Contestation de la loi sur le voile
Selon un sondage du Parisien, annoncé
par l’AFP, 69% des Français seraient
favorables à une loi interdisant les
signes religieux ostensibles à l’école
et 58% à l’instauration de jours fériés
juif et musulman. Pourtant l’hostilité à
la loi se renforce. Ainsi la FCPE,
Education & Devenir, la FERC CGT, la
FSU, la Ligue des Droits de l’homme, la
Ligue de l’enseignement, le MRAP, le
SGEN CFDT et l’UNL demandent, dans une
lettre ouverte, au président de la
République de ne pas proposer une loi.
Ces organismes rappellent leur
attachement à la laïcité, mais »
refusant toute stigmatisation d’une
partie de la population, restent
attachés à l’équilibre défini par la loi
de 1905 conciliant la liberté
individuelle d’expression d’une
conviction et le nécessaire respect par
tous des libertés fondamentales et des
personnes, principes qui doivent
s’appliquer à tous et partout dans la
République ». Dans Le Monde du 16
décembre, Janine Mossuz-Lavau, CNRS,
estime que « si l’on exclut demain les
filles voilées, et notamment celles qui
sont contraintes de l’être et qui seront
doublement victimes, de leur famille et
de la loi, on perd toute chance de faire
progresser la situation des femmes dans
une partie importante de notre société,
et qui est celle qui en a sans doute le
plus besoin ».
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emp[…]
http://www.fcpe.asso.fr/article.aspx?id=327
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@[…]
La Commission Stasi favorable à une loi
sur le voile
Ce n’est pas vraiment une surprise. La
Commission sur la laïcité dirigée par B.
Stasi s’est finalement prononcée pour un
loi sur la laïcité afin « de rappeler les
obligations qui s’imposent aux
administrations, de supprimer les
pratiques publiques discriminantes et
d’adopter des règles fortes et claires ».
A l’école, la Commission souhaite voir
interdits les signes religieux
ostensibles : » Dans le respect de la
liberté de conscience et du caractère
propre des établissements privés sous
contrat, sont interdits dans les écoles,
collèges et lycées, les tenues et signes
manifestant une appartenance religieuse
ou politique. Toute sanction est
proportionnée et prise après que l’élève
a été invité à se conformer à ses
obligations » ; cette disposition serait
inséparable de l’exposé des motifs
suivant : « Les tenues et signes
religieux interdits sont les signes
ostensibles, tels que grande croix,
voile ou kippa. Ne sont pas regardés
comme des signes manifestant une
appartenance religieuse les signes
discrets que sont par exemple médailles,
petites croix, étoiles de David, mains de
Fatimah, ou petits Coran ». Par contre les
fêtes de l’Aïd-El-Kebir et du Kippour
deviendraient des jours fériés dans les
écoles. La commission demande également
la suppression des enseignements des
langues et cultures d’origine (ELCO). »
Unique pays européen à ne pas dispenser
un enseignement spécifique des
religions, la France est aujourd’hui la
seule à pousser la logique de séparation
jusqu’à envisager une législation sur le
port de signes religieux ». Dans Le Monde
du 11 décembre, H. Tincq rappelle que la
conception française de la laïcité est
exceptionnelle et présente la situation
des relations entre Etat et religions
dans les autres pays d’Europe.
http://www.liberation.fr/page.php?Article=164597
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-345570,0.html
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/brp/notices/034000725.shtml
Le MRAP contre la loi sur le voile
» Faire une loi qui interdirait à ces
enfants de s’émanciper grâce à Voltaire,
Rousseau et Montesquieu, c’est les
aliéner de façon définitive ». Interrogé
par L’Humanité, Moulous Aounit,
secrétaire général du MRAP, estime la
loi sur le voile « inutile ». « Les filles
qui sont contraintes sont des victimes.
La loi va donc victimiser des victimes
en les excluant, alors que l’école
pourrait et devrait les protéger. La loi
fera céder à la facilité. Il n’y a eu que
quatre cas d’exclusion parce qu’existait
l’effort de dialogue. Mais demain, j’ai
peur qu’on choisisse l’application à la
lettre d’un texte, parce que c’est plus
simple que de dialoguer. Les
conséquences en seront terribles ».
http://www.humanite.presse.fr/journal/2003-12-11/2003-12-11-384292
L’école sanctuaire défendue par H.
Pena-Ruiz
Dans L’Humanité du 11 décembre, le
philosophe H. Pena-Ruiz approuve la loi
sur le voile. » Au nom de l’ouverture de
l’école sur la vie, on a laissé entrer
en son sein des groupes de pression
politico-religieux et même d’intérêts
commerciaux. Depuis 1905, avec les
diverses jurisprudences, la France a
desserré les exigences laïques. À partir
du moment où l’école devient un champ
clos d’affrontement, où l’on y importe
les conflits de la société civile, elle
ne peut plus remplir sa mission
d’émancipation. Nous devons à présent
édicter des règles, car celles-ci ont
été perdues de vue ou brouillées…
L’école était le dernier rempart où
s’enseignait l’idée que les hommes ont
énormément de choses en commun.
