L'actualité de la semaine (du 17 au 24 septembre 2021) 

Budget et revalorisation

Budget 2022 : Près de 500 postes d'enseignants supprimés dans le second degré

"Le projet de loi de finances 2022 consacre l'engagement du gouvernement en faveur de l'éducation", affirme le Conseil des ministres. Avec 55 milliards pour l'enseignement scolaire , le budget de la rue de Grenelle augmente de 1.6 milliard soit 3%. Sur cette somme seulement 400 millions sont à mettre au titre de la revalorisation des personnels, et non 700 millions comme le dit le ministère. Malgré la crise sanitaire et ses effets, seulement 50 emplois sont créés dans l'enseignement. Mais 470 emplois d'enseignants sont supprimés dans un second degré déjà bien sous tension.

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G. Attal promet 2000€ net en début de carrière en 2022

"A la fin de ce quinquennat il n'y aura pas un professeur qui gagne moins de 2000€ net par mois", a annoncé Gabriel Attal, porte parole du gouvernement, sur BFM le 19 septembre. Ces propos qui engagent le gouvernement à quelques heures de la publication du budget 2022, attendue le 22 septembre. Si G Attal dit vrai ce serait un énorme bond en avant pour la rémunération des esneignants qui est actuellement de 1465€ net en début de carrière. Disons le tout de suite, une telle progression, qui impliquerait de revoir au minimum tous les échelons jusqu'au 7ème (premier échelon à dépasser 2000€ de justesse) semble très peu probable. G Attal a fait une promesse en l'air. Jusque là, JM Blanquer a bien lui aussi promis 2000€ net en début de carrière mais pendant le prochain quinquennat et donc pas avant des années. Interrogé sur l'écart de rémunération entre les professeurs allemands et français, du simple au double, le porte parole a d'ailleurs paru pataugé devant un journaliste qui connaissait le sujet. G Attal a d'abord dit "qu'il faut tout comparer" entre les deux pays et que les professeurs français travaillent moins longtemps que les allemands. Manque de chance, le journaliste de BFM a contesté l'affirmation. En réalité, les professeurs français enseignent 900h par an dans le premier degré et 720 dans le second contre 691 et 610 en Allemagne. "Il faut peut-être voir les vacances ou la question de la retraite" a continué G Attal. Les données OCDE sont pourtant révélatrices. Un professeur français du primaire perçoit 36 513$ par an au bout de 15 années contre 80 407$ en Allemagne. L'écart est identique dans le second degré. Le coût salarial par élève d'un professeur dans le second degré est de 2843$ en France et 6514$ en Allemagne.

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Salaire des professeurs : G Attal revient sur son annonce et fait une nouvelle boulette...

"A la fin de ce quinquennat il n'y aura pas un professeur qui gagne moins de 2000€ net par mois". Proférée sur une chaine grand public, BFM, le 19 septembre, cette annonce du porte parole du gouvernement a pu susciter des espoirs. D'autant que le budget de l'éducation nationale devrait être dévoilé le 22 septembre. Mais cette annonce est erronée, a reconnu dans un tweet le 2o septembre, G Attal. "Mea culpa. Hier interrogé sur les salaires des enseignants , j'ai voulu rappeler les revalorisations inédites pour les débuts de carrière permises par JM Blanquer. C'est en fait en 2024 qu'aucun enseignant ne gagnera moins de 2000€. Je tenais à rectifier mon erreur", dit-il. Quand on est porte parole du gouvernement il vaut mieux ne pas se tromper et sinon rectifier. Mais c'est encore mieux quand on ne remplace pas une erreur par deux autres. En effet la revalorisation Blanquer n'a rien "d'inédite". En 2016 N Vallaud Belkacem avait mis au budget 2017 une hausse salariale d'un milliard en raison du dégel du point fonction publique et des accords PPCR. On est loin des 260 millions de JM Blanquer. Et les 2000€ ne sont pas "en fait" pour 2024. D'abord parce que rien ne dit que ce gouvernement va passer le cap de 2022. Surtout parce qu'il n'y a aucun engagement de l'Etat en ce sens, notamment pas de loi de programmation. La nouvelle annonce de 2000€ net minimum en 2024 a la même valeur que celle du 19 septembre.

