L'actualité de la semaine (du 12 au 19 novembre 2021) 

L'affaire Figaro Magazine

JM Blanquer ne donne pas tort au Figaro Magazine

"Décolonialisme, islamo-gauchisme, communautarisme, promotion du transgenrisme : au nom de la diversité et de son corollaire pédagogique, l'inclusion, les idéologies ont pénétré le temple scolaire avec la complicité d'une partie du corps enseignant et par le biais des outils pédagogiques". Les accusations du Figaro Magazine du 12 novembre jetaient les enseignants en pature à l'opinion publique. La participation de S Ayada, présidente du Conseil supérieur des programmes, donnait au dossier une reconnaissance officielle. Manquait la réfutation ou la confirmation de JM BLanquer. Jusque là le ministre s'était gardé de dire mot. Mais il a du répondre à une question de la sénatrice socialiste L. Rossignol le 17 novembre. "L'école transmet des valeurs.. au titre des principes de la république : liberté, égalité, fraternité et on a beaucoup insisté sur la laïcité. Bien entendu la lutte contre le racisme, l'homophobie sont intégrantes de la liberté, l'égalité et la fraternité", a déclaré JM BLanquer. "Mais il est exact que notre société est traversée par des courants venus de l'extérieur et ceux-ci ont de l'influence dans certains cercles. Et ce n'est pas sans influence sur ce qui se passe dans l'école. Ce serait une erreur de ne pas le voir". Tout en affirmant ne pas avoir lu l'article, JM Blanquer vient de confirmer son accord avec le dossier du Figaro Magazine. Rien de surprenant : S Ayada n'aurait pas participé au dossier sans l'accord du ministre. Le dossier reprend les thèmes chers à JM Blanquer : dénonciation de l'islamogauchisme et du décolonialisme, volonté de controler les éditeurs scolaires pour imposer des manuels officiels. "Le dossier de N Cherigui et J Weintraub mène tout droit rue de Grenelle", écrivions nous le 15 novembre. C'est confirmé.

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Figaro Magazine : La droite attaque l'Ecole

"Antiracisme, idéologie LGBT+, décolonialisme... Enquête sur une dérive bien organisée". Par quelle sidérante inversion des valeurs le fait de lutter contre le racisme, de condamner le colonialisme et d'apprendre aux enfants la tolérance devient dans Le Figaro Magazine plus que des accusations , la dénonciation d'un complot "bien organisé" ! Les divagations du Figaro Magazine appuyées sur une poignée de témoignages anonymes ne mériteraient pas tant de bruit. Si cette campagne ne s'inscrivait dans le climat de maccarthysme actuel. Si elle ne reprenait pas des thèmes lancés par le ministre de l'éducation nationale. Et si des membres de l'équipe de JM Blanquer ne participaient pas à ce numéro. Le dossier de N Cherigui et J Weintraub mène tout droit rue de Grenelle. Il suscite déjà de vives réactions chez les acteurs de l'Ecole.

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Figaro Magazine : La FSU interpelle E. Macron

"A la suite des propos du ministre de l’Education nationale sur la «culture woke» qui aurait gangréné le monde de l’éducation, et les menaces qu'il a énoncées à l'égard  d'une partie des personnels qui, selon lui, ne respecteraient pas les valeurs de la République ; après les propos de la ministre de l’Enseignement supérieur sur «l’islamo gauchisme» à l’Université, le dossier du Figaro Magazine a sonné, pour nombre d’enseignantes et enseignants de France comme une nouvelle remise en cause de leur professionnalité", écrit Benoît Teste, secrétaire général de la Fsu, dans une lettre envoyée à E. Macron. " La lutte contre le racisme, contre les stéréotypes de genre, sexistes et LGBTI phobes ne serait-elle plus un objectif de l’éducation mais, dans un curieux retournement de valeurs, une faute ?... Pas un membre du gouvernement ne s’est ému que toute une profession soit publiquement salie et désignée à la vindicte de celles et ceux qui, aujourd’hui, se cherchent des ennemis. Qu’en est-il du devoir de protection de personnels accusés publiquement de pervertir la société ?.. Jamais nous n’accepterons qu’un amalgame soit fait entre l’éducation dans le cadre de valeurs telles que l’antiracisme ou l’inclusion des personnes LGBTI et la manipulation des esprits.

