Fin août, l'Institut Montaigne publiait un bilan de l'action gouvernementale en matière d'éducation qui tenait du panégyrique et du programme. Il lançait les grandes lignes de ce qu'Emmanuel Macron a commencé à dessiner pour 2022. Le 18 septembre, son directeur, Laurent Bigorgne, très proche d'E Macron et de JM Blanquer, intervient sur France Inter à propos du salaire des enseignants. "On n'a pas bien su organiser l'échelon secondaire qui est très couteux et qui a conduit à paupériser beaucoup d'enseignants. On n'est pas bon en rémunération. Ensuite il faudrait regarder début et fin de carrière sur la partie retraite les français se rattrapent. Là où le bat blesse ce sont les choix d'organisation". Un peu plus loin il évoque les professeurs allemands dont "le temps de service n'est pas le même" et le lycée où on offre 54 langues, ce que ne ferait pas l'Allemagne. L'OCDE vient de montrer que les salaires des enseignants allemands sont deux fois plus élevés que ceux des français et surtout que le cout salarial par élève est 50% plus élevé en Allemagne qu'en France, ce qui veut dire que la France met moins d'argent pour éduquer les jeunes. Mais pour L Bigorgne finalement il n'y a pas lieu de relever le coût de l'enseignement. Il faudrait simplement "réorganiser" en diminuant l'offre éducative pour réduire encore le nombre d'enseignants dans le second degré. Ca a le mérite d'être clair. Et ça complète le tableau du mois d'aout.
Le bilan de l'Institut Montaigne
Sur les couts de l'enseignement
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