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Laurent Bigorgne : Les enseignants ne sont pas mal payés : il y en a trop...

Fin août, l'Institut Montaigne publiait un bilan de l'action gouvernementale en matière d'éducation qui tenait du panégyrique et du programme. Il lançait les grandes lignes de ce qu'Emmanuel Macron a commencé à dessiner pour 2022. Le 18 septembre, son directeur, Laurent Bigorgne, très proche d'E Macron et de JM Blanquer, intervient sur France Inter à propos du salaire des enseignants. "On n'a pas bien su organiser l'échelon secondaire qui est très couteux et qui a conduit à paupériser beaucoup d'enseignants. On n'est pas bon en rémunération. Ensuite il faudrait regarder début et fin de carrière sur la partie retraite les français se rattrapent. Là où le bat blesse ce sont les choix d'organisation". Un peu plus loin il évoque les professeurs allemands dont "le temps de service n'est pas le même" et le lycée où on offre 54 langues, ce que ne ferait pas l'Allemagne. L'OCDE vient de montrer que les salaires des enseignants allemands sont deux fois plus élevés que ceux des français et surtout que le cout salarial par élève est 50% plus élevé en Allemagne qu'en France, ce qui veut dire que la France met moins d'argent pour éduquer les jeunes. Mais pour L Bigorgne finalement il n'y a pas lieu de relever le coût de l'enseignement. Il faudrait simplement "réorganiser" en diminuant l'offre éducative pour réduire encore le nombre d'enseignants dans le second degré. Ca a le mérite d'être clair. Et ça complète le tableau du mois d'aout.

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Pécresse : Travailler plus pour gagner plus...

"Le doubler (le salaire des enseignants) ça me parait excessif", affirme Valérie Pécresse sur Public Sénat le 17 septembre. "En revanche il y a un donnant donnant à faire avec les enseignants. Un peu plus d'heures contre un peu plus de salaire". Les enseignants du premier degré déclarent travailler 44 heures par semaine selon une Note de la Depp... Mais le "travailler plus pour gagner plus" de N Sarkozy est toujours utilisé...

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Salaire enseignant : Le PS répond à Blanquer

"Le salaire des enseignants aura bien plus augmenté entre 2017 et 2022 qu’entre 2012 et 2017 quand il y avait un gouvernement que soutenait Madame Hidalgo", a déclaré JM Blanquer dans Le Parisien du 13 septembre. Yannick Trigance, secrétaire national éducation du PS lui répond. " La réalité encore, c’est que les accords PPCR (Parcours professionnels, carrières et rémunérations) conclus avec l’ensemble des forces syndicales – qu’est devenu le dialogue social sous le quinquennat Blanquer ? – , concernaient l’ensemble des enseignants et permettaient d’aller plus loin en revalorisant très sensiblement le salaire moyen des professeurs, au-delà de la moyenne OCDE", écrit-il. " En fin de carrière, ce PPCR portait le salaire des enseignants français au niveau les plus élevés de l’OCDE, comme l’Allemagne. Sur l'ensemble d'une carrière, un enseignant devait percevoir 23 000 € brut de plus qu'aujourd'hui, soit un effort total d'un milliard d'euros, dont près de 500 millions dès 2017 et 300 millions au titre de la hausse du point d'indice... La réalité toujours, c’est que contrairement à ce que font M. Blanquer et l’actuel gouvernement, les grandes augmentations précédentes avaient opté pour une programmation sur plusieurs années. Le PPCR, par exemple, engageait l'exécutif jusqu'en 2020. La réalité enfin, c’est que cette programmation mise en place jusqu’en 2017 sous l’action de Najat Vallaud-Belkacem, Monsieur Blanquer ne l’a pas poursuivie".