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Des collectifs pédagogiques réagissent aux attaques du Figaro Magazine

Neuf mouvements pédagogiques , dont le GFEN, l'ICEM Freinet, Aggiornamento, >Lettres vives, SVT Egalité, les Cahiers de pédagogie radicale, signent une réponse au dossier du Figaro Magazine. "Au court terme des échéances électorales et des discours caricaturaux répond le temps long de l'éducation. Nous en appelons dès lors à ce que l'école soit protégée de ces attaques. Nous adressons notre plus entière solidarité aux collègues et collectifs nommément visés dans le dossier du Figaro Magazine. Sans faire fi de notre diversité, nous exprimons avec force et clarté notre attachement au service public d'éducation nationale. Puissions-nous collectivement trouver le courage nécessaire à la continuation de notre métier car nos élèves, nos enfants, en ont besoin et se tiennent fort heureusement loin du monde ténébreux dessiné par le Figaro Magazine."

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L'APMEP dénonce "une attaque de l'école républicaine"

"Le dossier du Figaro Magazine du 12 novembre 2021 nous a frappés de stupeur", écrit l'APMEP, association des professeurs de maths. " Il ne s’agit pas d’un dérapage, mais d’une manœuvre politique réfléchie de la part du Figaro. Tenter de rendre audibles des propos qui ne le sont pas est une stratégie de manipulation de la population. Nous nous opposons à ce discours haineux et simpliste. En tant qu’enseignants, nous revendiquons notre éthique professionnelle, qui va à l’encontre de l’intolérance. Enseigner les mathématiques, c’est aussi enseigner des stratégies de raisonnement, c’est savoir distinguer une preuve, c’est communiquer de façon explicite et argumentée. Le dossier du Figaro magazine manque cruellement de ces qualités." L'APMEP " demande et espère une réaction officielle de notre ministre de tutelle".

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Les INSPE réagissent au Figaro Magazine

"L’École de la République permet à chacun la construction d’une pensée rationnelle et critique mais aussi de faire société par le partage des valeurs républicaines et humanistes... C’est la mission de l’École et les professeurs l’assument avec vigilance et bienveillance", écrit le Réseau des Inspe. "Porter de fausses accusations contre les professeurs de l’École de la République, c’est attaquer les fondements mêmes de notre société, c’est fragiliser notre socle commun. Les risques sont grands".

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Claude Lelièvre : L'Ecole endoctrinerait nos enfants ?

" Mais que nous arrive-t-il, dans quel contexte sommes-nous, pour qu’il puisse être prétendu (et même cru par certains) qu’ « au nom de la  »diversité » et de son corollaire pédagogique l »’inclusion », les idéologies  »woke » ont pénétré dans le temple scolaire avec la complicité d’une partie du corps enseignant et par le biais des outils pédagogiques » , avec un effacement de fait de toute l’histoire antérieure comme non advenue (ou mal venue…) ? A l’évidence, ce n’est pas le moment de perdre de vue les préconisations ministérielles du dernier demi-siècle dans ce domaine, bien au contraire". A l'appui de cette déclaration, Claude Lelièvre rappelle les instructions officielles données depuis V Giscard d'Estaing pour la lutte contre le racisme, l'égalité des sexes etc.

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Politique ministérielle

Mais à quoi servent les évaluations nationales ?

"Globalement on retrouve le niveau de 2019. Les effets négatifs de la crise sont résorbés". Pour Fabienne Rosenwald, directrice de la Depp (division des études du ministère) et Edouard Geffray, Dgesco, les résultats des évaluations nationales de début d'année scolaire 2021-22 sont bons. Pourtant on constate juste que quand les enfants vont à l'école en 2021 ils obtiennent les mêmes résultats que quand ils allaient à l'école en 2019. Entre temps de nombreux  postes ont été mobilisés pour étendre les dédoublements à 100% des CP et CE1 de l'éducation prioritaire et limiter à 24 le nombre d'élèves hors éducation prioritaire. Près de la moitié des élèves ne sait toujours ni additionner ni soustraire en CE1 et 20% comprendre une phrase ou un mot lu par l'enseignant. A cette cinquième rentrée de JM Blanquer; la moitié des enseignants du premier degré juge toujours que les évaluations ne servent à rien.

