L'actualité de la semaine (du 4 au 11 mars 2022) 

Présidentielle

Macron veut s'appuyer sur les professeurs pour transformer le système

Après le meeting de Poissy, l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron précise les orientations du candidat. Notamment sur la part donnée aux entreprises dans la formation des élèves au collège. Et sur l'évolution du métier enseignant. Car E Macron veut s'appuyer sur eux pour ses réformes. Un indice supplémentaire que son "grand chantier" pour l'école n'est peut-être encore qu'une ébauche...

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Quelle école Macron inscrit-il dans son programme électoral ?

La jeunesse et l'Ecole sont inscrits en premier dans le programme présenté par Emmanuel Macron le 3 mars dans sa "Lettre aux Français". Le candidat promet des enseignants "plus libres, plus respectés et mieux rémunérés". Des promesses qui tombent au bout de 5 années d'exercice du pouvoir. Et qui sont à décrypter au regard de ce que l'on sait des intentions du président de la République.

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E. Macron veut poursuivre ses réformes scolaires

Des établissements plus autonomes, en lien avec les entreprises, c'est ce qu'Emmanuel Macron a présenté lors de son premier meeting de campagne à Poissy le 7 mars. On retiendra l'importance accordée aux fondamentaux, l'annonce du retour des maths dans le tronc commun au lycée et la fausse annonce des 30 minutes quotidiennes de sport à l'école primaire. Globalement, le candidat Macron met à son programme les classiques de la droite sur l'Ecole. Et il continue l'évolution de l'Education nationale lancée par JM Blanquer.

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La réforme des retraites sera inscrite au programme d'E Macron

On la croyait enterrée. L'élection présidentielle est l'occasion pour Emmanuel Macron de remettre en selle la réforme des retraites. Sur RTL le 10 mats, Gabriel Attal a annoncé que l'âge de départ en retraite sera progressivement repoussé à 65 ans. Une retraite minimum sera fixée à 1100 euros par mois pour des années complètes. G Attal a annoncé la suppression des régimes spéciaux, si E Macron est réélu, citant en exemple les régime de la SNCF ou d'EDF. "Nous ne devons pas abandonner l'idée d'un régime universel" a précisé le même jour R Ferrand. "L'idée c'est que les principaux régimes de retraite disparaissent". La formule semble bien inclure le régime des fonctionnaires. Pour R Ferrand, "il nous faut collectivement travailler plus afin de financer notre modèle social, notre éducation, notre système de santé, nos armées". En 2019 l'annonce de la réforme des retraites avait conduit à une grève historique des enseignants. Compte tenu de leur niveau de salaire, qui n'augmente qu'en toute fin de carrière, la réforme se traduisait par une baisse des retraites d'environ un quart. Le gouvernement avait promis une revalorisation salariale pour pouvoir maintenir les retraites des enseignants à leur niveau. Cette revalorisation n'a pour le moment concerné que la moitié des enseignants et dans des proportions très minimes. Dans son rapport sur les politiques budgétaires à venir, la Cour des Comptes a clairement inscrit la nécessité d'une réforme des retraites avec alignement des régimes. Ce scénario est donc bien relancé. Les enseignants pourraient en être les premières victimes.

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E Macron veut étendre les dédoublements

Selon Les Echos, E Macron devrait inscrire à son programme l'extension des dédoublements à l'ensemble des niveaux de l'éducation prioritaire. "L'extension des dédoublements sera coûteuse et compliquée à concrétiser", explique Les Echos. "Pour la mettre en oeuvre, le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, avait réaffecté des postes de maîtres supplémentaires créés sous le quinquennat Hollande . Cette fois, cette réserve n'existe plus. Il faudrait donc recruter des enseignants et, pour les collectivités locales, trouver encore des moyens de pousser les murs". Si E Macron étend cette mesure aux Ce2, Cm1 et Cm2 ce sont près de 17 000 postes qu'il faudra créer. Et la facture sera lourde aussi pour les communes. En effet les dédoublements décidés en 2017 ont souvent accaparé les locaux disponibles. Le bilan réalisé par le ministère de l'Education nationale montre que les dédoublements du quinquennat Macron ont finalement eu peu d'effets positifs. Si les élèves des classes dédoublées font de véritables progrès en CP et en CE1, ceux ci ne se détachent pas vraiment entre classes dédoublées et classes à composition identiques mais non dédoublées. Les élèves d'origine sociale équivalente mais non scolarisés en éducation prioritaire ont vu leur niveau progresser dans la même proportion, alors qu'ils sont dans des classes non dédoublées. Par ailleurs l'écart entre l'éducation prioritaire et les écoles hors éducation prioritaire ne s'est pas réduit.