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La loi Rilhac et les directeurs

Directeurs : La loi Rilhac adoptée en commission à l'Assemblée

Après le discours d'Emmanuel Macron à Marseille annonçant une large libéralisation des écoles publiques, il en faisait aucun doute que sa majorité adopte la loi Rilhac. Une première étape est franchie le 22 septembre avec l'adoption de la loi en commission. Plusieurs amendements on été adoptés retirant du texte du Sénat les obligations de l'Etat concernant les aides administratives, la formation et les décharges des directeurs. Ces dernières seront liées à la "spécificité" de l'école ce qui ouvre la porte à un détricotage en règle. Les amendements visant à affirmer que les directeurs n'auront pas d'autorité hiérarchique ont été écartés. La majorité (LREM, Modem, Agir ensemble) a fait bloc sur ce texte. Il arrivera en séance les 29 et 30 septembre. Après bien des tergiversations, avec cette proposition de loi le directeur aura une autorité réelle sur les enseignants sans pour autant gagner un véritable statut, une aide administrative, des décharges supplémentaires et une protection dans son emploi, révocable à tout moment.  La majorité alliée à la droite changent le management de l'école à moindres frais.

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Marseille : 40 écoles appellent à refuser l'expérimentation Macron

40 écoles Rep+ de Marseille éligibles à l'expérimentation présentée le 2 septembre par Emmanuel Macron refusent d'y participer. Les écoles refusent le choix des enseignants par le directeur d'école, un système jugé inefficace et visant à "museler" les professeurs. Ils demandent des moyens suffisants pour toutes les écoles et refusent la logique de contractualisation avancée par E Macron. Une large intersyndicale locale (Se-Unsa, Snuipp Fsu, FO, Cgt, Sud, Cnt) dénonce "une mesure qui ne correspond pas aux revendications des personnels... vécue comme une provocation". L'intersyndicale s'oppose elle aussi à l'expérimentation Macron et exige des moyens pour les écoles.

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Christine Renon : Deux ans déjà

Le 21 septembre 2019, Christine Renon, directrice d'école à Pantin, s'est donnée la mort. Dans une lettre elle en donne les raisons. "Le travail des directeurs est épuisant.... Les directeurs sont seuls", dit-elle. " Je suis tellement fatiguée". Mme Renon s'est donnée la mort en remerciant les parents, ses collègues, " les enfants qui ont fréquenté et qui fréquentent l'école", les animateurs de la ville. Elle parle de l'inefficacité de l'école. Elle souligne des injonctions inutiles : "franchement prendre les enfants sur le temps méridien cela peut les faire progresser ?", demande t-elle au sujet des APC. " En quoi les rythmes de l'enfant à Pantin sont-ils raisonnables ?". "Je n'ai pas confiance au soutien et à la protection que devrait nous apporter notre institution. D'ailleurs il n'y a aucun maillon de prévu, les inspecteurs de circonscription ont probablement encore plus de travail que els directeurs. Et la cellule de crise, quelle blague. L'idée est de ne pas faire de vague et de sacrifier les naufragés dans la tempête". Bien sur on retient ce qu'elle dit du métier de directeur. "Le travail des directeurs est épuisant.... Les directeurs sont seuls... La solitude de la mission de direction d’école dans les tâches quotidiennes administratives et organisationnelles qui s’accumulent devient, au fil des années insupportable.. Les directives ministérielles, rectorales et académiques se superposent, sans jamais faire le lien avec les professionnels de terrain pour les mettre en cohérence, en vérifier la faisabilité … Cette marche forcée de réformes rejetées par la profession, via les instances paritaires ministérielles comme académiques ou départementales, contraint de nombreux collègues à mettre en œuvre sous la pression hiérarchique des mesures qui heurtent leur professionnalité, voire qui bafouent leurs valeurs humaines et professionnelles". Deux ans plus tard rien n'a changé. La proposition de loi Rilhac ne prévoit rien pour améliorer la situation concrète des directeurs. Elle prévoit seulement de les isoler davantage, de renforcer le controle des IEN sur eux et le pouvoir des directeurs sur les enseignants.