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JM Blanquer, le grec, le latin et l'électeur

"Je suis convaincu que nous devons à la fois proposer l'apprentissage des langues anciennes à davantage d'élèves et raffermir les liens entre cet enseignement et les autres disciplines". Dans un entretien donné au Point, le 16 novembre, JM Blanquer annonce une relance du latin et du grec avec le développement de l'option au collège et dans les lycées technologiques. Une annonce qui vient alors que ces enseignements ont particulièrement périclité depuis 2017. Et qu'il y a peu de chances d'aboutir à une vraie relance à cause du manque croissant de professeurs de lettres classiques. Mais une annonce qui vise un certain public en année électorale.

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Plan Macron : Cacophonies à Marseille

A Marseille "le plan 50 écoles" voulu par E Macron décolle mal. Non seulement les syndicats et de nombreux enseignants n'en veulent pas. Mais aussi la cacophonie règne chez les porteurs du projet. La Mairie et l'Etat ne sont pas d'accord sur l'embauche des enseignants par les directeurs. Le recteur, l'Elysée et le ministre de l'Education nationale portent des projets qui ne sont pas vraiment concordants. Sur le terrain, l'opposition est toujours déterminée même si elle souhaite aussi plus de transparence...

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Le Robert répond à JM Blanquer

Pris à parti par un député LREM de l'Indre et par JM Blanquer pour avoir introduit le mot "iel" dans le Dico en ligne Le Robert, les éditions du Robert, sous la plume de Charles Bimberet, répondent. "Depuis quelques mois, les documentalistes du Robert ont constaté un usage croissant du mot « iel ». La fréquence d’usage d’un mot est étudiée à travers l’analyse statistique de vastes corpus de textes, issus de sources variées. C’est cette veille constante qui nous permet de repérer l’émergence de nouveaux mots, locutions, sens, etc. Le mot « iel » a été discuté début octobre en comité de rédaction Le Robert, au cours duquel il a été décidé de l’intégrer dans notre dictionnaire en ligne : si son usage est encore relativement faible (ce que nous avons souligné dans l’article en faisant précéder la définition de la marque « rare »), il est en forte croissance depuis quelques mois. De surcroît, le sens du mot « iel » ne se comprend pas à sa seule lecture – dans le jargon des lexicographes, on dit qu’il n’est pas « transparent » –, et il nous est apparu utile de préciser son sens pour celles et ceux qui le croisent, qu'ils souhaitent l’employer ou au contraire… le rejeter." La langue appartient à tous...

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Appel à la grève à la centrale

Après la manifestation la grève. Le 12 octobre des enseignants affectés à l'administration centrale du ministère manifestaient devant le cabinet de JM Blanquer. Leur objectif : garder le statut d'affecté qui garantit leur poste et est plus avantageux pour leur carrière. Le ministère veut leur imposer un statut de détaché par application d'une note de service de novembre 2019. Le sydnicat FO de la "centrale" appelle les enseignants de 'ladministration centrale à faire grève le 23 novembre pour défendre ce statut. " On nous promet des détachements « à vie », ce qui est contraire aux textes réglementaires. La pérennité de nos détachements serait inscrite dans les lignes directrices de gestion (LDG). Mais ces LDG peuvent être modifiées à tout moment par l’administration comme le prouvent les velléités d’y introduire les nouvelles dispositions nous concernant, et n’ont donc elles-mêmes rien de pérenne. En outre, ces soi-disant engagements interviennent à quelques mois d’une échéance électorale qui s’accompagnera nécessairement de remaniements importants au niveau du ministère", relève FO. La CGT et le Snptes n'appellent pas.