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Pécresse : Une "Journée des héros français" à l'école

C'est une des mesures proposées par Valérie Pécresse dans un entretien donné à La Croix. " Je souhaite que dans chaque matière, on puisse parler de nos grands héros et héroïnes d’hier et d’aujourd’hui. Notre jeunesse a besoin de figures d’exemplarité et de retrouver la fierté de la France et de son histoire. Refaire aimer la France est un sujet majeur pour l’école", explique t-elle, donnant une autre orientation à l'enseignement de l'histoire. La candidate LR a confirmé ses propositions antérieures. D'abord la création de Charters Schools : " Là où se concentrent les difficultés, j’expérimenterai, hors carte scolaire, des écoles publiques, gratuites, 100 % innovantes, avec un ­projet pédagogique spécifique. Les élèves signeront une charte d’engagement. Les professeurs seront recrutés sur la base du volontariat, en marge du système de mutation ordinaire basé essentiellement sur l’ancienneté. Si ce dispositif fonctionne, nous l’étendrons". Ensuite le recrutement de 10 000 contractuels enseignants. " Je veux également encourager les ­secondes carrières, après reconversion, en créant des contrats de mission éducative de cinq ans, avec un salaire qui tienne compte du parcours professionnel antérieur." Elle confirme aussi des classes de 6ème spéciales pour les élèves en retard et l'apprentissage dès 14 ans.

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Présidentielle : A la Rencontre OZP, seul le PS a fait le déplacement...

Mercredi 9 mars, l’Observatoire des Zones Prioritaires (OZP) organisait une rencontre avec les représentants des candidats aux élections présidentielles. Une habitude acquise des précédentes élections présidentielles. Cette année, les équipes d’Anne Hidalgo, de Yannick Jadot, de Jean-Luc Mélenchon, de Valérie Pécresse, de Fabien Roussel et d’Emmanuel Macron étaient conviées. Pourtant, seul Yannick Trigance, de l’équipe d’Anne Hidalgo a répondu présent. Une situation déplorée par Marc Douaire, président de l’association. Mais cela n'a pas empêché les échanges sur l'avenir de l'éducation prioritaire. Et la promesse d'Assises nationales de l'éducation prioritaire, si Anne Hidalgo l'emporte...

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Présidentielle : Le vote enseignant se distingue

"Les fonctionnaires ne votent plus automatiquement à gauche, et ce depuis quelques années", rappelle Laurent Frajerman. "Pourtant dans toute l’Europe, les recherches sociologiques ont montré l’existence d’un « ethos de service public », c.a.d. d’une culture professionnelle et politique qui s’appuie sur un ensemble cohérent de valeurs donnant « sens à leur mission : neutralité, égalité, défense de l’intérêt général », principes éthiques conjugués au « désir d’avoir un travail socialement utile ». En conséquence, les agents du service public accordent une plus grande importance « à ce qui est bénéfique aux autres et à la société, aux principes de responsabilité et d’intégrité et considèrent moins souvent l’argent et les hautes rémunérations comme les finalités ultimes de la vie professionnelle » . Jusque-là, cette culture spécifique trouvait son débouché politique à gauche, dans ses différentes composantes. Ce n’est plus le cas". Mais les enseignants se distinguent encore des autres fonctionnaires. " Les enseignants sont plus politisés (ils sont plus nombreux à déclarer une préférence partisane) et nettement plus à gauche que les autres fonctionnaires. Les enseignants sont particulièrement réfractaires à l’extrême droite. En 2007, 3 % d’entre eux indiquent qu’ils auraient pu voter pour Jean-Marie Le Pen. Dix ans plus tard, Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan récoltent le même score".