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L'intersyndicale du primaire demande à Macron de renoncer à son projet

"Il est difficile de ne pas faire le lien entre cette annonce et la volonté ministérielle de parvenir à terme à instaurer un statut hiérarchique de la direction d'école pourtant largement rejeté par l'ensemble de la profession", écrit l'intersyndicale du primaire regroupant le Snuipp Fsu, FO, la Cgt, le Snalc et Sud, soit les 3 quarts des enseignants du premier degré. Ce qui est critiqué c'est l'annonce à Marseille du recrutement des professeurs des écoles par les directeurs d'école dans 50 écoles de la ville et éventuellement ailleurs comme l'a laissé entendre E  Macron. "En faisant une telle annonce contraire aux principes du service public et qui bouleverserait le fonctionnement de l'École Publique, le président de la République détourne l’attention des vrais enjeux pour les écoles marseillaises." Sur ces vrais enjeux le gouvernement et le ministère restent flous. On ne sait toujours pas quel sera le budget du projet marseillais et comment sera constituée la société d'économie mixte annoncée par E Macron. Le projet d'E Macron intervient alors que l'Assemblée doit revoir la proposition de loi Rilhac sur le statut des directeurs.

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Politique ministérielle

L'enseignement catholique entre dans l'éducation prioritaire

JM Blanquer l'avait promis. Il l'a fait. Six établissements catholiques sous contrat avec l'Etat bénéficient de la nouvelle éducation prioritaire a annoncé le 23 septembre le secrétaire général de l'enseignement catholique, Philippe Delorme. Cette avancée était attendue depuis la rentrée 2020 et elle ouvre un champ nouveau à l'enseignement catholique en même temps qu'elle renforce sa légitimité. L'enseignement catholique tient portant à marquer sa singularité en ce qui concerne la laïcité. Il ouvre d'autres chantiers : les aides sociales pour ses élèves, leur orientation dans Parcoursup par exemple.

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Blanquer défend ses réformes

"Nous voulons montrer que les réformes continuent". Interrogé le 21 septembre par la commission de la culture et de l'éducation de l'Assemblée nationale, JM Blanquer est paru sur la défensive, défendant des orientations qui sont critiquées. Il a défendu sa politique sanitaire, la "revalorisation" qu'il poursuit et sa campagne sur la laïcité.

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Protocole allégé : Des appels à la prudence

Le gouvernement a annoncé le passage au niveau 1 du protocole des départements ayant un taux d'incidence ne dépassant pas 50 sur 5 jours à partir du 4 octobre. Concrètement cela entraine le retrait du masque pour les écoliers dans les salles de classe. Le port du masque reste obligatoire pour les collégiens, lycéens et les adultes dans les écoles et établissements. Cette bonne nouvelle est accueillie avec prudence du coté des parents et des syndicats. "L’évolution de la contamination s’est certes stabilisée, voire a reculé, sur certains territoires mais elle ne témoigne pas encore de baisses significatives pour justifier une mesure aussi conséquente ", écrit le Se Unsa. Une telle mesure envisagée pour le retour des congés d’automne, après des chiffres mieux assis et une meilleure visibilité sur le comportement du virus chez les enfants en milieu scolaire, aurait été bien plus raisonnée !". Prudence aussi du coté de la Fcpe. "Cette bonne nouvelle ne doit pas nous conduire à baiser complètement la garde sur ce qui se passe dans les établissements scolaires : brassage des élèves, temps de restauration, capteurs de Co2", écrit la Fcpe. La mesure pourrait concerner une quarantaine de départements.

