–Pédagogie : PISA : Mention convenable
L’analyse des résultats par le Café
http://cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2004/12/index071204.aspx
et celle faite par la télé… : les élèves anxieux…
http://info.france3.fr/education/
– L’évaluation en CE2 et en sixième
Les premiers résultats des évaluations « diagnostiques » (destinées à informer des compétences des élèves en début de CE2 et en début de 6e) sont disponibles. Il est toujours délicat (et peu recommandé) d’établir des comparaisons avec les années précédentes, les épreuves n’étant pas identiques. En Français, en CE2, la moyenne nationale est de 73% de bonnes réponses, alors qu’elle n’était que de 65,8 l’an passé. Les items évaluant la compréhension sont réussis à 76% (67% l’an passé), un peu plus que les « outils de la langue » (orthographe, grammaire…) (74%, soit dix points de plus que l’an passé). Mais la « production d’écrit » est toujours le mauvais élève avec 65% (68% en 2003). En 6ème, les résultats présentent les mêmes écarts : la compréhension monte à 78,8% (70% en 2003). Mais les compétences en maîtrise des outils de la langue chutent (54% contre 61% en 2003. La production de texte se maintient autour de 60% (63 en 2003). En maths, en CE2, le score moyen global (69,5%) est supérieur au résultat de l’an passé (65,4%). « Rechercher l’information » est réussi à 68% (73% l’an passé), « Organiser la démarche » à 69% (54% en 2003). « Produire et justifier une réponse » est réussi à 59% (52 en 2003), appliquer une technique » à 68% (60% en 2003) et « Utiliser une connaissance » à 81% (80% en 2003).
Du côté des savoirs, c’est la géométrie qui est plébiscitée (84%), devant les Mesures (76,6%), la Numération (76,5%), le Calcul (61%). La résolution de problèmes est toujours à la traîne avec 51%. En 6ème, pas de score en « Problèmes ». Le résultat est à croiser entre « Problèmes numériques » (48%) et « traitement de l’information » (75%). La Numération (70%) et les Opérations (68,6%) sont relativement réussis, alors que la géométrie plonge à 60%. Il faudra attendre les résultats plus fins pour connaître, par exemple, les écarts entre ZEP et non-ZEP.
Mais on peut à coup sûr tirer de ces premiers résultats la nécessité de centrer les efforts, en maths et en Français, sur la construction de situations pédagogiques destinées à mettre les élèves en situations de production de textes et de résolution de problèmes.
Mais que faire des évaluations ? Le débat fait rage parmi les spécialistes : on remet de plus en plus en question le principe de « remédiations » (projets personnalisés d’aide et de progrès, par exemple), pour demander aux enseignants de s’appuyer au contraire sur les résultats pour organiser des situations d’enseignement visant à anticiper et prévenir les difficultés. Il est vrai que les résultats actuels de la recherche en psychologie, demandant de travailler spécifiquement l’apprentissage de la compréhension, ou de centrer l’attention des élèves sur les procédures utilisées davantage que sur leurs résultats, va dans ce sens. Évidemment, ce débat pose avec acuité la nécessité d’un accompagnement des enseignants sans commune mesure avec ce qui est aujourd’hui possible, à la fois pour lire avec finesse les résultats statistiques disponibles, et pour travailler collectivement à la mise en oeuvre de ces situations d’apprentissages…
http://evace26.education.gouv.fr/
http://educ-eval.education.fr/
– Un outil pour ces évaluations
A noter : deux collègues, Claude IGLESIS ( IAI de l’Ariège) et Jean Paul Terrancle (IAI 31) ont développé un outil qui permet, à partir de l’évaluation Casimir ou Jade, de fabriquer simplement des statistiques précises sur le niveau d’un groupe d’élève. Un peu lourd à télécharger, mais très simple à utiliser !
http://www.aft-rn.net/banque/f_dld.php3?dir=casimir&idcat=2&f=extraction-ce2-nov2004.zip