Rapport de l’IGAENR
L’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale propose 4 études différentes dans son rapport annuel. Nous nous sommes particulièrement intéressés au chapitre sur l’organisation du système éducatif. L’IGAENR est consciente du malaise entre l’administration et les enseignants. Elle suggère donc de « spécifier plus nettement certains points essentiels du » contrat » entre l’Éducation nationale et ses enseignants ». Les inspecteurs préconisent par exemple la rédaction d’un code déontologique des enseignants. Ils recommandent plus de souplesse dans l’utilisation des professeurs : 10 % du temps de service des enseignants pourrait être « laissé à l’appréciation du personnel d’encadrement de sorte qu’il puisse demander aux enseignants d’assurer à tel moment un suivi pédagogique plus individualisé des élèves ».
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/brp/notices/034000127.shtml
Le rapport de la Cour des comptes
Le rapport est maintenant en ligne. Très critique envers l’enseignement scolaire, il préconise de sérieuses « adaptations ». La Cour remarque que « entre 1990 et 2001, dans un contexte marqué par l’évolution à la baisse de la démographie scolaire, 31 000 emplois supplémentaires ont été créés au profit de l’enseignement scolaire ». Elle regrette que les moyens dégagés par la baisse des effectifs soient utilisés pour faire baiser le nombre d’enfants par classe alors que « les recherches actuellement disponibles sur cette question concluent, au contraire, à l’absence d’effets significatifs et mesurables d’une politique de réduction de la taille des classes ». La Cour regrette également que par« l’absence d’utilisation conjuguée de ses différents outils d’évaluation, le ministère de l’éducation nationale n’a pas véritablement les moyens d’apprécier la plus value qu’il apporte aux élèves au cours de leur cursus de formation, ni d’identifier clairement les facteurs qui concourent à l’efficacité de l’école ».
Ainsi recommande-t-elle des économies en réformant les modalités de remplacement des enseignants « afin de réduire le sous-emploi manifeste des enseignants affectés en zone de remplacement » et en encourageant la bivalence des enseignants. La Cour estime aussi qu’il convient de développer l’autonomie des établissements.
http://www.ccomptes.fr/Cour-des-comptes/publications/rapports/systeme-educatif/SYSTEME_EDUCATIF_20-03-03_JO1.pdf
http://www.adobe.fr/products/acrobat/readstep2.html
Le ministre d’accord avec la Cour des comptes
Luc Ferry et Xavier Darcos ont tenu à manifester leur accord avec les deux principales analyses du rapport de la Cour des Comptes (voir L’Expresso du 4 avril). « Le ministère partage le constat de la Cour quant à l’attention excessive portée aux logiques quantitatives centrées sur l’accroissement des moyens. Cette situation se traduit par une insuffisante capacité d’évaluation du système éducatif et une déficience du pilotage sur le plan qualitatif… Le développement de l’autonomie des établissements scolaires, dans le cadre d’une démarche de qualité vers les usagers, permettra de répondre aux besoins réels qui s’expriment localement, de renforcer le dialogue autour de l’Ecole et de libérer le dynamisme des acteurs ».
http://www.education.gouv.fr/actu/element.php?itemID=2003441241
La réforme des IUFM
Le ministre a présenté au conseil des ministres les grands axes de la réforme de la formation des maîtres. Le premier objectif du ministre est de « recentrer la formation des maîtres sur les connaissances qu’ils auront à enseigner » et s’inscrit dans une logique disciplinaire. Pour ce faire les concours seront modifiés. Une seconde priorité vise à » mieux préparer les enseignants à leur futur métier en développant l’alternance entre la pratique de la classe et la formation théorique ». Pour cela les périodes de stage seront augmentées en seconde année et « l’observation de la pratique de la classe constituera l’élément principal de la validation de la formation professionnelle. L’actuel mémoire professionnel sera redéfini dans cette perspective ». Cette réforme est donc très en retrait par rapport au récent rapport Septours – Gauthier qui envisageait la suppression des IUFM mais elle affaiblit la formation théorique délivrée en IUFM. Le sort qui est fait au mémoire professionnel l’illustre.