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Collèges, Lycées : Des effectifs trop lourds selon le Snes

Selon une enquête du Snes Fsu, 77% des collèges comptent des classes surchargées avec plus de la moitié des classes avec plus de 24 élèves. Dans les lycées ce serait 81% des établissements qui seraient sous tension avec plus de la moitié des classes à plus de 30 élèves. Les statistiques ministérielles montrent déjà 63% des collèges avec des classes au dessus de 24 en 2020 et 67% des lycées avec des classes au dessus de 30 (dont 20% au dessus de 34). La réforme du lycée avec la création des spécialités a entrainé un remplissage des classes jamais vu depuis le baby boom.

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Instruction en famille : Le rapport caché du ministère

Demandés par les associations en faveur de l'instruction en famille pendant le débat sur la loi séparatisme, les deux rapports de la Dgesco sur l'instruction en famille ne leur ont été transmis que début septembre. On comprend pourquoi. Alors que le ministre justifiait la loi par le risque de radicalisation des enfants non scolarisés, les rapports montrent que celui-ci est infime. Ainsi dans le rapport portant sur 2018-2019, on compte 35 965 enfants instruits en famille dont 19 008 instruits en famille en dehors d'une inscription réglementée au Cned. Près de 12 000 enfants ont été controlés, ce qui montre que celui-ci est bien réel. Au final on a eu 173 seconds controles conduisant à une mise en demeure de scolarisation et 35 saisines du procureur soit 0.3% de contrôles posant vraiment problème. Pour Les enfants d'abord, une association de parents pratiquant l'IEF, "on comprend mieux la pudeur de l'éducation nationale qui amis tant de temps à nous adresser ce document. Pas une ligne sur le risque sectaire. Pas plus concernant la radicalisation".

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L'Education nationale particulièrement en perte de sens

"Le secteur de l’éducation nationale est particulièrement marqué par la perte de sens", écrit le collectif Nos services publics, qui publie une étude sur la perte de sens dans les emplois publics en général. "65 % des répondants citent l’attrait d’un métier particulier comme un motif pour rejoindre le service public, soit 21 points de plus que chez les répondants hors éducation nationale), alors qu’à l’inverse, “l’intérêt de la mission qui leur est confiée” est moins cité comme un motif pour y rester (46 % dans l’éducation nationale contre 51 % parmi le total des répondants hors éducation nationale)", écrit le collectif. "Les problèmes rencontrés sont tous plus fréquemment cités au sein de l’éducation nationale qu’ailleurs - ils sont en moyenne 30 % plus cités dans l’éducation nationale qu’hors éducation nationale..., et moins de 1 % des agents de  l’éducation nationale répondants disent ne pas rencontrer de problème (contre 3 % parmi la population totale). La fréquence de la perte de sens est également plus élevée au sein de l’éducation nationale : 43 % déclarent être confrontés “très fréquemment” à un sentiment d’absurdité, contre 27 % parmi le total des personnes interrogées hors éducation nationale".

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Le CSP va s'attaquer au numérique éducatif et à la formation des enseignants

Après avoir réécrit tous les programmes, le CSP se sent-il un peu vide ? S Ayada, sa présidente annonce le programme pour 2021-2022. " Le programme de travail pour l’année scolaire 2021-2022 met l’accent sur deux missions permanentes du Conseil supérieur des programmes, inscrites dans le texte de loi qui définit ses domaines de compétence : la réflexion sur l’introduction du numérique dans les pratiques pédagogiques et dans la construction des savoirs d’une part, la question de la formation initiale et continue des professeurs d’autre part... La création des INSPÉ porte pour grande partie la réforme de la formation initiale des professeurs. Quant aux écoles académiques de la formation continue, elles dessinent de nouvelles perspectives sur un sujet que tous jugent essentiel. Nul doute que le travail du Conseil supérieur des programmes portera sur les incontournables et de la formation initiale et de la formation continue sans lesquels les missions de l’école ne sauraient être remplies".

