Les jeunes et les médias
Selon un sondage réalisé par Médiamétrie et le Clemi, 62% des 11-20 ans ne croient pas aux informations des médias. Les plus âgés seraient les plus critiques. Des chiffres que l’on peut compléter avec le rapport Mechéri – Brossia qui estime que 69% des jeunes considèrent que tous les quotidiens disent la même chose.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_040322154342.nou3uu7a.html
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/brp/notices/044000125.shtml
Un rapport préconise l’éducation à Internet
« Il ne pourra y avoir de développement équilibré de la société de l’information sans déploiement généralisé des usages familiaux et sociaux de l’Internet, sans s’appuyer sur les interactions entre l’école, les familles et leur environnement, et entre les générations ». Le rapport réalisé par Hervé Mechéri et Louis de Brossia pour le ministère de la famille étudie de près l’utilisation des médias par les jeunes et reconnaît l’importance d’Internet. 87% des 15-24 ans surfent sur le net, 61% quotidiennement, et 72% le font à l’école (contre 40% à la maison). Les principaux usages concernent les messageries instantanées, les chats, le téléchargement de musique. Ils font une confiance quasi aveugle aux ressources du réseau. Aussi le rapport préconise une éducation à l’Internet qui ne peut se faire qu’à l’école. Il demande d’utiliser les compétences techniques des jeunes pour favoriser la formation des adultes : Internet deviendrait ainsi un lien intergénérationnel, d’où le nom du projet : « Net-générations ». Restent à trouver les moyens de cette politique.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/brp/notices/044000125.shtml
Favoriser l’engagement des jeunes
Un second rapport réalisé dans le cadre de la Conférence de la famille, s’intéresse à l’engagement des jeunes. Il souhaite améliorer l’information des jeunes sur les métiers et la vie politique. Il préconise la création d’un Parlement des adolescents et la valorisation des expériences associatives ou professionnelles des jeunes.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/brp/notices/044000127.shtml
Le CSA, le CIEM, les jeunes et les radios
« Peut-on tout dire à la radio ? Il y a aujourd’hui dans la société de marché une confusion entretenue entre la liberté commerciale du diffuseur qui vise à être sans limites parce que présentée comme une relation individuelle entre le média et son public (avec son pendant, la liberté du consommateur qui vise la même absence de limites) et les libertés telles que garanties par la constitution et la déclaration universelle des droits de l’homme qui ne prennent sens que dans un équilibre des libertés en interaction avec d’autres valeurs : égalité, dignité, solidarité. » C’est pourquoi le CIEM, un regroupement d’associations qui promeut la socialisation de l’enfant, approuve la délibération du CSA demandant « qu’aucun service de radiodiffusion sonore ne doit diffuser entre 6 h et 22h30 des programmations susceptibles de heurter la sensibilité des auditeurs de moins de 16 ans ».
http://www.fcpe.asso.fr/article.aspx?id=347
Deux études du Céreq sur les parcours des jeunes
Le Céreq publie deux études sur les parcours des jeunes après l’école. La première s’intéresse au déclassement salarial. 14% des jeunes connaissent un emploi stable mais déclassé. Ce sont plus fréquemment des femmes, des enfants d’ouvriers, des titulaires du seul bac. La seconde concerne les bacheliers technologiques et professionnels et leur devenir. S. Moullet établit que les résultats de son travail « suggèrent d’inciter les bacheliers technologiques à poursuivre des études quel qu’en soit l’issue » : en effet après le bac, la poursuite des études améliore le salaire même quand le diplôme n’est pas obtenu. « En revanche, ils prônent une plus grande vigilance à l’égard des poursuites post-bac professionnel ».
– la poursuite d’études jusqu’au niveau III et sa rentabilité salariale en début de vie active
http://www.cereq.fr/pdf/Net-Doc-2.pdf
– Parcours des jeunes à la sortie du système éducatif et déclassement salarial
http://www.cereq.fr/pdf/Net-Doc-1.pdf
Pourquoi Jackass ?
» On ne veut pas se comporter comme des gens normaux. Je voudrais toujours garder cet esprit-là : ne pas me prendre au sérieux ». C’est par ces mots qu’un adolescent explique sa participation à des « exploits » aussi stupides que masos inspirés de l’émission « Jackass ». Le Figaro en cite d’autres : ceux là se lancent des fusées dans le derrière, mettent le feu à leur bras ou leur tête en expliquant « on est pas suicidaires mais il faut prendre quelques risques sinon on ne sera pas dans les meilleurs ». Selon le journal, l’émission est devenue un modèle pour des adolescents de plus en plus nombreux qui utilisent Internet pour leurs compétitions. Mais qu’est ce qui les pousse ?
http://www.lefigaro.fr/france/20040317.FIG0289.html
http://www.lefigaro.fr/france/20040317.FIG0290.html