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Accord sur la loi Rilhac

Députés et sénateurs de la commission mixte paritaire se sont accordés le 16 novembre sur la proposition de loi Rilhac, annoncent des députés LREM. Après bien des errances, le texte avait été adopté en des termes presque identiques par les deux assemblées. Un point de divergence séparait les sénateurs, majoritairement de droite, et les députés, majoritairement LREM. Il s'agit de la prise en charge de l'éventuelle aide administrative. Le texte de l'Assemblée prévoit une prise en charge par l'Etat ou la commune, façon habile de noter le poisson. Les sénateurs demandaient une prise en charge par l'Etat seul. On n'a pas encore le texte définitif. Mais cet accord va permettre la promulgation d'une mesure demandée par la droite et réalisée par JM Blanquer. La loi devrait prochainement être promulguée. Elle donne aux directeurs d'école des pouvoirs sans statut et sans moyens supplémentaires. Leur position va devenir plus difficile.

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Le premier ministre annonce une garantie d'emprunt pour les écoles marseillaises

Le premier ministre confirme le 16 novembre une subvention de 254 millions, déjà incluse dans la loi de finances 2022. Il annonce une garantie d'emprunt de 850 millions pour la réhabilitation des 174 écoles marseillaises. La mairie avait estimé la dépense totale à 1.2 milliard. La réhabilitation sera pilotée par une société crée spécialement associant la ville et l'Etat. Les autres points des annonces d'E Macron restent encore à préciser les déclarations de la Ville , de l'Education nationale et de l'Elysée ne concordant pas exactement.

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Politique éducative : Attention à l'évaluation des établissements

"L’évaluation des établissements, confiée au Conseil d’évaluation de l’École, est inscrite dans la loi de 2019 dite « pour une École de la confiance ». Chaque établissement a vocation à être évalué tous les 5 ans, c’est donc au final un cycle permanent d’évaluation auquel se livre l’institution avec 20% des établissements évalués chaque année. Le cadre de l’évaluation affiche « une finalité formative d’amélioration et d’accompagnement ». Mais dans la réalité, elle vise à faire porter à l’établissement la responsabilité des difficultés rencontrées. Elle est extrêmement chronophage pour les équipes et, surtout, complètement déconnectée de la question des moyens. On nous demande de faire mieux avec des moyens constamment en baisse", estime le Snes de Paris. Il rappelle le droit de refuser la procédure.

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L'Unesco appelle à investir dans l'éducation

L'Unesco a adopté le 10 novembre la "Déclaration de Paris". Celle-ci invite les états membres à investir dans l'éducation : "allouer au moins 4 à 6 % du PIB et/ou au moins 15 à 20 % des dépenses publiques totales à l'éducation ; consacrer une part adéquate des plans de relance nationaux à l'éducation, en particulier pour un soutien ciblé à la reprise des apprentissages, aux élèves les plus en difficulté, à l’établissement d’un cadre scolaire favorable à l’épanouissement de tous et à la formation tout au long de la vie, en particulier pour les personnes en recherche d’emploi". E Macron et JM Blanquer ont participé à la cérémonie marquant cette adoption. La France consacre 6.6% de son PIB à la dépense d'éducation, le taux le plus bas depuis les années 1990 (mais déjà atteint sous le ministère Chatel - Blanquer). La déclaration concerne la France d'une autre façon : d'après l'OCDE, la France dépense un peu plus que la moyenne OCDE pour chaque élève : 11 201 $ contre 10 454 $ pour l'OCDE en 2018. Mais un seul grand pays développé dépense moins : le Japon (10 185$). Tous les autres pays développés dépensent plus. Ainsi l'Allemagne consacre 12 791$ par élève, le Royaume Uni 12 245, l'Italie 11 202 (un dollar de plus !), les Etats Unis 14 009. Les pays qui dépensent nettement moins sont le Mexique, la Turquie ou encore en Europe la Hongrie et la Pologne.

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Harcèlement

Eric Debarbieux : Le harcèlement est une question politique

"Aucune méta-analyse ne révèle qu'un programme miracle règlerait 80% des cas de harcèlement". A la veille de la Journée de lutte contre le harcèlement scolaire, Eric Debarbieux craint des déceptions. Ancien délégué ministériel chargé de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire nommé par Vincent Peillon, Eric Debarbieux a présidé le conseil scientifique des Etats généraux de la sécurité à l'école, nommé par Luc Chatel. Il a aussi été à la tête des 4 premières conférences mondiales sur la violence à l'école. Il rappelle dans cet entretien quelques idées fortes : il n'y a pas de méthode miracle, lutter contre le harcèlement engage toute la communauté éducative et pas seulement les élèves, la violence en milieu scolaire renvoie à celle de la société. La violence des débats de la présidentielle peuvent toucher les cours de récréation...

