L’ambassadeur d’Allemagne a pris la parole ce samedi 6 décembre au Deutschlehrertag, le colloque des germanistes, pour donner un message d’espoir aux professeurs d’allemand présents.
Il a affirmé que le développement de la langue du partenaire est devenu une priorité et un sujet recurrent lors des rencontres de Chirac et Schröder. Les deux chefs d’état se sont prononcés publiquement et à plusieurs reprises pour le développement de la langue du partenaire dans chacun des pays. Les relations franco-allemandes sont fortes et doivent le rester sur tous les plans. Aujourd’hui, les gouvernements sont proches comme jamais auparavant. Ce serait absurde que le peuple ne suive pas ce mouvement parce que les connaissances linguistiques ne le permettent pas. Une petite élite qui parle allemand en France ou le français en Allemagne n’est pas suffisante. L’augmentation du nombre des apprenants dans les deux pays n’est pas une fin en soi. Nous devons préparer l’Allemagne et la France à l’Europe de demain. L’allemand et le français – tous les deux en regression dans le pays partenaire – ont besoin de mesures concrètes pour inverser la tendance négative. L’ambassadeur souligne: des relations particulières exigent des mesures particulières. Le Traité de L’Elysée n’existe avec aucun autre pays. L’allemand ne devrait donc pas être sur le même plan que les autres langues. De manière générale, les langues méritent davantage de considération et d’importance. L’augmentation des coéfficients au bac irait dans ce sens. L’Européen de demain devrait parler deux, trois ou encore plus de langues. Nous devons au moins lui en donner la possibilité.
Résumé du discours (en allemand):
http://www.ac-versailles.fr/pedagogi/allemand/prof/p-info/botschaft.htm
Discours intégral en pdf (9 pages – en allemand):
http://www.amb-allemagne.fr/Nouveau/media/deutschlehrtag061203.pdf
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