Le projet Fillon de loi d’orientation sur l’école prévoit que « la proportion des élèves de lycée étudiant une langue ancienne augmentera de 10 % » ; c’est un des « grands objectifs » du projet de loi. Il faut faire connaître cette priorité, et la faire valoir auprès des administrations régionales, et auprès des chefs d’établissements.
http://www.education.gouv.fr/actu/element.php?itemID=20041231440
Le rapport de Heinz Wismann et Pierre Judet de la Combe (L’avenir des langues, Repenser les humanités, publié aux éditions du Cerf) fait l’objet de nombreux comptes rendus. C’est un texte important, et qui permet de défendre intelligemment l’enseignement des langues anciennes, à l’heure où de nouvelles menaces pèsent sur elles dans plusieurs académies. Lire notre compte rendu dans le numéro 44 du Café pédagogique.
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/languesanciennes/Pages/2003/44_accueil.aspx
Il nous semble utile de rappeler les mots de Jacqueline de Romilly, dans une interview récente à l’AFP (septembre 2004) : l’histoire et la littérature grecques classiques sont une école de démocratie (« Les Grecs ont inventé la démocratie « ), et de paix (« Tous les textes, vraiment tous, concluent dans le sens d’un arrêt de la violence, d’une pacification, d’une réconciliation »). « Je crois que si dès la jeunesse on a été en contact avec cette époque de réflexion, […], eh bien, on pensera mieux, de façon plus mesurée, plus raisonnable, plus tolérante. » Une fois cet enseignement disparu, par quoi le remplacera-t-on ?
http://francais.agonia.net/index.php/article/85825/