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Harcèlement : Suicide au ministère

« Vous êtes nuls ! », « Je ne sais pas quoi faire de toi ! », « Tu ne comprends pas ce que je dis ». Selon la CGT de l'administration centrale du ministère de l'Education nationale, ce sont des propos répétés de ce type, proférés par un chef de bureau, qui ont poussé une employée de la Direction des ressources humaines à se suicider début octobre. Un suicide tenu secret et qui arrive en CHSCT en ce moment. Le harcèlement ce n'est pas qu'une histoire d'élèves. C'est un problème constant à la "centrale", l'administration qui est au coeur du ministère de l'éducation nationale. Malgré les signalements faits par les syndicats cela continue. "C'est de pire en pire" nous confie une responsable syndicale.

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Harcèlement : pHARe et des numéros verts

Le ministre a présenté le 18 novembre le plan de lutte contre le harcèlement. La principale mesure concerne la généralisation du programme pHARe qui devrait toucher tous les collèges à la rentrée 2022. Un programme jugé intéressant par Eric Debarbieux, expert international sur la violence à l'école. Mais qui ne répond pas à toutes les situations. "Aucune méta-analyse ne révèle qu'un programme miracle règlerait 80% des cas de harcèlement. Attention à ne pas être trop optimiste. On serait déçu", nous disait-il le 17 novembre. "Les conditions d'implantation d'un programme sont aussi importantes que le programme lui-même. Le problème du programme pHARe c'est qu'on nous promet un programme clés en main. Or il ne peut y avoir que du cas par cas. Chaque situation d'équipe, de harcèlement dans un établissement dépend de dynamiques internes. Il faut donc adapter la réponse et avoir une trousse à outils avec des programmes adaptés sur le terrain." L'application du programme repose sur uneplateforme numérique avec des parcours pédagogiques, une mallette de formation pour les ambassadeurs collégiens et deux autres pour la formation des personnels et chefs d'établissement. Le ministère participe aussi à deux numéros verts.

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La Défenseure des droits demande des mesures pour la santé mentale des enfants

" Le défaut de prise en charge des troubles de santé mentale et les manquements aux droits qui en découlent constituent une entrave au bon développement de l’enfant et à son intérêt supérieur, que deux années de vagues épidémiques ont contribué à aggraver", écrit la Défenseure des droits qui publie un rapport sur la santé mentale des enfants. Elle "appelle à prendre la pleine mesure de l’enjeu décisif que représente la bonne santé mentale des enfants et à agir urgemment pour sortir des approches fragmentaires et strictement sanitaires.  Elle souhaite que la santé mentale soit appréhendée dans sa globalité, conformément à l’approche retenue par l’OMS, en lien avec la santé physique et avec l’environnement dans lequel évolue l’enfant, comme l’environnement familial et scolaire, les relations affectives, les conditions de vie, les réseaux sociaux, etc... la Défenseure des droits et le Défenseur des enfants demandent au gouvernement de considérer la santé mentale des enfants comme une priorité des politiques publiques et formulent 29 recommandations à destination des pouvoirs publics dans lesquelles ils soulignent, par exemple, l’urgence à agir pour développer des dispositifs d’accueil des jeunes enfants, l’accompagnement à la parentalité, les moyens accordés au réseau de la PMI sur le territoire, et la formation aux droits contre le harcèlement scolaire".

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Alerte santé pour les professeurs

Les professeurs ne vont pas bien. L'enquête réalisée par la MGEN montre que la moitié  des enseignants a des idées noires et se plaint d'une mauvaise qualité de vie. Un tiers a vécu une situation de violence dans l'année. Presque tous jugent leur métier dévalorisé dans la société. Et seulement un professeur sur dix pense pouvoir compter sur sa hiérarchie face aux difficultés. C'est bien le métier qui est malade.

