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Aref2010 > Messages > Propos introductifs
Propos introductifs
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L. Mottier Lopez, présidente du comité d'organisation, ouvre avec une certaine jubilation la séance inaugurale, tant le travail de son équipe inscrit cette nouvelle session du Congrès AREF (actualité de la Recherche en Education et en Formation) s'inscrit sous de favorables auspices, même si l'actualité de l'Education, et pas seulement en France, ne prédit pas forcément d'avenir radieux pour les sciences de l'Education. "L'excellence ? Mais c'est la réussite du plus grand nombre, c'est bien la véritable excellence, et pas celle des "meilleurs" dont on nous vante le mérite" précise une enseignante croisée en terrasse. Assurément, un enjeu pour les débats à venir.

dolzJacquim Doltz, président de la section des sciences de l'Education de l'Université de Genève, insiste sur la longue tradition locale des sciences de l'Education depuis le XIXe siècle, avec Calparède ou Piaget, mais aussi la création d'équipes de recherches qui dépassent "les affaires individuelles," qui valorisent les croisements de champs disciplinaires et défendent la diversité de point de vue, dans une période où les crédits n'augmentent pas aussi vite que la demande sociale envers l'Education... "Il faut privilégier l'interface entre les disciplines", abonde le recteur de l'Université de Genève, J.-D. Vassalli. "Les mutations amènent à renforcer le rôle de l'évaluation dans les processus d'apprentissage". 

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Les représentants des associations de chercheurs insistent eux aussi sur l'intérêt du recul historique : pour P. Remoussenard, le nombre de participants des sessions de l'AREF augmente, et ce congrès international doit être l'occasion de saisir les tendances de la recherche en train de se faire, de mieux percevoir l'émergence des nouveaux savoirs sur l'Education. "Nous avons été amenés à être plus rigoureux sur les qualités des commnunications proposées, ce qui contribue à professionnaliser nos pratiques et doit permettre d'améliorer la reconnaissance de nos manifestations scientifiques" insiste Richard Wittorski pour l'AECSE (association des enseignants et chercheurs en sciences de l'Education). Nous devons aussi mieux évaluer les domaines encore trop lacunaires dans nos travaux", rendre plus lisible et visible nos travaux pour montrer aux décideurs les usages possibles des retombées de ces recherches." K. Maag Merki, pour la société suisse en sciences de l'Education (SSRE), et J.-L. Wolfs, pour la belge ABC-educ, insistent sur l'importance des échanges de la communauté francophone.
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Quelles thématiques ?

 Bernard Schneuwly a la charge de faire un premier commentaire sur le contenu des contributions proposées. Pas de surprise : ici, les contributions françaises restent écrasantes. Mais il invite à mesurer l'influence du développement récent des recherches anglo-saxonnes, qui depuis les années 1960-1970 se développent avec la modification structurelle de l'école liée à l'accès massif des nouvelles générations au secondaire, mais aussi le développement de la formation des enseignants à l'université qui entraine un développement des sciences de l'Education.
Dans les contributions de cette édition, les recherches sur le métier d'enseignant et l'analyse du travail montent en flèche (surtout en France), devant les didactiques. La thématique de l'évaluation (des élèves ou des politiques publiques...) fait beaucoup moins recette, sauf chez les Belges. Concernant les publics, les recherches sur la formation des adultes sont peu nombreuses, de même que la problématique de l'enseignement spécialisé.

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