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L'APHG envoie une "adresse" aux candidats

"L’Histoire n’est pas un roman – noir ou rose – y compris lorsqu’elle explore le passé de la France ou de l’Europe. C’est une discipline exigeante dont la pratique nécessite de ses producteurs comme des professeurs qui l’enseignent probité, nuance et maîtrise de la complexité. La Géographie ne saurait être réduite à un enseignement de problématiques économiques ou à la connaissance minimale d’une identité territoriale sans aucun lien avec la recherche universitaire", rappelle l'Association des professeurs d'histoire géographie (APHG) dans une "adresse" aux candidats . L'APHG rappelle aussi que "L’Histoire – et la Géographie – ne sont pas des « boîtes à outils » ou des « carquois » à l’usage des affrontements politiques. Il est en effet très facile d’utiliser, dans les actuels débats pour la présidentielle, tels ou tels événements historiques comme autant de flèches tirées contre l’adversaire. Mais l’Histoire ne peut se réduire à un arsenal d’arguments ou de slogans pour politiques, « politistes » et « communicants » en mal de coups d’éclats". Du coup, l'APHG leur demande des aménagements dans les programmes : "Une réorientation des programmes de Géographie qui devront faire une plus grande place qu’aujourd’hui à l’Europe... Une réorientation des programmes d’Histoire qui devront traiter une part plus importante des événements à l’échelle européenne : c’est déjà le cas avec l’étude du christianisme médiéval, de la Renaissance, des Lumières, de la Révolution française ou du mouvement libéral qui la suit. Il faudra amplifier cette tendance. Il faudra aussi, et surtout, ne pas jeter un voile pudique sur les divisions des peuples européens". Et l'association demande aussi "une revalorisation du statut du professeur d'histoire-géographie qui passe comme pour les collègues des autres disciplines, par une augmentation des salaires, tombés aujourd’hui scandaleusement bas".

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L'enquête sur L Bigorgne a t-elle été bâclée ?

C'est la thèse défendue par Mediapart qui relève des pistes abandonnées par l'enquête. Président de l'Institut Montaigne, ami d'E Macron, inspirateur des réformes Blanquer, L Bigorgne a été mis en examen le 25 février pour "administration de substance nuisible" après avoir mis de l'ecstasie dans le verre d'une collaboratrice. Aucune charge sexuelle a été retenue contre lui. Or , sur RMC, cette collaboratrice rapport des faits troublants. Pour elle les faits sont "sous qualifiés" et les intentions sexuelles ne font aucun doute. Elle avait déjà été alertée en septembre quand L Bigorgne lui avait proposé de la cocaïne. A l'automne dernier, selon le Huffington , il aurait glissé de l'ecsatsy dans le verre de sa compagne. L Bigorgne passe devant le tribunal correctionnel le 10 mars.

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L'affaire Bigorgne rebondit

Le procès de Laurent Bigorgne, proche d'E Macron et ex président de l'Institut Montaigne, devait avoir lieu le 10 mars. Il est repoussé au 10 novembre 2022. L Bigorgne a reconnu avoir mis de l'ecstasy dans le verre d'une collaboratrice. Il aurait aussi reconnu consommer de la cocaïne et qu'il avoir fait drogué aussi sa compagne à son insu. Malgré des SMS à caractère sexuels envoyés à sa victime le juge n'avait pas retenu des intentions sexuelles à la tentative de L Bigorgne. Sa victime a porté plainte contre le directeur de la police judiciaire et la procureure de Paris  pour "obstruction à la manifestation de la vérité" et "faux". Selon elle ces deux personnes sont intervenues pendant la garde à vue de L Bigorgne pour réduire les charges retenues contre lui. Selon l'avocat de la victime des actes ont été faits et ne figurent pas dans l'enquête. Ce procès est en train de se transformer en une affaire politique concernant un ami du président.

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Le CICUR demande une "grande consultation" sur l'Ecole

Le CICUR, un collectif interrogeant le curriculum français, invite les candidats à la présidentielle "à ouvrir, dans les 100 jours suivant l’élection, une grande consultation démocratique sur ce que l’ École doit enseigner aux élèves pour les préparer aux défis du 21e siècle. Ce débat sera piloté par une instance indépendante qui devra en transmettre les conclusions au gouvernement et au parlement. Il sera suivi d’un référendum destiné à inscrire dans un bloc de constitutionalité les finalités de notre Ecole et de notre politique des savoirs, puis traduit en dispositions législatives et réglementaires". Pour le Cicru, "il est urgent de définir "ce que notre société estime indispensable d’apprendre à l’École, à partir de finalités qui seront d’abord à « expliciter »; les savoirs et leurs mises en oeuvre pédagogique et didactique capables de susciter l’intérêt et l’engagement des élèves à court et à long terme ;  les organisations disciplinaires et interdisciplinaires des enseignements".

