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Aref2010 > Catégories
Après l'AREF 2010, le congrès 2013 !
 

Pour conclure, quelques constats et annonces des organisateurs.

AREF 2010 a connu un nombre de participants en grande expansion (450 à Strasbourg en 2007, 820, à Genève), principalement des enseignants chercheurs et des doctorants. La collaboration avec e Café pédagogique a permis une forme de retour envers les potentiels usagers de la recherche. Le congrès a parfaitement joué son rôle de temps de discussion et de mise en débat. Il influe ainsi dans la structuration du domaine et dans ses pratiques scientifiques.

Il a été décidé de réaliser une cartographie de la recherche en éducation francophone. Un groupe temporaire de travail a été créé pour mettre au point une méthodologie et des objectifs à court et moyen terme. S’appuyant sur les bases de données et analyses (fiches de synthèse) existantes, il s’agira ensuite de faire mieux communiquer les différentes équipes (facilitation de collaborations, organisation de manifestation communes), de façon à rendre la recherche francophone plus visible. Pour 2013, l’ouverture vers le monde francophone africain est au programme.

 

 

Les politiques et les sciences de l’éducation
 

 

Ce n’est pas un hasard si Genève, dans un canton international par vocation, accueille les participants à  AREF 2010, déclare  Charles Beer, conseiller d’état chargé de l’instruction publique. " Dans un lieu où la démocratie fonctionne en direct, par exemple pour décider des modes d’évaluation des élèves, les travaux des chercheurs revêtent une importance particulière, pour peu qu’ils fassent l’objet d’un minimum de consensus et puissent s’exprimer clairement à l’égard du grand public.

Ici, les politiques, comme les chercheurs, affirment tout l’intérêt que peuvent présenter les sciences de l’éducation pour aller vers un meilleur enseignement des disciplines (plus facilement accessible aux élèves), vers une meilleure formation des maîtres, vers une meilleure prise en compte des problèmes identitaires, etc. Ils ont l’habitude de travailler ensemble et de se respecter mutuellement". De quoi faire rêver les enseignants français, qui depuis bien longtemps n’espèrent plus qu’un grand débat sur l‘école puisse déboucher sur des instructions ministérielles qui fasse avancer le système éducatif, ni même définisse un projet de société. Alors faut-il espérer que les collectivités locales soient capables de reprendre le flambeau ?

 

 

Rencontres AREF 2010

Logo ArefLe but des rencontres AREF, qui ont lieu tous les trois ans, est de faire le point sur les travaux les plus récents en éducation et en formation au sein de la francophonie, de valoriser la production de recherches et la formation à la recherche, tout en contribuant à sa structuration.

Dans cette perspective, un des objectifs du congrès de 2010 sera notamment d’esquisser une «cartographie» de la recherche en éducation, visant à dégager les questions «vives» et les «points aveugles» dans différents champs de la recherche, ainsi que les enjeux épistémologiques, méthodologiques et culturels qui y sont liés.

Les congrès AREF s’adressent aux chercheurs ainsi qu’aux enseignants, formateurs et responsables éducatifs. Différentes formes de contributions sont attendues (communications individuelles, symposiums présentés conjointement par plusieurs équipes de recherche, tables-rondes, conférences plénières, posters) afin de permettre à chacun d’y trouver sa place. L’édition 2010 proposera également une pré-conférence à visée de formation destinée plus particulièrement aux jeunes chercheurs (doctorants ou jeunes docteurs). Ils présenteront, s’ils le souhaitent, leur communication dans le cadre du congrès.

Logo ArefChaque auteur est invité à se situer explicitement par rapport à une ou plusieurs des trois questions suivantes, quel que soit le thème sur lequel porte sa soumission:

  • Quelles sont les «questions vives» (présentant un enjeu particulier sur le plan conceptuel, épistémologique, méthodologique, politique, éthique…) qui se posent dans le champ de recherche considéré, par rapport auxquelles la communication peut être mise en perspective?
  • Quels sont les «points aveugles» de la recherche dans ce champ? Certaines questions ou certains objets, a priori dignes d’intérêt, peuvent être systématiquement délaissés. Pourquoi? Influence de paradigmes dominants? Effets de mode? Postulats implicites? Demande sociale? etc. Comment faire ressortir ces points aveugles?
  • En quoi la dimension contextuelle, historique ou culturelle influence-t-elle la construction de l’objet de recherche? (Ce point peut inclure également les problèmes de traduction ou transposition de concepts)
  • Les réponses apportées à ces questions s’appuieront sur une bibliographie consistante et sur un corpus de données (empirique ou non) recueilli, traité et analysé en fonction d’une problématique explicite.


    Source : site de l'AREF