Dans un communiqué le SNUIPP a rappelé que « le métier ne peut se réduire à une formation sur le tas ». Quant au SGEN il estime que les propositions du ministre sont « affligeantes » : « la formation se cantonnerait au domaine strictement disciplinaire réduisant le métier d’enseignant à la bonne application des programmes… Le ministère de l’Education nationale redeviendrait-il le ministère de l’Instruction publique ? »
Dans une page spéciale ouverte sur son site, Jacques Nimier réfléchit sur les difficultés à réformer les IUFM. » L’enjeu est de taille et explique la dureté de la confrontation et de toute réforme. En effet elle ne touche pas à des « connaissances », seulement, mais à des conceptions de « la connaissance » (savoir tout fait ou à construire continuellement), de la relation maître/élève (quelqu’un qui instruit un autre ou quelqu’un qui aide, organise…), de ce qu’est un formateur (un modèle ou un aide, un organisateur), du rôle du maître dans une classe (« instruire » ou « instruire et éduquer ») ». Réponse du ministre au conseil du 9 avril.
http://www.education.gouv.fr/actu/element.php?itemID=2003491524
http://www.education.gouv.fr/rapport/iufm03.pdf
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_030409144626.n5bdo3st.html
http://perso.wanadoo.fr/jacques.nimier/formation_des_maitres.htm
Débats, oppositions et réforme
Luc Ferry a annoncé le calendrier du débat sur l’école qui durant un an préparera une réforme proposée au parlement au printemps 2004. A partir du 28 avril, le ministre rencontrera en régions des chefs d’établissement, des enseignants, des parents, des jeunes, et des politiques. La réforme modifiera la loi d’orientation de 1989.
Dans une tribune donnée au Monde du 21 avril, les secrétaires de la FSU, CGT, Unsa Education, Faen et SGEN, manifestent leur opposition aux projets ministériels : « nous ne voyons pas quelles sont les améliorations recherchées ; en revanche, nous voyons les risques : disparition de certaines missions et de certains personnels, accroissement des inégalités, privatisation ouverte ou larvée de certains services. Et nous ne voulons pas d’un service public d’éducation dont la trame se déliterait progressivement pour aller vers un système à l’anglaise. Les premières victimes en seraient les jeunes et leur égal accès à ce droit fondamental qu’est l’éducation ».
La grève continue à paralyser les écoles de La Réunion et semble reprendre dans le 93.
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3226–317754-,00.html
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3232–317565-,00.html
Le foulard islamique et l’école
L’actualité nous rappelle que la question du foulard islamique reste d’actualité. Dans les établissements un avis du Conseil d’Etat du 27 novembre 1989 a statué ( http://www.conseil-etat.fr/ce/rappor/index_ra_cg03_01.shtml
) : » dans les établissements scolaires, le port par les élèves de signes par lesquels il entendent manifester leur appartenance à une religion n’est pas par lui-même incompatible avec le principe de laïcité, dans la mesure où il constitue l’exercice de la liberté d’expression et de manifestation de croyances religieuses, mais.. cette liberté ne saurait permettre aux élèves d’arborer des signes d’appartenance religieuse qui, par leur nature, par les conditions dans lesquelles ils seraient portés individuellement ou collectivement, ou par leur caractère ostentatoire ou revendicatif, constitueraient un acte de pression, de provocation, de prosélytisme ou de propagande, porteraient atteinte à la dignité ou à la liberté de l’élève ou d’autres membres de la communauté éducative, compromettraient leur santé ou leur sécurité, perturberaient le déroulement des activités d’enseignement et le rôle éducatif des enseignants, enfin troubleraient l’ordre dans l’établissement ou le fonctionnement normal du service public »..
S’appuyant sur deux circulaires ministérielles des 12/12/1989 et 20/9/1994, le Guide juridique du chef d’établissement (publié par le ministère) semble plus restrictif : « est donc répréhensible et relève de procédures disciplinaires le fait d’arborer « des signes d’appartenance religieuse qui, par leur nature, par les conditions dans lesquelles ils seraient portés individuellement ou collectivement, ou par leur caractère ostentatoire ou revendicatif » porteraient atteinte :
– au pluralisme (les élèves ne peuvent commettre des actes de pression ou de provocation constitutifs de prosélytisme ou de propagande religieux ;
– à la dignité ou à la liberté de l’élève ou d’autres membres de la communauté éducative ;
– aux impératifs de santé et de sécurité en vigueur dans l’établissement (le port d’un signe religieux n’exempte pas les élèves du respect des règles applicables en la matière ; il ne saurait compromettre ni leur santé, ni leur sécurité). C’est en ce sens que le Conseil d’État considère que « le port (du) foulard (islamique) est incompatible avec le bon déroulement des cours d’éducation physique et sportive » .
– au bon déroulement des activités d’enseignement ». Le guide rappelle que les enseignants peuvent « exiger des élèves le port de tenues compatibles avec le bon déroulement des cours, notamment en matière de technologie et d’éducation physique et sportive » et que les élèves ne peuvent valablement refuser de suivre certains enseignements obligatoires au seul motif qu’ils seraient contraires à leurs convictions religieuses.