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Orientation : Les régions demandent une pleine compétence

"Les jeunes doivent pouvoir compter sur l'accompagnement de la région dès la première année au collège (via les premières informations sur l’orientation professionnelle), puis au lycée afi n de préparer leur entrée dans la vie professionnelle". Alors que le candidat E Macron veut confier l'éducation à l'orientation au collège aux entreprises, l'Association des régions de FRance demande dans un Livre blanc d'en être chargée. Les régions veulent aussi davantage de pouvoir dans les lycées. Elles revendiquent le transfert des gestionnaires, décidé récemment par la loi 3DS, et la modification de la gouvernance des lycées avec un président de CA qui ne serait plus le proviseur mais une personnalité extérieure au lycée. Elles veulent aussi "sécuriser l'enseignement immersif des langues régionales", un sujet qui les a longtemps opposées à JM BLanquer.

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Le CNAL demande un contrôle préfectoral renforcé sur les écoles hors contrat

"On est attaché à la liberté d'enseignement mais nous sommes vigilants à ce que chaque enfant bénéficie des connaissances et des valeurs républicaines". Le 9 mars, Remy-Charles Sirvent, secrétaire général du Cnal, présentait une enquête sur les établissements hors contrat.  Basée sur les rapports d'inspection de ces écoles par les services de l'Education nationale, du moins sur les rapports que l'Education nationale a bien voulu céder, l'étude est sévère pour ces écoles. Le Cnal extrait des rapports les lacunes dans la formation des élèves mais aussi des enseignements "réactionnaires". Le CNAL demande un contrôle des écoles hors contrat calqué sur la loi sur l'instruction en famille. Et notamment d'autoriser les préfets à fermer les écoles hors contrat. Une préconisation qui se heurte à la liberté d'enseignement et au succès de  ces écoles.

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Droits des femmes

Egalité femmes - hommes : Un problème aussi à l'Education nationale

L'Ecole devrait être à l'abri des inégalités de genre. A la fois parce que ses valeurs y poussent. Et aussi parce que les femmes y sont très majoritaires. Pourtant il n'en est rien. La place des femmes est liée à leur position hiérarchique. Et leur rémunération reste inférieure à celle des hommes. L'égalité entre les femmes et les hommes reste à construire à l'éducation nationale.

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Jacques Gleyse : Le genre de l'école

Où en est-on de l'égalité filles - garçons dans l'école française ? Jacques Gleyse (LIrdef université de Montpellier) publie un ouvrage qui fait le point sur cette question (Le genre de l'école (L'Harmattan). Pour lui, la mixité mise en place dans le système éducatif ne correspond pas à l'égalité des chances ni à l'égalité de traitement des élèves filles et garçons. Les stéréotypes de genre restent très actifs à l'école. Ils se posent jusque dans les contenus disciplinaires. C'est ce qu'il explique.

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Marie-Mélanie Dumas : Le combat contre les inégalités de genre commence dans le cour de l'école

À l’école élémentaire Jean Le Bail de Limoges, les élèves de cycle trois repensent l’espace de la cour de récréation. Un espace où habituellement filles et garçons ne se mélangent pas, un espace où généralement ces derniers occupent la grande majorité de l’espace, les filles se contentant de rester sur les abords. Dans cette école REP de quatorze classes, qui accueille 220 élèves, les élèves de Marie-Mélanie Dumas travaillent sur la notion d’égalité filles-garçons et sur ce qu’elle signifie concrètement dans une cour de récré.  « Égalité filles-garçons », c’est le nom du projet qui a permis un partenariat solide avec l’éducatrice du quartier ainsi que le collège du REP.

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Une intersyndicale appelle à la grève pour l'égalité femmes - hommes

" Les femmes représentent 73% des personnels dans l’Éducation nationale mais leur salaire net moyen demeure aussi inférieur à celui des hommes de 15%", rappellent les syndicats Sud, CGT et FSU dans un communiqué commun. " Nos organisations FSU, CGT et SUD éducation appellent à faire du 8 mars une grande journée de grève et de lutte pour les droits des femmes, dans le secteur de l’éducation". Les syndicats demandent des mesures de rattrapage salarial des femmes, une formation des personnels aux stéréotypes sexistes, "une véritable éducation à l'égalité, à la sexualité et contre les stéréotypes sexistes" pour les élèves.