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Claude Lelièvre : JM Blanquer, ministre bonapartiste ?

"En ce mois de septembre, Jean?Michel Blanquer va battre le record de longévité d’un ministre de l’Éducation nationale de la Cinquième République, détenu par Christian Fouchet, resté un peu plus de quatre ans et quatre mois en poste au gouvernement (du 28 novembre 1962 au 6 avril 1967). Mais on n’atteint pas encore les records des cinq « ministres de l’école » des deux Bonaparte",  écrit C Lelièvre sur The conversation. "La Cinquième République se distingue nettement de la Troisième République et de la Quatrième République par le fort pouvoir personnel permis au Chef de l’État. On ne devrait donc pas être surpris que les deux ministres de l’Éducation nationale qui ont duré le plus longtemps sous la Cinquième République aient été nommés et aient exercé leurs charges aux deux moments les plus « bonapartistes » : sous Charles de Gaulle et sous Emmanuel Macron". C Lelièvre ajoute une pique : "contrairement à Christian Fouchet, Jean?Michel Blanquer n’a pas accédé au ministère de l’Intérieur au dernier remaniement ministériel ; et il va donc le dépasser en durée à la tête du ministère de l’Éducation nationale"...

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Métier enseignant

Des personnels de l'éducation nationale suspendus faute de vaccination

L'obligation vaccinale s'impose aussi à certains personnels de l'éducation nationale : médecins, infirmières et psychologues. Selon Brigitte Streiff, secrétaire académique du Snics Fsu pour Nancy Metz, une infirmière et une psychologue sont déjà suspendus. "Il y a fort à parier que d'autres vont suivre", nous a t-elle dit. "Les collègues ont fait part de leur volonté de ne pas être vaccinées par crainte pour leur santé. Ce ne sont pas des militantes anti-vax. Simplement elles sont inquiètes et ne comprennent pas pourquoi on les oblige". Pour le Snics Fsu, le vaccin est un moyen parmi d'autres de se protéger du Covid.

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L'épreuve de contrôle du bac pro au CSE

Un décret et un arrêté sur l'épreuve de controle du bac pro ont été présentés le 15 septembre au CSE et ont obtenu des votes bien différents. Le projet de décret ouvre l’accès aux épreuves de rattrapage aux candidats ayant validé l’ensemble des épreuves professionnelles et non plus aux candidats ayant réussi la seule épreuve de pratique professionnelle. Le projet d’arrêté prévoit que l'épreuve de controle ne comporte que deux sous épreuves : maths physique ou eco droit ou eco gestion ou pse et français histoire-géo sous forme d'un oral. "Pour chaque sous-épreuve, le candidat est appelé à traiter un sujet tiré au sort, dans la discipline qu’il a choisie". Le candidat est déclaré admis si la moyenne générale, recalculée en intégrant les notes obtenues à l’oral de contrôle lorsqu’elles sont meilleures, est supérieure ou égale à 10 sur 20. L’actuel calcul qui fait intervenir note de l’épreuve de contrôle et moyenne générale incluant des épreuves professionnelles n’est pas repris. Le décret a obtenu 31 voix pour et 12 contre. Notamment le Sgen Cfdt craint que cela écarte 7 à 8000 candidats du bac. Par contre l'arrêté a obtenu 7 voix pour , 9 contre et 52 abstentions, ce qui n'est pas un score fameux... Depuis des années l'épreuve de contrôle est contestée.  Cela risque de durer... Découvrez les deux textes.

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Mobilité des personnels de direction

Une note de service publiée au BO du 23 septembre définit les modalités du mouvement des personnels de direction. Elle précise le calendrier 2022 et donne les modalités spécifiques du recrutement en Rep+.