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Métier enseignant

Reprise de la pandémie et retour du masque

Fini les départements où le port du masque n'était pas obligatoire en classe dans le premier degré. Ce lundi, tous les départements sont au niveau2 à l'exception de la Guyane au niveau 4. Pour les professeurs des écoles élémentaires il faut faire comprendre ce changement aux élèves. Le taux d'incidence national est à 98 (le 14 novembre) en forte hausse. Seuls 10 départements ne dépassent pas 50. Dans les classes cela peut-être mieux. Ainsi la Manche, la Marne, la Mayenne, le Puy-de-Dôme, la Seine maritime, la Somme et les Vosges, par exemple, ont encore un taux d'incidence inférieur au seuil d'alerte (50) pour les écoliers (0-9 ans) et les élèves du 2d degré (10-19 ans). Mais dans de nombreux départements le taux d'incidence explose chez les jeunes scolarisés et est en forte croissance. Ainsi en Ariège il a été multiplié par 4 pour les 0-9 ans en une semaine à 91 et par 2 pour les 10-19 ans à 140. Dans le Cantal il reste bas mais le taux pour les écoliers est passé de 0 à 93 en une semaine et est supérieur au taux moyen (74). Dans le Var aussi il reste assez bas : taux moyen de 95, 93 à l'école et 112 pour les 10-19 ans. Mais les taux des jeunes font plus que doubler et évoluent plus vite que le taux moyen. En Charente avec 151 pour les 0-9 ans et 108 pour les 10-19 ans on a eu une multiplication par 3 et 4 en une semaine. Là aussi l'école est au dessus du taux moyen. En Corse les taux ont doublé ou triplé en une semaine et explosent : 243 pour les 10-19 ans en Corse du Sud, 256 en Haute Corse. Dans les Landes le taux moyen est de 114 mais il est de 125 à l'école et 175 pour les 10-19 ans.

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Les professeurs du privé hors contrat doublement controlés

Un décret publié au JO du 16 novembre instaure un double controle exercé par les rectorats sur les professeurs du privé hors contrat. La consultation du bulletin n° 2 de leur casier judiciaire ainsi que la vérification de leur inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles et violentes (FIJAISV) et au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions terroristes (FIJAIT) s'exercent par l'intermédiaire du recteur d'académie chaque année après transmission de la liste des personnels la première quinzaine du mois de novembre.

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Evaluation au bac

Le BO du 12 novembre publie des mesures transitoires pour 2022 pour l'évaluation des options. " Les candidats scolaires de la session 2022 conservent le bénéfice de leurs moyennes annuelles de la classe de première de l'année 2020-2021, établies à partir de la moyenne des moyennes trimestrielles ou semestrielles, et prises en compte pour le baccalauréat dans le cadre des 5 % de contrôle continu issus des notes de bulletins de première ; font valoir pour l'examen leurs moyennes annuelles de la classe de terminale de l'année 2021-2022, établies à partir de la moyenne des moyennes trimestrielles ou semestrielles, et prises en compte pour le baccalauréat avec un coefficient 2 pour chaque enseignement, ces coefficients s'ajoutant au coefficient 100 relatif aux enseignements obligatoires".

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Le choix des spécialités de terminale retardé

"Dans la partie 2, intitulée « Les objectifs et modalités de choix des enseignements de spécialité », la phrase rédigée comme suit : « À la fin du deuxième trimestre de l'année de première, l'élève indique les deux enseignements de spécialité qu'il souhaite poursuivre en terminale. » est remplacée par la phrase ainsi rédigée : « À la fin du troisième trimestre de l'année de première, l'élève indique les deux enseignements de spécialité qu'il souhaite poursuivre en terminale. »" Le BO du 18 novembre publie une Note de service qui retarde le choix des spécialités de terminale. La mesure sera probablement accueillie positivement par les élèves et les professeurs.

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Nominations de dasen

Thierry Claverie passe de la Vienne à la Charente. Jean-Luc Legrand est nommé Dasen de l'Orne.  Jacques Flodrops est nommé directeur académique adjoint des services de l'éducation nationale des Hauts-de-Seine. Mme Véronique Parouty est nommée directrice académique adjointe dans le même département.

