Mali : Aider les CDI maliens
« Partager rapproche les hommes. Je trouve qu’il faut préserver ces relations là et pour le faire, il s’agit tout simplement de mettre en place quelques accords participatifs. Quand il y a un projet qui cible un village, une école, ce serait bien que le promoteur de ce partenariat prenne attache avec le responsable. Si le projet est axé autour du don de livres il faut que les associations sachent qu’il existe maintenant au Mali un interlocuteur, la Cellule des Bibliothèques Scolaires… Les erreurs à éviter, c’est de mettre en place quelque chose sans consulter, sans demander le point de vue des personnes concernées. Quand on veut aider quelqu’un, on lui demande ». SavoirsCDI interroge Modibo Bah, responsable de la cellule des bibliothèques scolaires au Mali sur la coopération franco-malienne et son expérience de formation en France. Chargé de mettre en place les premiers CDI au Mali, M. Bah regarde avec étonnement et envie les CDI français et donne quelques leçons de bon sens.
http://savoirscdi.cndp.fr/archives/dossier_mois/Modibo/modibo_bah.htm
Réunion des ministres d’Afrique de l’ouest
Les ministres de l’éducation congolais, gabonais, tchadien et camerounais se sont réunis à Yaoundé. Selon le quotidien Mutations, ils ont affirmé leur volonté de former les enseignants aux TIC, de soutenir l’éducation des filles et la lutte contre le sida. Reste à mobiliser les ressources. Les ministres vont se tourner vers l’Unesco.
http://fr.allafrica.com/stories/200401200362.html
Mauritanie : Retour du français à l’école
Le chef de l’Etat, les ministres, les hauts fonctionnaires mauritaniens avaient pris les devants et retiré leurs enfants des écoles locales, nous apprend Altervision d’Abidjan. Pour améliorer les performances des écoles, le gouvernement mauritanien a décidé d’abandonner l’enseignement en arabe et de revenir au français. Il envisage de rappeler des enseignants retraités. Le gouvernement revendique un doublement du taux de scolarisation Selon l’Unesco il serait de 83%, un des plus fort taux de la région.
http://fr.allafrica.com/stories/200401210558.html
Sénégal : Le redoublement contre l’école pour tous
« Les analyses comparées entre élèves doublants et non doublants montrent que pour les classes de CP, CE2 et CM1, le redoublement est inefficace. Il a même un effet négatif sur les progressions des élèves en CE2 et CM2 « . Sud Quotidien, un journal de Dakar, se fait l’écho d’une étude du Programme d’analyse des systèmes éducatifs francophones, qui établit l’inefficacité des redoublements. Basée sur le suivi de 2000 élèves sénégalais entre 1995 et 2000, elle explique les redoublements des élèves par la faible qualité du système éducatif. Pour un pays comme le Sénégal, l’enjeu est de taille. Un élève sur sept redouble (14%) ce qui coûte plus de 7 milliards de francs CFA au pays (11 millions d’euros). Supprimer les redoublements permettrait d’augmenter le nombre d’enfant scolarisés. Pour le directeur de la réforme du ministère de l’éducation se pose la question de savoir si « le redoublement est une réponse à l’échec scolaire suffisamment pertinente pour justifier ses coûts en terme d’accès à l’école ». En France, une étude de D. Meuret en 2002 avait montré que le redoublement est moins efficace que la remédiation.
http://fr.allafrica.com/stories/200401290825.html
http://www.orientation.ac-versailles.fr/formation/Pp/d/Meuret.pdf
http://cafepedagogique.studio-thil.com/lemensuel/larecherche/Pages/2003/pedago_39_accueil.aspx
Côte d’Ivoire : Qui sont les jeunes filles déscolarisées ?
» On voulait me donner en mariage à 15 ans, j’ai refusé. A 17 ans, mon père (qui n’est plus avec ma mère) m’a proposé encore un autre homme en mariage. J’ai rejeté cette proposition et on m’a dit alors de quitter la maison. Je suis allée vivre avec mon copain, avec qui j’ai eu un enfant. Ici, je suis libre de faire ce que je veux. Mon copain ne peut pas être jaloux, puisqu’il a lui-même d’autres copines « . D’après le Pr. Alain Sissoko (Université de Cocody) le cas de cette jeune fille est représentatif des jeunes filles déscolarisées. La plupart quittent l’école après une rupture familiale. La majorité ne sont allées que jusqu’en CM2. D’autres caractéristiques accompagnent ces vies brisées. Ces jeunes filles sont issues de familles pauvres, souvent de zones rurales. L’exode rural, mais aussi l’inadaptation au rythme scolaire expliquent la rupture avec l’école. Ce dernier élément est pour elles le second facteur explicatif.
http://fr.allafrica.com/stories/200401290406.html