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Regards sur l'education

 

L'OCDE invite le gouvernement à persévérer dans ses réformes de l'éducation

"Pour la France l'important est de poursuivre l'effort engagé de réformes ". Présentant le 16 septembre l'édition 2021 de Regards sur l'éducation, Mathias Cormann, secrétaire général de l'OCDE, invite le gouvernement français à persévérer dans ses réformes. Pour l'OCDE elles vont permettre de réduire les inégalités, qui restent le premier problème de l'école française. L'OCDE donne la priorité à la réforme du métier enseignant dans l'esprit du Grenelle de l'éducation.  Problème : les réformes suivies jusque là, y compris les dédoublements, n'ont  pas réduit les inégalités. Elles se sont aggravées selon le ministère lui-même. Autre problème : comment réformer le métier enseignant quand 90% d'entre eux sont contre les réformes de JM Blanquer ?

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OCDE : La France a des professeurs low cost

Mal payés les professeurs français ? On le savait déjà et même le ministre de l'éducation nationale le reconnait. Mais ce que révèle la nouvelle édition de Regards sur l'éducation, une publication annuelle de l'OCDE, c'est à quel point l'éducation nationale sous paye ses professeurs comparativement aux autres pays de l'OCDE. Sur 33 systèmes éducatifs étudiés par l'OCDE, la France est au 22ème rang pour le coût salarial de ses enseignants. Aucun grand pays développé ne dépense aussi peu pour ses enseignants.

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Regards sur l'éducation : La France dépense t-elle assez pour l'éducation ?

C'est un marronnier de la droite de dire que l'Allemagne dépense beaucoup moins que la France pour l'éducation. Ou d'affirmer que la France dépense plus que la moyenne des pays de l'OCDE. Des affirmations qui ne veulent pas dire grand chose dès que l'on y regarde de plus près. La vérité c'est que la France dépense moins pour ses élèves que les pays comparables. Une réalité qui doit s'imposer dans le débat des présidentielles.

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OCDE : La France et le Covid

Si la France fait partie des pays qui ont le moins fermé leurs écoles, elle a mené la même politique face aux conséquences scolaires de l'épidémie, estime l'OCDE. Autre particularité : la France fait partie des rares pays à n'avoir en réalité pas priorisé ses enseignants pour la vaccination. L'école française était pourtant dans les moins bien préparées à faire face à cette crise.

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Par fjarraud , le vendredi 24 septembre 2021.

Commentaires

  • kimolsun, le 10/10/2021 à 21:37
    l'Institut Montaigne publiait un bilan de l'action gouvernementale en matière d'éducation qui tenait du panégyrique et du programme. Il lançait les grandes lignes de ce qu'Emmanuel Macron a commencé à dessiner pour 2022. http://www.compilatori.com/travel/youtube/ Le 18 septembre, son directeur, Laurent Bigorgne, très proche d'E Macron et de JM Blanquer, intervient sur France Inter à propos du salaire des enseignants. "On n'a pas bien su organiser l'échelon secondaire qui est très couteux et qui a conduit à paupériser beaucoup d'enseignants. On n'est pas bon en rémunération. Ensuite il faudrait http://www.acpirateradio.co.uk/travel/carbon-dioxide-emissions/ regarder début et fin de carrière sur la partie retraite les français se rattrapent. Là où le bat blesse ce sont les choix d'organisation". Un peu plus loin il évoque les professeurs allemands dont "le temps de service n'est pas le même" et le lycée où on offre 54 langues, ce que ne ferait pas l'Allemagne. L'OCDE vient de montrer que les salaires des enseignants allemands sont deux fois plus élevés que ceux des français http://www.logoarts.co.uk/travel/actions-camera/ et surtout que le cout salarial par élève est 50% plus élevé en Allemagne qu'en France, ce qui veut dire que la France met moins d'argent pour éduquer les jeunes. Mais pour L Bigorgne finalement il n'y a pas lieu de relever le coût de l'enseignement. Il faudrait simplement "réorganiser" en diminuant l'offre éducative pour réduire encore le nombre d'enseignants dans le second degré. Ca a le mérite d'êtr
    l'Institut Montaigne publiait un bilan de l'action gouvernementale en matière d'éducation qui tenait du panégyrique et du programme. Il lançait les grandes lignes de ce qu'Emmanuel Macron a commencé à dessiner pour 2022. http://www.slipstone.co.uk/travel/hyundai-kona/ Le 18 septembre, son directeur, Laurent Bigorgne, très proche d'E Macron et de JM Blanquer, intervient sur France Inter à propos du salaire des enseignants. "On n'a pas bien su organiser l'échelon secondaire qui est très couteux et qui a conduit à paupériser beaucoup d'enseignants. On n'est pas http://embermanchester.uk/travel/whatsapp/ bon en rémunération. Ensuite il faudrait regarder début et fin de carrière sur la partie retraite les français se rattrapent. Là où le bat blesse ce sont les choix d'organisation". Un peu plus loin il évoque les professeurs allemands dont "le temps de service n'est pas le même" et le lycée où http://connstr.net/travel/charging-machines/ on offre 54 langues, ce que ne ferait pas l'Allemagne. L'OCDE vient de montrer que les salaires des enseignants allemands sont deux fois plus élevés que ceux des français et surtout que le cout salarial par élève est 50% plus élevé en Allemagne qu'en France, ce qui veut dire que la France met moins d'argent pour éduquer http://joerg.li/travel/london/ les jeunes. Mais pour L Bigorgne finalement il n'y a pas lieu de relever le coût de l'enseignement. Il faudrait simplement "réorganiser" en diminuant l'offre éducative pour réduire encore le nombre d'enseignants dans le second degré. Ca a le mérite d'êtr