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Une enseignante suspendue pour retrait du masque

Une professeure de français dans un collège de l'Oise a été suspendue de ses fonctions par l'Education nationale pour avoir décidé de ne plus porter le masque. A 20 Minutes elle demande que les professeurs soient "dispensés de masques" car le masque complique fortement les apprentissages des élèves. Pour elle, alors que la majorité des élèves et des adultes sont vaccinés le rapport bénéfices risques n'est plus le même. Elle sera reçue au rectorat ce 15 novembre.

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A Lyon manifestation intersyndicale contre le projet local d'évaluation

Sud Education , FO, la CGT, le Snes Fsu, le Snalc appellent dans un communiqué commun à manifester le 17 novembre "pour exiger l’abrogation du projet local d’évaluation (PLE), outil de mise en place du contrôle continu dans les lycées, forcément inégalitaire par sa nature locale" et "pour que les professeurs, les élèves et leurs familles ne soient plus opposés les uns aux autres". Ils demandent aussi "le retour, dès cette année, à un baccalauréat national avec des épreuves terminales, nationales et anonymes, seules garantes de la valeur du diplôme, de l’égalité des candidats face à l’examen, et de la liberté pédagogique des enseignants".

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3ème dose : Les professeurs prioritaires ?

"Nous tenons à souligner la situation particulière de ces personnels qui sont chaque jour en contact intensif avec des jeunes qui ne sont pas vaccinés parce que les vaccins n'ont pas encore été validés pour ces catégories d'âge". Dans un courrier commun les trois ministres de l'éducation belges demandent à l'Autorité de santé (le CSS) que les professeurs soient prioritaires pour accéder à la troisième dose de vaccin anti covid au même titre que les personnels de santé. Une demande qui n'a jamais été évoquée en France. ON se rappelle qu'en mars 2021, la France faisait partie de la petite minorité de pays de l'OCDE où les enseignants n'étaient pas prioritaires pour accéder au vaccin. La priorité leur a été reconnue.. dès que le vaccin est devenu accessible facilement à tous. Pourtant comme le relève le quotidien belge Le Vif, si les professeurs sont malades ce sont les jeunes qui en souffriront.

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Comment obtenir le remboursement de sa mutuelle ?

Julien Delmas réunit en quelques pages les informations et les liens indispensables pour demander le remboursement partiel de sa mutuelle complémentaire. Il sera de 15e par mois à partir de janvier 2022. Qui peut en bénéficier ? Comment faire ?

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Les enseignants dans le mauvais tiers des salariés

De quelle autonomie disposent les salariés ? L'Insee se penche dans un Insee Première sur une liberté professionnelle qui compte en terme de qualité de vie. L'Insee distingue 4 groupes d'emplois. Les salariés disposant d'une large autonomie dans l'organisation de leur temps de travail et dont la vie privée est plus ou moins exposée aux aléas professionnels. Cela concerne 43% des salariés, le plus souvent des cadres. Il y a des salariés qui ont des horaires imposés mais qui préservent leur vie privée. cela concerne 23% des salariés, l eplus souvent ouvriers. Enfin il y a ceux qui ont des horaires très contraints et dons la vie professionnelle déborde souvent sur la vie privée. Cela concerne 34% des salariés dont les enseignants et le personnel de santé.

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Présidentielle

Ile-de-France : La gestion solitaire de V. Pécresse

Quand Valérie Pécresse imagine la carte future des lycées franciliens, elle ne consulte pas les académies. D'ailleurs elle ne donne pas davantage d'informations au CESER, pourtant devant être légalement consulté, et n'informe que très tardivement son conseil régional. Tout cela alors que près de 10 000 places manquent dans les lycées régionaux. Et que la région construit des lycées alors qu'il reste des places vacantes juste à coté. Ces erreurs de gestion sont faites par la Chambre régionale des comptes d'Ile-de-France dont le Café s'est procuré le rapport. Il souligne d'autres faits comme un contrat de partenariat sans intérêt pour la région et une dérive sécuritaire, avec les BRS, particulièrement brouillonne.

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Par fjarraud , le vendredi 19 novembre 2021.

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