Certains
l’attendaient au tournant, cette nouvelle E.A.F. L’inspection générale a
perçu le signal mais constate l’échec de ceux qu’elle présente comme des
adorateurs du bachotage : « il s’agit d’une contestation.. qui vise plus
l’esprit des programmes de première que les modalités de l’EAF… C’est
l’esprit même de l’épreuve qui est contesté, le principe d’un exposé
répondant à une question qui impose au candidat de sortir du moule d’une
leçon apprise pour prendre le risque – mesuré – d’une lecture qui ne soit
pas parasitée par le souvenir contraignant d’une explication entendue en
classe. Dans la pratique.. ces intentions ne semblent guère avoir été
suivies ».
Pourtant l’EAF aura été féconde en difficultés. D’abord pour son
organisation administrative : le rapport signale la lourdeur du traitement
des descriptifs, les difficultés pour organiser les oraux, l’improvisation
du travail administratif. Le rapport ne manque pas de souligner les
difficultés des examinateurs : nombre de candidats exagéré (jusqu’à 20 par
jour !), procédures lourdes, questionnaires interminables…
La nouvelle EAF aura été également un peu décevante dans sa préparation.
L’Inspection relève les difficultés des enseignants à saisir les notions de
séquence, de problématique, d’objet d’étude. « L’élaboration des
descriptifs a été source d’interrogations et d’inquiétudes ». Elle
constate un certain conservatisme dans le choix des oeuvres
« l’enseignement cette année encore a continuer sur des massifs
traditionnellement incontournables » : Rabelais, Montaigne, La Fontaine,
Molière, Rousseau, Voltaire etc. Par contre les questions posées aux
candidats ont été généralement très pertinentes.
Finalement l’Inspection estime que « la session s’est déroulée de
manière satisfaisante » et qu’il « paraît peu judicieux de revenir au
système antérieur » mais suggère quelques améliorations : simplifier le
dispositif et les documents à renseigner par les examinateurs, adopter un
modèle unique de descriptif, supprimer la seconde question, envisager
quelques allégements de programme particulièrement en série L.
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