Cependant la jurisprudence administrative a cassé des décisions hâtives d’exclusion qui ne respectaient pas l’avis du Conseil d’Etat. L’Etat de droit ne peut revenir sur le droit des enfants, de tous les enfants, à une éducation. Ce droit là appartient, comme la laïcité, à l’héritage républicain.
http://www.conseil-etat.fr/ce/jurispa/index_ju_aj9507.shtml
http://www.education.gouv.fr/sec/chefdet/default.htm
http://www.al-muslimah.com/
Réorganisation au ministère
Le J.O. du 8 avril publie plusieurs décrets qui réorganisent les services centraux de l’éducation national. Ainsi « la direction des personnels, de la modernisation et de l’administration.. coordonne la mise en oeuvre de la politique de décentralisation du ministère ».
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MEND0300682D
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MEND0300683A
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MEND0300684A
Retraites
Le rapport de la Cour des comptes sur les retraites des fonctionnaires est maintenant disponible en ligne. Le 16 avril, le ministre de la Fonction publique a donné les premiers éléments de la réforme des retraites.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/brp/notices/034000168.shtml
http://fr.news.yahoo.com/030417/5/35in3.html
http://www.retraites.gouv.fr/
Grèves
Alors que la grève s’essouffle à La Réunion, elle redémarre en Ile-de-France. Dans le 93, un collectif départemental a ouvert un site.
http://www.reseaudesbahuts.lautre.net/
Luc Ferry répond aux grévistes
Libération du 29 avril rend compte des échanges entre le ministre et des grévistes en Picardie. A un conseiller d’orientation psychologue qui craint de ne plus être présent dans son établissement, le ministre répond un bref : « Mais si. ». A un militant syndical, il affirme que les personnels techniques « feront aussi partie de la communauté éducative » Pour Luc Ferry « Les journaux ont écrit des bêtises ».
http://www.liberation.fr/page.php?Article=106954
Les parents s’inquiètent des grèves
C’est à La Réunion le mouvement de grève est le plus important, avec de nombreux collèges, lycées et écoles fermés, mais il est aussi bien présent en métropole. A quelques semaines des examens, les parents s’inquiètent. La PEEP dénonce « l’injustice grave qui est faite aux élèves dont les internats ou les établissements sont fermés suite à ces nombreux mouvements, certains de ces élèves étant dans l’impossibilité de préparer leurs examens dans des conditions normales ». Quant à la FCPE elle souligne que « les opérations » Ecole Morte » doivent conserver un caractère exceptionnel pour être crédibles et comprises et acceptées par les parents.. Nous ne pouvons pas soutenir des actions qui porteraient atteinte aux objectifs de notre mobilisation en donnant des arguments aux adversaires du service public ». L’intersyndicale FSU, CGT, CFDT, UNSA et FAEN appelle à une journée de grève le 6 mai pour protester contre la politique gouvernementale. La FCPE soutient ce mouvement.
http://www.peep.asso.fr/Flash03/flash10.htm
http://www.fcpe.asso.fr/article.aspx?id=254
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_030411154025.rd0zzanu.html
Votes négatifs sur la délocalisation du CNDP
Le comité technique paritaire (CTP) et le comité technique paritaire commun du CNDP étaient convoqués le 28 avril pour se prononcer sur la délocalisation à Chasseneuil-du-Poitou du CNDP. Les deux assemblées ont émis des votes négatifs. L’intersyndicale demande un moratoire sur la mesure de délocalisation annoncée par le gouvernement.
http://www.nodeloc.net
Une loi pour le jumelage des écoles européennes
Selon une dépêche AFP, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture une loi systématisant le jumelage des écoles françaises avec les écoles européennes.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_030402161820.mwmq8h0x.html
L’Unicef compare les systèmes scolaires
L’Unicef publie une étude, réalisée par l’Innocenti Research Centre, sur les inégalités dans les systèmes scolaires des pays riches. S’appuyant sur des enquêtes internationales, comme PISA, elle souligne les inégalités entre pays : la Corée du Sud, le Japon, la Canada, la Finlande, le Royaume-Uni ont de bien meilleurs résultats que les Etats-Unis, l’Allemagne ou les pays européens méditerranéens; la France étant dans une position médiane (mais après la république tchèque ou l’Irelande). Comment expliquer ces écarts ? Le rapport établit qu’il n’y a pas de lien entre l’efficacité du système et le nombre d’élèves par classe ou les dépenses d’éducation. Par contre il y a bien un lien entre le niveau social, économique et culturel des parents et les résultats des enfants.
http://www.unicef-icdc.org/cgi-bin/unicef/download_insert.sql?PDFName=repcard4e.pdf&ProductID=340&DownloadAddress=/publications/pdf/repcard4e.pdf
La France médiocre en lecture
Avec des résultats juste moyens, la France se classe après la Suède, l’Angleterre, les Pays-Bas, les Etats-Unis, l’Allemagne, ou la Bulgarie dans une évaluation internationale PIRLS des capacités de lecture des jeunes de CM1. Douze pays font mieux qu’elle, y compris des pays à plus faible PIB. Les points faibles concernent particulièrement les textes narratifs et les questions ouvertes. Par contre la France se distingue par le faible écart de résultats entre les sexes. Une nouvelle étude aura lieu en 2006.
ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0322.pdf
Encore l’antisémitisme à l’Ecole
Le 4 avril, une école juive a été victime d’un début d’incendie à Epinay-sur-Seine (93). La veille, un restaurant casher de la même commune avait été également incendié. A deux pas d’Epinay, à Saint-Denis, c’est l’Université Paris 8 qui porte plainte contre l’Union générale des étudiants tunisiens accusée d’avoir organisé dans l’université une exposition antisémite. Enfin à Montereau-Faut-Yonne (77) des inconnus ont inscrits des slogans antisémites accompagnés de croix gammées dans les locaux de l’école Jules Ferry.
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_030404171641.asvdpynk.html
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_030404162418.8v5j2hpr.html
http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_emploi_030404181400.pfm8c98m.html
L’Express éclaire « le tableau noir de l’antisémitisme »
L’Express du 11 avril l’affirme : « un vent mauvais de propos et d’actes antisémites… souffle sur les cours de récré, les préaux voire dans les classes ». Le magazine donne quelques exemples particulièrement révoltants : tombes juives profanées par des élèves, enfants juifs battus et insultés, propos antisémites dans les devoirs etc. Comment l’école de la République en est-elle arrivée là ? Par laxisme et peur de représailles affirme une enseignante. La vague antisémite ne concerne pas que l’école et le dossier de L’Express fournit des chiffres et des exemples. S’agit-il d’un « nouvelle judéophobie » ou d’une intégration ratée ? Le dossier de L’Express montre que le pacte républicain est en danger.
http://www.lexpress.fr/Express/Info/France/Dossier/juifsfr/dossier.asp
24ème Université d’été de la communication à Hourtin
Au moment où un nouvel ordre mondial se construit, où l’Europe s’élargit, où la France se décentralise, l’université d’été d’Hourtin choisit comme thème central celui des identités. Hourtin sera cette année encore, du 25 au 29 août, un lieu de rencontres et d’échanges pour tous les acteurs des nouvelles technologies y compris dans l’éducation. L’avant-programme des journées sera disponible fin mai.
http://www.crepac.com
Ecole et redistribution sociale
Avec un montant de 84 milliards d’euros, les dépenses de formation initiale représentent » l’un des mécanismes les plus importants de la redistribution des revenus » (par comparaison les prestations familiales pèsent 24 milliards). Un rapport du CERC l’effet redistributif des dépenses d’éducation. Il note d’abord que les dépenses d’éducation évoluent plus vite que le PIB depuis 1993 et qu’elles se situent un peu au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE (sauf pour le supérieur). Certes le système scolaire apparaît toujours socialement discriminatoire : à 16 ans, 84% des enfants de cadres supérieurs sont en lycée, 68% des enfants de professions intermédiaires contre 36% des enfants d’ouvriers. Par contre 40% de ceux-ci sont en professionnel ou en apprentissage contre 7% des enfants de cadres supérieurs. De ce fait, les dépenses d’éducation bénéficient nettement aux familles les moins aisées pour le primaire et le secondaire (les 30% les moins riches en consomment 56% contre 8% pour les 30% les plus riches).
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/brp/notices/034000148.shtml
L’académie de Créteil sous les feux d’un rapport officiel
Le Monde du 23 avril rend public des extraits d’un rapport officiel, mais confidentiel, de l’Inspection générale sur l’académie de Créteil. Le portrait est sombre : faibles résultats aux examens, fuite des élèves et des enseignants vers d’autres académies, incivilités « banales », absentéisme. Le rapport évoque « l’extraordinaire fragilité de l’édifice et la lassitude qui s’y sinstalle ». Mais, à contrario à certains récits médiatiques, il ne stigmatise pas l’académie mais révèle le cumul d’écueils particuliers : familles défavorisées (la moitié des élèves dans le 93) et importance des non francophones. Le rapport appelle à des mesures particulières telles la création d’un recrutement local de façon à stabiliser les équipes pédagogiques.
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3226–317800-,00.html
http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3226–317801-,00.html