d’une richesse inépuisable pour les brasilianistes
http://www.estadao.com.br/ext/debret/julio_fr.htm
Jean Ferdinand Denis – (1798-1874) – Le brasilianiste Ferdinand Denis, au Brésil de 1816 à 1819, publie un livre, sans capoeira, en 1822, et un autre, avec capoeira, en 1839
http://www.capoeira-palmares.fr/histor/denis.htm
Claude Henri Gorceix – (1842-1919) – géologue, fût chargé d’organiser l’enseignement et devint le premier directeur de l’Ecole des Mines d’Ouro Preto lors de l’ouverture le 12 octobre 1876.
http://www.em.ufop.br/em/museus/mineralogia.php
Jean de Léry – (1534-1613) – Histoire d’un voyage fait en la terre du Brésil – » Des arbres, herbes, racines et fruits exquis que produit la terre du Brésil » – Colloque de l’auteur et d’un sauvage montrant qu’ils ne sont si lourdauds qu’on les estimait
http://didactik.free.fr/lery.htm
Claude Levi-Strauss – « Ma carrière s’est jouée un dimanche de l’automne 1934, à 9 heures du matin, sur un coup de téléphone. » – En 1935, il part pour le Brésil comme professeur de sociologie à l’Université de São Paulo. Au cours des années qui vont suivre, il va étudier les tribus indiennes de l’Amazonie. C’est le récit de ses voyages à l’intérieur de ces sociétés dites « primitives » qu’il racontera, en 1955, dans le livre qui l’a rendu célèbre, Tristes Tropiques
http://www.adpf.asso.fr/adpf-publi/folio/levi/
Édouard Manet – (1832-1883) – L’oeuvre de Manet exprimera les contrastes, l’humeur, la poésie et la beauté de son temps. – En 1849, Édouard Manet voyageant pour quelques temps au Brésil déclara que le contact avec le Brésil avait été son seul maître de peinture
http://www.grandspeintres.com/manet/biographie2.php
Alfred Métraux – (1902-1963) – Fortement intéressé par les rituels des descendants d’esclaves, au Brésil notamment
http://www.bibliomonde.net/pages/fiche-auteur.php3?id_auteur=1001
Henri Michaux – (1899-1984) – Écrivain – Peintre – Entre 1938 et 1939 voyage au Brésil où naîtront les curieux dessins d’Arbres des tropiques
http://www.boutin-jl.net/Michaux/biographie.htm
Darius Milhaud – (1892-1974) – Ce Méditerranéen, poète lyrique qui sut écouter les chants de son pays natal comme il sut écouter les musiques du Brésil où il séjourna avec Claudel, la voix humaine fut un instrument privilégié. – De 1916 à 1918, il séjourne au Brésil en qualité de secrétaire d’ambassade, où il rejoint Paul Claudel. Il y découvre l’art populaire sud-américain qui le marque pour toujours et qu’il immortalise dans les Saudades do Brazil [1920-1921] pour piano
http://acj.musicanet.org/pratique/dossiers/milhaudT.htm
Claude Nougaro – (1929-2004) – En 1964, il rencontre le guitariste brésilien Baden Powell et sur le morceau « Berimbau », il va écrire « Bidonville ». Le Brésil, devenu patrie de coeur, lui inspirera plus tard, « Brésilien » (en 75) ou le célèbre « Tu verras » (en 78), reprise d’une chanson de Chico Buarque. Daté de 1976, son « O que será » devient vite un tube dans la voix de Claude Nougaro, qui le change en « Tu Verras, Tu verras » avec le succès que l’on sait
http://www.nougaro.com/index.htm
Binot Paulmier, capitaine de Gonneville – Le voyage du capitaine de Gonneville marquerait le premier contact entre les Français et les Brésiliens. – L’histoire de l’indien Essomericq racontée à partir du livre « Le voyage de Gonneville (1503-1505) et la découverte de la Normandie par les indiens du Brésil », de Leyla Perrone Moisés – traduit par Ariane Witkowski, édition Chandeigne, Paris, 1998 – La polémique Essomericq, par Jean Leblond
http://www.estadao.com.br/ext/frances/dossie8.htm
Benjamin Péret – (1899-1959) – Surréaliste et révolutionnaire – Sur sa tombe, au cimetière des Batignolles; figure cette épitaphe : « Je ne mange pas de ce pain-là. » – En 1928, il épouse la cantatrice brésilienne Elsie Houston et fait la connaissance de Mario Pedrosa, son beau-frère, lequel vient de souscrire aux thèses de Trotski. Au Brésil, où il séjourne de 1929 à 1931, il va s’inventer une sorte de nouvelle vie qui fera de lui simultanément : un oppositionnel de gauche, un poète reporter curieux des rituels de la makumba et du candomblé, un correcteur, un père de famille (son fils Geyser naquit le 31 août 1931) et un prisonnier politique. Péret sera finalement expulsé comme « agitateur communiste » par le gouvernement de Getúlio Vargas
http://lyceeduparc.free.fr/foliotage/itinbuis/roche/peret.html
Auguste de Saint-Hilaire – (1779-1853) – Naturaliste et voyageur né à Orléans. En 1816, il partit pour le Brésil, qu’il visita en détails, poussant ses explorations jusque dans des régions encore inconnues, et n’en revint qu’en 1832, avec de riches collections de quadrupèdes, d’oiseaux, de reptiles, de mollusques, d’insectes, et surtout de plantes. Lors de son séjour au Brésil il constitua un si riche herbier et fit des observations si détaillées qu’il influença durablement la botanique brésilienne. – Auguste de Saint-Hilaire a publié : Flora Brasiliae meridionalis (en collab. avec A. de Jussieu et J. Cambessèdes; Paris, 1825, 3 vol.). – Voyage dans la province de Rio de Janeiro et Minas Geraes (Paris, 1830, 2 vol.). – Voyage dans le district des diamants et sur le littoral du Brésil (Paris, 1833, 2 vol.). – Leçons de botanique, comprenant principalement la morphologie végétale (Paris, 1840-41). – Voyage aux sources de San Francisco et dans la province de Goyaz (Paris, 1847-48, 2 vol.).
http://www.serracanastra.com.br/sabermais/hilaire.html
Jules Supervielle – (1884-1960) – Poète, romancier et dramaturge français
http://supervielle.univers.free.fr/supervielle/supervielle.htm
Pierre Verger – (1902-1996) – C’est le Brésil, et plus particulièrement Bahia, qui le passionnent. Il en explique une des raisons: « C’est l’un des rares endroits du monde où l’on peut vivre sur le même plan amical avec des gens d’origine ethnique différente »
http://www.pierreverger.org/fr/index.htm
Jules Verne – (1828-1905) – le Secret caché dans l’oeuvre immense de Jules Verne se trouverait dans « La Jangada – Huit cents lieues sur l’Amazone », roman publié en 1881 – d’après Alexandra Schreyer
http://www.rennes-le-chateau-la-revelation.com/dossier28.htm
Nicolas Villegaignon – (1514-1571) – Amiral français qui débarqua en 1555 à l’embouchure du rio de Janeiro. Son intention était d’y fonder des colonies, et il était entré en relation avec des tribus opposées aux Portugais – Cette expérience inaboutie de colonisation est intéressante du point de vue ethnologique, car elle montre comment une population peut s’adapter à une culture nouvelle : au contact des indigènes, certains exilés français se sont fait tatouer le corps et sont même devenus anthropophages. – La tentative de Villegaignon pour fonder la «France antarctique»
http://www.memo.fr/article.asp?ID=MOD_DEC_009#Som5