L’interdit est quelquefois complètement
libérateur. Pour moi, bannir les signes
religieux à l’école prend la même
signification que l’interdiction des
licenciements abusifs dans les
entreprises ou du travail des enfants ».
http://www.humanite.presse.fr/journal/2003-12-11/2003-12-11-384297
Paul Ricoeur et le foulard
Les philosophes Paul Ricoeur et Monique
Canto-Sperber éclairent à leur tour le
débat sur le voile dans Le Monde du 10
décembre. « La laïcité, c’est
l’engagement de garantir à chacun la
possibilité de s’émanciper de ses
appartenances et de ses origines.
L’école peut conduire l’enfant à un tel
affranchissement, non l’exiger de lui au
départ. L’école… n’a pas pour fonction
de refléter la société, mais d’affirmer
ses propres normes. Mais ces valeurs qui
la distinguent du monde extérieur, elle
doit les mettre en œuvre par son
mode de fonctionnement, non par des
conditions d’entrée. L’école donne
l’expérience concrète des valeurs du
dialogue et de la connaissance, libres
de toute autorité religieuse. C’est une
telle expérience qui forme les esprits à
la laïcité, plus efficacement qu’une
obligation préalable souscrite sans
adhésion aucune ». Avec un brin d’ironie,
les philosophes démontent les peurs liées
au foulard et démontrent l’impossibilité
de son application. Pour eux, le
maintien à l’école, même en portant le
voile, est la condition de la liberté
des filles. « Dans l’enceinte scolaire,
le principe de la non-discrimination
entre fille et garçon est fondateur. Le
foulard y porte directement atteinte.
Peut-on déduire de ce constat qu’il faut
l’en bannir ainsi que les filles qui le
portent ? L’école n’est-elle pas le lieu
où ces jeunes filles pourront faire
l’expérience de l’égalité entre filles
et garçons ? Le foulard les stigmatise
comme femmes, mais les professeurs et
les autres élèves les traitent comme
égales. Ce seul rappel suffit à
convaincre qu’il est d’autant plus
nécessaire qu’elles suivent le même
enseignement que les autres enfants de
leur âge. Car le sens le plus profond de
l’exigence d’égalité à l’école est bien
là : permettre aux jeunes filles voilées
d’accéder à cette forme de vie où elles
sont traitées pareillement aux garçons.
Les exclure, c’est … décider
délibérément de ne pas les traiter comme
les autres ».
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-345441,0.html
Foulard : une réalité voilée ?
Combien de voiles islamiques dans les
écoles ? Le Monde du 10 décembre
confronte les chiffres existants et
tente d’expliquer les incohérences. Car,
les chiffres officiels sont très bas :
1256 jeunes filles voilées, 20 cas
difficiles, 4 exclusions pour N.
Sarkozy. Mais le recteur de Strasbourg a
recensé près de 400 cas de port du voile
dans sa propres académie. Pour P.
Guittet, secrétaire général du syndicat
des chefs d’établissement, le
communautarisme a fait un « saut
qualitatif » au moins aussi grave que le
saut quantitatif. Le quotidien fait le
point sur les positions des syndicats
d’enseignants. Si la CFDT est hostile à
une loi, le SNPDEN UNSA et le SNALC y
sont favorables. F.O. a une autre
solution : le syndicat demande
l’abrogation de l’article reconnaissant
la liberté d’expression des élèves.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-345420,0.html
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-345422,0.html
La Ligue et la FCPE refusent la loi sur
le voile au nom de la République
« Nous portons et défendons l’héritage
des femmes et des hommes qui, par leur
combat, ont contribué à faire de la
France une République laïque ». C’est au
nom de ces valeurs que José Fouque,
président d’Education & Devenir, un
mouvement pédagogique, Jean-Michel
Ducomte, président de la Ligue de
l’enseignement et Georges Dupon-Lahitte,
pour la FCPE, confirment leur refus d’une
loi sur le voile. Pour eux, « le problème
qui est posé à l’Ecole par les jeunes
filles portant un foulard ne saurait se
résoudre par une loi. Non seulement
toute loi serait impossible
d’application, elle conduirait encore à
aborder l’un des défis majeurs de notre
société par le petit bout de la
lorgnette. Par ailleurs, que pensez
d’une loi qui punirait les victimes ? ».
