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Ludovia 2008 > Catégories
Bravo Ludovia!

 

Un grand merci à Eric Fourcaud pour nous avoir permis de participer à cet événement d’une grande qualité. Et bravo pour l’organisation. Eric Fourcaud est toujours là, accessible, gardant un œil attentif et bienveillant sur tout et sur tous, très bien secondé dans la prise en charge logistique par toute l’équipe d’accueil ariègeoise. Alors, à l’année prochaine ?

http://www.ludovia.org/

En guise d’introduction conclusive…

Claire Balas -  clairebalas@yahoo.fr

Ludovia, kesako ? C’est la première année que j’entends parler de cette Université d’été dédiée au multimédia ludo-éducatif, qui aborde pourtant de nombreux thèmes intéressant au premier chef le monde de l’enseignement.

Et c’est ce qui explique la forte participation pour sa cinquième édition des acteurs du système éducatif, aux côtés des industriels (éditeurs et constructeurs), du monde de la recherche et des collectivités territoriales.

Un brève historique rappellera que c’est sous l’initiative du Conseil Général de l’Ariège et d’Ariège Expansion (agence de développement économique du département de l’Ariège) que se lance en 2004 cet évènement, qui veut croiser les regards autour des usages et innovations du multimédia ludo-éducatif et pédagogique. Un colloque scientifique sera associé à l’université en 2005, élargissant ainsi la réflexion au monde de la recherche scientifique. Depuis de nombreux chercheurs font le déplacement de France, du Québec et plus largement du monde francophone, chaque année, pour présenter le fruit de leurs travaux. C’est cet échange qui fait la richesse de la manifestation, où, au cours de moments formels ou informels, rencontres et débats jusque tard dans la nuit permettent dans une ambiance détendue et sympathique d’élargir les points de vue  et d’envisager concrètement des projets de développement des usages du numérique.

Ajoutons à cela un franc soleil qui est venu réchauffer ces trois denses journées et nous pouvons conclure sur un double sentiment, de confortation que l’école de demain passera par le numérique, mais de patience face aux obstacles de toutes sortes encore à surmonter…

Dans un autre univers

 

Ce matin du vendredi 29 août, c’est décidé, je quitte la galerie, je franchis le seuil du bâtiment du casino, je trouve la fraîcheur et le calme nécessaires à la réflexion et à la concentration : je passe de l’univers marchand à celui de la pensée. Une cinquantaine d’auditeurs sont sur les fauteuils de velours rouge de la salle de conférences, prêts à découvrir le questionnement de jeunes chercheurs en sciences sociales, en psychologie, en astrophysique même. Et si hier j’ai appris à grand peine ce que sont des intégrateurs, des éditeurs de plate-forme et des développeurs, là je me sens tout de suite dans mon élément : on va parler des apprenants et des apprentissages, de la représentation de soi, des attitudes, des notions de virtuel et de réel…Rien que du bonheur !

 

 

Nous allons tous, dans la voiture, le train ou l’avion, méditer cette somme d’interrogations, d’hypothèses, d’assertions, de contradictions aussi, pour retarder encore un peu la réalité de la rentrée scolaire.

La "galerie marchande"

 

On attend du monde à Ludvia aujourd’hui 28 août : les élus de la Région et du Département, le Recteur de l’Académie de Toulouse, des chefs d’établissements….Tout est prêt dans la galerie. C’est sans compter sans la succession de tables rndes, colloques….Enfin, entre deux séances, l’espace se remplit, et les discussions s’amorcent autour du matériel de démonstration. Pour moi, c’est un peu la déception : l’environnement sonore est absolument incompatible avec le système de visio que j’utilise, sans casque, parce qu’il me semble que les élèves se sentent mieux ensemble s’ils ont une source sonore unique et rien sur les oreilles. Sinon, c’est plus la classe, c’est le métro. Et la classe virtuelle en ligne, finalement, tout le monde connaît le système : les responsables TICE des départements, des documentalistes et consultants de maisons d’éditions…Je ne vois toujours pas venir de chefs d’établissements (comment leur en vouloir à cette date ?) ni d’Inspecteurs de l’Education Nationale…Monsieur le Recteur n’a pas fait un pas dans cette galerie marchande, au fond de laquelle le stand de l’Académie de Toulouse n’affiche aucun prix. Et moi, je ne vendrai encore rien aujourd’hui : ni mes convictions pédagogiques, ni mes solutions techniques.

 Ah si, le Muséum d’Histoire Naturelle de Toulouse ferait bien profiter les classes de troisième, grâce à la visioconférence, des conférences qu’ils accueillent pour sensibiliser les adolescents aux différents métiers scientifiques. Ce musée vient d’être entièrement rénové, il est splendide et plein de parcours pédagogiques passionnants. On peut préparer la visite avec les élèves (ou se servir des ressources en ligne) :

http://www.museum.toulouse.fr/venir_au_museum_1/avec_un_groupe_scolaire_139/index.html?lang=fr

http://www.museum.toulouse.fr/mhn-explorer.php?lang=fr

Mercredi 27 août

 

 

En ce premier jour, ils ne se passe pas grand chose sous la galerie du casino d’Ax les Thermes. Les exposants arrivent, souvent de loin, de diverses régions de France, mais aussi de Belgique ou du Canada. Il faut installer le matériel dans un lieu qui n’est pas à priori destiné à accueillir tant de branchements électriques. On s’affaire…et on attend le visiteur. Mais le visiteur est absent : il est dans la salle de conférences. Mais peu importe.  Ludovia, c’est surtout le plaisir d’échanger avec les autres intervenants, ceux qui ont cherché dans un domaine complémentaire au sien, ceux qui proposent d’autres solutions, ceux qui ont trouvé le logiciel qui nous manquait. Les stands sont désertés, des groupes se forment dans l’allée, on se rencontre.

Mes soucis d’installation seront résolus en fin d’après-midi. J’ai le temps d’aller bavarder avec quelques exposants. C’est partout le même accueil. Les échanges sont chaleureux, les yeux brillent, les chercheurs et découvreurs sont intarissables. C’est que c’est ici qu’il faut convaincre. Des marchés sont en jeu, aussi.

La meilleure surprise, c’est la notoriété du Café. Nous suscitons un véritable enthousiasme !

La délégation marocaine s’est présentée pendant le dîner : des acteurs du monde éducatif soucieux de développer l’usage des TICE du primaire à l’université. Les universités sont demandeuses d’échanges et de collaboration.

Le repas est animé : les présentations de logiciels se succèdent au micro, alors que les conversations  autour de la table sont passionnantes : que de rencontres !