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Un label et des bourses de la mixité annoncés par le ministère

A l'occasion de la "semaine de l'égalité entre les filles et les garçons à l'école", le ministère de l'éducation nationale veut développer un label « égalité filles-garçons » pour les collèges et les lycées (LGT et LP) dont le contenu devrait être publié cette semaine. Le ministère expérimentera dans plusieurs académies des " bourses de la mixité , bénéficiant à des élèves déjà boursiers et s’engageant dans des enseignements de spécialité ou des séries technologiques dans lesquelles ils ou elles seraient très minoritaires de genre". On pouvait s'attendre à ce que le ministère cite des filières de l'enseignement professionnel puisque c'est là que les inégalités sont les plus fortes. Il n'en est rien : cela concernera que les lycées généraux et technologiques. "Cette expérimentation pourra porter sur certaines des spécialités ou séries suivantes : Les six spécialités en voie générale identifiées comme particulièrement peu mixtes : Numérique et sciences informatiques (NSI) ; Sciences de l’ingénieur (SI) ; Humanités, littérature et philosophie (HLP) ; Arts ; Littérature, langues et cultures de l’Antiquité (LLCA) ;Les trois séries en voie technologique identifiées également comme particulièrement peu mixtes: Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STi2D) ; Sciences et technologies de la santé et du social (ST2S) et Sciences et technologies du design et des arts appliqués (STD2A)." Enfin le ministère va définir des objectifs cibles de 30% de mixité dans des formations à faible taux de mixité à un horizon de 5 ans. Là aussi cela concerne que les lycées généraux et technologiques. Ces quotas avaient été annoncés en juin dernier devant l'Assemblée nationale.

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Des parcours scolaires différents pour les filles et les garçons

" À la fin des années 2010, dès l’entrée à l’école élémentaire, les filles ont des résultats légèrement supérieurs aux garçons en français. Elles conservent puis amplifient cet avantage tout au long de leur scolarité. En mathématiques, les résultats ne sont pas différents à l’entrée à l’école élémentaire ; par la suite, les garçons obtiennent des résultats équivalents ou supérieurs. Les filles réussissent mieux aux examens et obtiennent en particulier de meilleures notes au contrôle continu du diplôme national du brevet en français et en sciences de la vie et de la Terre (SVT). À l’inverse, dans les évaluations mesurant des compétences moins centrées sur les apprentissages du programme scolaire, les filles présentent un désavantage en mathématiques et leur avantage en français se réduit. À partir du collège, la motivation pour les études et la confiance des filles dans leurs capacités diminuent. Cette moindre confiance a des conséquences sur leurs orientations et plus globalement sur leurs stratégies de carrières scolaires". L'Insee, avec l'aide de la Depp, met en évidence les différences de parcours scolaire selon les genres . Notamment le meilleur niveau des filles en français et celui ds garçons en maths qui s'installe dès l'école primaire. Au final les filles choisissent moins les sciences au lycée.

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Panique à Sexisme City

" Super Macho et sa bande ont pris le contrôle d'une ville qu'ils ont rebaptisée Sexisme City. Les femmes ont perdu tous leurs droits ! La mission des joueurs et joueuses : aider les femmes à les retrouver pour rétablir l'égalité et libérer la ville. Sur le parcours de la reconquête, des pionnières du féminisme et des femmes engagées donnent des indices." Cet escape game numérique, conçu et réalisé par l’Onisep Hauts-de-France et une équipe pluridisciplinaire de professionnel·les de l’Education nationale (enseignant·es de collège et lycée, personnel de service social, Psy EN), permet de découvrir l’histoire de l’acquisition des droits par les femmes et de réfléchir à l’égalité femmes-hommes.

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Egalité : Les 50 mémorables

Grévoka Parrot, professeure documentaliste, met en ligne l'exposition des "50 mémorables" réalisée par des collégiens pour célébrer 50 femmes mémorables. L'objectif était de renommer des salles et des couloirs de l'établissement. Mais cela , selon G Parrot, n'a pas pu avoir lieu par blocage de la direction. Il nous reste l'exposition elle - même : 50 panneaux conçus par les élèves qui ont cherché et retenu 50 personnages comme Ada Lovelace, Adèle Haenel, Alison Bechdel, Anne Bonny ou Clara Zetkin, qui, semble t-il, ne sont pas toutes en odeur de sainteté chez la hiérarchie de l'education nationale.

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Des outils pour lutter contre les stéréotypes filles garçons

Solidarité laïque propose une sélection d'outils pédagogique pour lutter contre les stéréotypes de genre. On  trouve un livret pour le premier degré, un site destiné aux collégiens , un podcast et des vidéos pour les lycéens.

