![dolz](../Photos/prise.jpg)
Dans la série "les
outils de la recherche"...
Cet objet à lui seul pourrait sans doute être un
objet de recherche à part entière. Vient-il de la
didactique des sciences ? Est-il un hybride de la didactique
professionnelle et de l'analyse du travail ? Fait-il partie de l'arsenal
de la méthodologie de recherche du doctorant ? Contribue-t-il
à la professionnalisation de la formation ? Entre-t-il dans
un cadre totalement raisonnable, voire rationnel, pour reprendre les
mots de Marc Durand ?
Pour qui n'a jamais eu l'occasion de venir en Suisse, cet objet est
tout simplement l'indispensable ustensible à tout
étranger franchissant la douce frontière qui
sépare la Suisse du reste du monde. Sans lui, les
redoutables cerveaux présents au colloque de l'AREF risquent
tout simplement le burn-out au bout de quelques heures de
présence : plus de recharge de
téléphone, plus de consultation des mails, plus
de disque dur, plus de données, plus de communication. Bref,
plus rien. Pire que le passage de Mac à PC. Le
néant électrique, la césure du monde
trépidant où l'information circule à
la vitesse de la lumière. L'angoisse du vide, du rien. Et le
désespoir de devoir s'abandonner à la flanerie,
à la promenade ou à la méditation.
Oui, j'oubliais l'explication de fond, la
référence espistémologique
fondamentale : à Genève, les prises
electriques ordinaires ne ressemblent à rien d'autre connu
dans les autres contrées. L'ignorer, c'est risquer la panne
sèche de tous les compagnons électroniques du
congressiste. Sans l'Adaptateur, point de salut.
Heureusement, comme pour tout le reste, les organisateurs ont tout
prévu et savent dépanner les
imprévoyants...