Les associations laïques craignent que
la loi, et les exclusions qui suivront,
aggravent le repli communautaire. « Ces
jeunes filles trouveront vite,
autorisées par la loi, les institutions
religieuses fondamentalistes dont elles
sortiront amputées de leur féminité,
privées de l’appareil critique
indispensable à la conquête de leur
autonomie, renforcées dans un repli
identitaire dont le rapport essentiel à
l’islam reste à prouver… Le meilleur
moyen d’amener ces jeunes filles à
refuser cette coutume, symbole d’un
effacement social de la féminité, reste
l’action éducative et pédagogique ». Mais
elle doit être soutenue par une politique
de lutte contre la ghettoïsation et le
racisme. Les trois présidents appellent
également l’Ecole à prendre espoir en
ses valeurs et sa capacité à intégrer :
« pour que l’Ecole participe à
l’intégration de tous les citoyens dans
une culture commune laïque respectueuse
des convictions de chacun, les
enseignants doivent être convaincus de
l’importance de leur rôle comme
transmetteurs des valeurs fondatrices de
la laïcité. La formation des personnels
de l’éducation est la condition pour
affronter ces turbulences sociétales
avec détermination et sérénité… Quand
l’Ecole accueille, sans gommer les
différences, les enfants de la
République et leur apporte les outils de
la réflexion critique, elle ne met pas la
laïcité en danger. Espace pour un
véritable dialogue social inspiré par la
raison, elle montre sa force et l’exemple
d’une laïcité en acte, libératrice ».
http://www.liberation.fr/page.php?Article=163314
Les églises contre une loi sur le voile
» Toute loi qui serait sentie comme
discriminante par un certain nombre de
Français risquerait d’avoir à court
terme des conséquences plus néfastes que
les bienfaits escomptés ». D’après Le
Monde du 9 décembre, les églises
catholique, protestante et orthodoxe
françaises envoient une lettre commune
au président de la République. Elles
estiment que » refuser l’exclusion au
profit de la médiation et du dialogue,
récuser les amalgames assimilant tout
port d’un signe religieux à un trouble
de l’ordre public, redire ce qui fonde
la laïcité, en faire une règle du vivre
ensemble et non un principe de négation
du religieux, voilà qui mérite temps et
pédagogie, voilà qui prépare l’avenir
avec réalisme ».
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-345089,0.html
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-345090,0.html
La J.P.A. contre une loi sur le voile
« Une loi qui interdirait le port du
voile à l’École n’est pas nécessaire. La
loi de 1905 relative à la séparation des
Églises et de l’État et tous les autres
décrets et circulaires qui régissent le
fonctionnement de nos établissements
scolaires sont suffisants. Malgré tout,
il n’est pas simple de définir le
caractère ostentatoire d’un signe, c’est
pourquoi il ne faut pas laisser les
personnels éducatifs seuls face à la
résolution des problèmes. Les décisions
doivent se prendre au niveau académique
ou rectoral, hors de la pression locale.
L’exclusion ne peut être que l’ultime
recours, quand la phase de dialogue a
été épuisée ». Après la Ligue de
l’enseignement et la FCPE, La Jeunesse
au plein air, sous la plume de son
secrétaire général Jacques Henrard,
intervient dans le débat sur le voile.
Pour la J.P.A., « Pour que le principe de
laïcité puisse être intégré par tous, son
application demande de la souplesse. Le
but est d’amener tous les enfants et les
jeunes à bénéficier de l’École publique
et laïque. Renvoyer toutes ces jeunes
filles sous la tutelle de leurs pères,
de leurs frères ou de religieux
fanatiques constituerait un échec pour
la société. Le principe de laïcité ne
signifie pas rejet, mais intégration et
respect des convictions de chacun ». La
J.P.A. prône le dialogue.
http://www.jpa.asso.fr
Pour ou contre la loi sur le voile ?
Le 5 décembre, la Mission Debré
d’information sur la question du port
des signes religieux à l’école a publié
son rapport. Elle se prononce pour un
loi, tout comme, selon un sondage CSA,
57% des Français. Cela alimente le
débat. Dans Le Monde du 5 décembre,
Louis Favoreu ((Aix Marseille III)
plaide pour la loi : » seule une loi
peut opérer une conciliation entre deux
principes constitutionnels dont les
exigences sont contradictoires : le
principe de laïcité, d’une part, affirmé
à l’article premier de la Constitution et
par le préambule de la Constitution de
1946, et la liberté de religion, d’autre
part, consacrée par les textes
constitutionnels de 1789, 1946 et
1958″.. Le quotidien donne aussi la
parole à Roger Errera (Conseil d’Etat)
pour qui » Une telle loi serait un acte
de discrimination et une atteinte à la
liberté religieuse de tous. Elle serait
inutile et nuisible ». Pour lui, une loi
« contredirait la politique officielle
d’intégration et s’ajouterait aux autres
discriminations dont ces populations sont
l’objet. Elle ne ferait que susciter et
renforcer le communautarisme que le
gouvernement, à juste titre, rejette ».