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Le sexe et le genre à l'école

Un dossier de veille de l'IFé : "À partir de travaux récents, majoritairement francophones et anglophones parmi lesquels des textes fondateurs plus anciens, sur le mouvement féministe qui a joué un rôle majeur dans la lutte pour l’égalité des sexes, nous montrerons dans une première partie combien l’outil d’analyse que sont les rapports de genre nous permet de mieux comprendre les enjeux d’une éducation à la sexualité au prisme de l’égalité femme/homme. Une deuxième partie sera plus particulièrement consacrée aux modes de socialisation des adolescent·es en matière de sexualités et sur le consensus actuel, perçu comme obsolète, de centrer principalement l’éducation à la sexualité sur la transmission des faits biologiques, sur les interdits et sur les risques."

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Politique ministérielle

Peut-on critiquer le gouvernement et enseigner la résolution de problèmes mathématiques ?

"La priorité sera donnée à l’école et à nos enseignants, qui seront plus libres, plus respectés". Cette promesse électorale, inscrite dans sa Lettre aux Français du 3 mars, Emmanuel Macron ne l'a pas tenu le 11 février 2022. Ce jour là il envoyait Richard Cabassut, un formateur en didactique des mathématiques, sur les roses et appuyait la décision de la rectrice de Strasbourg, Elisabeth Laporte, de lui retirer une formation du Plan Maths au motif que dans une réunion du conseil de l'Inspe de Strasbourg il a critiqué la réforme gouvernementale. Une décision portée par Richard Cabassut auprès du ministre, du premier ministre puis du président de la République en pure perte. Avec Emmanuel Macron, pour travailler il faut la carte du parti ?

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Tentative de suicide d'une enseignante à Blois

Une professeure d'économie gestion du lycée professionnel Sonia Delaunay de Blois s'est défenestrée en plein cours ce matin. Elle est dans un état grave après une chute du 2d étage.

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Le décret sur les inspections générales adopté en Conseil des ministres

Le Conseil des ministres du 9 mars a étudié le décret sur les services d'inspection. Comme nous l'avions annoncé le 27 septembre, le gouvernement met fin au statut actuel des inspecteurs généraux dans les 9 inspections générales de l'Etat. Les nouveaux inspecteurs généraux seront nommés sur mission  dans un esprit de "plus grande diversité de profils et de parcours". Cependant aucune nomination ne pourra avoir lieu "avant deux années minimales d'exercice de fonctions opérationnelles". Ce nouveau système, que nous avions révélé, remplace les inspecteurs généraux actuels, experts en leur domaine, par des nouveaux venus de différents corps, qui pourraient être dans une plus grande dépendance envers le ministre. Le corps des inspecteurs généraux sera bien mis en extinction avec possibilité de garder le statut actuel pour les inspecteurs en poste au moment de la publication du décret. "Cette décision renvoie à une conception du fonctionnement de l’État tout à fait nouvelle. Dans cette optique, à chaque alternance politique le haut personnel administratif sera totalement renouvelé à l'image du "spoils system" américain. On ne voit pas dans ces conditions comment pourrait être assurée la continuité de l’État, un principe jusque là fondateur de la démocratie", écrivions nous en septembre.

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Nathalie Elimas remerciée

A l'occasion d'un remaniement ministériel lié à l'entrée au Conseil constitutionnel de J Gourault, Nathalie Elimas, secrétaire d'Etat à l'éducation prioritaire est débarquée. Elle fait l'objet d'une enquête sur le fonctionnement de son cabinet après des plaintes pour harcèlement. N Elimas portait la réforme de l'Education prioritaire. Elle avait lancé les "contrats locaux d'accompagnement", ouvrant ainsi l'éducation prioritaire à des établissements ruraux et privés qui n'en remplissent pas les critères. A terme les Rep devraient disparaitre au profit de contrats locaux passés par les académies. Sa réforme n'avait pas convaincu les acteurs de l'éducation prioritaire. Elle n'est pas remplacé et ce secrétariat d'Etat disparait. Par contre un décret publié le 6 mars fait entrer les 6 membres de son cabinet dans celui de JM Blanquer.