    http://www.jopspeech.com/travel/london/ 
    l'Institut Montaigne publiait un bilan de l'action gouvernementale en matière d'éducation qui tenait du panégyrique et du programme. Il lançait les grandes lignes de ce qu'Emmanuel Macron a commencé à dessiner pour 2022. Le 18 septembre, son directeur, Laurent Bigorgne, très proche d'E Macron et de JM Blanquer, http://www.wearelondonmade.com/travel/renault/ intervient sur France Inter à propos du salaire des enseignants. "On n'a pas bien su organiser l'échelon secondaire qui est très couteux et qui a conduit à paupériser beaucoup d'enseignants. On n'est pas bon en rémunération. https://waytowhatsnext.com/shopping/xbox-release-date/ Ensuite il faudrait regarder début et fin de carrière sur la partie retraite les français se rattrapent. Là où le bat blesse ce sont les choix d'organisation". Un peu plus loin il évoque les professeurs allemands dont "le temps de service n'est pas http://www.iu-bloomington.com/shopping/hatchback-cars/ le même" et le lycée où on offre 54 langues, ce que ne ferait pas l'Allemagne. L'OCDE vient de montrer que les salaires des enseignants allemands sont deux fois plus élevés que ceux des français et surtout que le cout https://komiya-dental.com/services/huawei-service/ salarial par élève est 50% plus élevé en Allemagne qu'en France, ce qui veut dire que la France met moins d'argent pour éduquer les jeunes. Mais pour L Bigorgne finalement il n'y a pas lieu de relever le coût de l'enseignement. Il faudrait simplement "réorganiser" en diminuant l'offre éducative pour réduire encore le nombre d'enseignants dans http://www-look-4.com/travel/new-cars/ le second degré. Ca a le mérite d'êtr  professeurs français ? On le savait déjà et même le ministre de l'éducation nationale le reconnait. Mais ce que révèle la nouvelle édition de Regards sur l'éducation, une publication annuelle de l'OCDE, c'est à quel point l'éducation nationale sous paye ses professeurs comparativement aux autres pays de l'OCDE. Sur 33 systèmes éducatifs étudiés par l'OCDE, la https://www.webb-dev.co.uk/shopping/shopping-during-corona/
    France est au 22ème rang pour le coût salarial de ses en


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