Mais R. Errera en dénonce surtout les
aspects liberticides : » il s’agit de
restreindre deux libertés publiques, la
liberté d’expression et la liberté
religieuse » ce qui pourrait être en
contradiction avec la Convention
européenne des droits de l’homme. Pour
lui d’autres moyens doivent être
utilisés pour lutter contre le
communautarisme.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-344805,0.html
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-344806,0.html
http://www.assemblee-nationale.fr/12/dossiers/laicite.asp
La loi sur le voile sous le feu des
critiques
« Dans les lycées on a des élèves
majeurs, donc qui votent. Ca va être
compliqué de leur interdire d’exprimer
sous quelque forme que ce soit leur
opinion ». Le Monde du 12 décembre met
l’accent sur la dimension liberticide de
la loi annoncée sur le voile. Elle
prétend également interdire tout signe
politique, ce qui devrait augmenter les
rangs des mécontents. C’est cette
dimension que soulève également Pierre
Birnbaum, sociologue, Paris I, à propos
des signes religieux : « lorsqu’on a voté
la Déclaration des droits de l’homme qui
édicte que nul ne peut être inquiété
pour ses opinions, même religieuses,
pourvu que leur manifestation ne trouble
pas l’ordre public, il y a eu un grand
débat. Certains ne voulaient pas de la
seconde partie de la phrase. On
souhaitait à la fois affirmer le
principe de la liberté d’opinion et en
même temps fixer une limitation. A
l’époque, comme aujourd’hui, la question
était : qui constate le trouble, et
comment l’évaluer ? Et c’est cette
question qui permet, au fond, tous les
errements. On peut porter atteinte très
facilement aux principes en donnant un
sens trop large au trouble ». Un danger
que signale également, dans Le Monde,
Emile Poulat, EHESS, : » La notion
d’ordre public est beaucoup plus
pertinente que celle de signes
ostentatoires. A partir du moment où
vous déplacez ce qui relève de l’ordre
public, c’est-à-dire des fonctions
régaliennes de l’Etat, vers les
problèmes de signes religieux, vous vous
engagez dans une nouvelle guerre de
religions. Nous vivons dans une société
qui ne sait pas gérer ses conflits, mais
les envenime ». Libération rend compte des
jugements négatifs portés par la presse
européenne sur cette affaire française.
Ainsi, le Berliner Zeitung voit dans
cette interdiction du voile « le symptôme
de l’échec de l’intégration (des
musulmans) conduisant les exclus
directement dans les bras des écoles
confessionnelles ».
http://www.liberation.fr/page.php?Article=164995
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-345686,0.html
http://www.liberation.fr/page.php?Article=164844
Le débat sur le voile
Les critiques continuent à pleuvoir sur
le projet de loi sur le voile. Dans
Libération, Jean Bauberot (EPHE) met en
doute l’efficacité laïque d’une
interdiction du voile. « Qu’en est-il de
l’unité de la République quand celle-ci
se prépare à interdire le foulard à
l’école publique et à financer les
futures écoles privées sous contrat, qui
vont se créer précisément pour recevoir
les jeunes filles à foulard ? Ne vaut-il
pas mieux tolérer un port discret du
foulard dans l’école de tous (en se
donnant les moyens de faire respecter
les limites énoncées par le Conseil
d’Etat) plutôt que se préparer à
financer leur port ostensible dans des
écoles particulières ? » Quant à la FCPE,
elle renouvelle son opposition : « Tout en
affirmant la nécessité d’éduquer aux
principes laïques, (le rapport Stasi)
envisage d’exclure ceux-là mêmes qui
devraient bénéficier de cette éducation
et en somme de sanctionner les
victimes… Ainsi, il renvoie celles et
ceux qui souhaiteraient exprimer leurs
convictions sans volonté de prosélytisme
vers des écoles privées confessionnelles
qui constitueraient alors le seul espace
de liberté. C’est dénier à l’école
publique son rôle éducatif, l’obligation
qu’elle a d’accueillir tous les jeunes
sans distinction… La proposition d’une
loi interdisant également les signes
d’engagement politique, philosophique ou
pour une cause particulière porte en
germe une restriction des droits des
lycéens, droits inscrits dans la loi
d’orientation pour l’éducation et qu’il
faut préserver… Si le rapport pose
clairement la question sociale, en
revanche une loi interdisant les signes
« ostensibles » dans la seule école
publique ne règle en rien les défis et
les enjeux de l’intégration et du
respect des populations issues de
l’immigration dans une société laïque
permettant à tous de vivre ensemble ».
http://www.liberation.fr/page.php?Article=165132
http://www.fcpe.asso.fr/article.aspx?id=325