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L'UNSA lance son Baromètre 2022

Le Baromètre Unsa est un document très important pour l'Education. Il permet de recueillir l'opinion des enseignants et des autres professionnels de l'éducation sur leur métier, ses difficultés, les réformes et la politique menée par le ministère. Chaque année les réponses collectées font sens au regard de la masse des participants qui ne sont pas tous adhérents ou sympathisants Unsa. Ainsi l'édition 2021 montrait que seulement 7% des enseignants et un quart des cadres en accord avec JM Blanquer. Seulement 15% des enseignants jugeaient la politique sanitaire menée "adaptée" et un tiers des cadres (Ien, Ipr et personnels de direction). Seulement 26% des enseignants estimaient être reconnus et respectés dans leur métier. C'était guère mieux chez les cadres : 48% des IPR, 45% des IEN et 42% des personnels de direction se sentent respectés, un taux encore en repli. Les conditions de travail étaient pointées : moins d'un quart des enseignants les jugeaint satisfaisantes et guère plus chez les cadres : 28% des IEN, 26% des personnels de direction. L'édition 2022 teste à nouveau le sentiment de reconnaissance et les conditions de travail ainsi que l'acceptation de la politique menée. Mais cette  année le Baromètre teste aussi les propositions des candidats à la présidentielle : uniforme, examen d'entrée en 6ème, autonomie des établissements, carrière au mérite etc.

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L'Apses alerte sur les inspections

"Nous regrettons que certaines de ces visites manquent leurs objectifs d’accompagnement et de conseil, donnant lieu à des procédés d’humiliation plutôt qu’à un échange et un accompagnement constructif ou à une évaluation objective des personnels visités. Ces situations génèrent ainsi une souffrance professionnelle dont les conséquences nous alertent." Alertée par de nombreux témoignages, l'association des professeurs de SES demande à l'Inspection générale d'être vigilants "sur ces enjeux de souffrance au travail. Le risque que se propage au sein de l’Éducation Nationale un syndrome France Telecom est trop grand pour ne pas être amplement relayé."

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Ukraine

Ukraine : La FSU pour la scolarisation des réfugiés

"La France doit renouer avec sa tradition humaniste d’accueil des réfugié-es sans opérer de tri selon la nationalité des migrant-es", écrit la Fsu. "La FSU exige qu’un effort particulier soit fait pour l’accueil et la scolarisation des jeunes réfugié-es. Cela passe notamment par le renforcement des UPE2A. Aujourd’hui, ces structures sont sous tension, faute de moyens, et ce sont les élèves qui en ont le plus besoin qui en subissent les conséquences".

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L'enseignement catholique prêt à scolariser les réfugiés ukrainiens

" À moyen et long terme, nous serons peut-être amenés a? accueillir des familles ukrainiennes. Je sais que l’Enseignement catholique saura alors se mobiliser pour scolariser les enfants, trouver des hébergements pour les familles...", écrit le secrétaire général de l'enseignement catholique, Philippe Delorme, aux établissements catholiques. "Plus que jamais, nous devons œuvrer chaque jour, la? ou? nous sommes, a? la construction d’une civilisation de l’Amour qui seule permettra d’éviter les guerres."

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Protocole

Le port du masque ne sera plus obligatoire en classe à partir du 14 mars

Le premier ministre annonce le 3 mars la fin du port du masque en classe pour le 14 mars. Cette mesure va radicalement changer la vie quotidienne des écoles et établissements. Mais elle est prise alors que le taux d'incidence a beaucoup baissé mais reste très élevé dans les établissements scolaires (environ 600).

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Le nouveau protocole sanitaire reste prudent

Si le gouvernement lève toutes les restrictions concernant le port du masque et les passes vaccinale et sanitaire à compter du 14 mars, le nouveau protocole sanitaire de l'Education nationale reste prudent. Dans l'atmosphère née du 13 janvier, le ministère a tenu compte des remarques syndicales et précise que le port du masque ne sera plus obligatoire en classe mais restera autorisé pour ceux (élèves ou personnels) qui le souhaitent. Il est recommandé aux personnes cas contact, ce qui veut dire que dans une classe où un cas de covid est confirmé tous les élèves et personnels seront invités à le porter. Si ce nouveau protocole va soulager de nombreux professeurs et élèves, la levée des restrictions de brassage, même si là aussi il y a des conseils de modération, va rendre très difficile la recherche des cas contacts. Difficile aussi va être la tâche des directeurs et chefs d'établissement à qui il reste seulement 24 heures pour tout organiser pour lundi.

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Par fjarraud , le vendredi 11 mars 2022.

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