EDD : Conflits industriels autour des OGM aux Etats-Unis
Le B.E. Etats-Unis fait le point sur les cultures d’OGM aux Etats-Unis. Elles y connaissent un développement extraordinaire puisque 90% du maïs et du soja américain est issu de variété OGM. Mais des résistances se font jour d’une part chez les partisans du bio, ce qui n’étonnera pas, d’autre part chez des industriels, et ça c’est nouveau. Ainsi le projet d’une nouvelle variété de maïs conçue pour les biocarburants est bloqué à la demande d’industriel de l’amidon qui craignent une contamination de leur propre réserve.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/61809.htm
Après Copenhague
« Au-delà des attentes suscitées tout au long de l’année 2009 par le sommet de Copenhague et des déceptions qu’elles ont engendrées, la conférence a conduit à deux résultats qui marqueront l’histoire de la lutte contre le changement climatique : l’implication forte dans la mise au point de l’accord de Copenhague non seulement des deux principaux émetteurs de gaz à effet de serre que sont la Chine et les États-Unis, mais aussi des pays émergents (Afrique du Sud, Inde, Brésil), ainsi que la main tendue aux pays en développement ». Le Centre d’analyse stratégique publie une Note de veille sur l’après Copenhague. « Ainsi, dans un monde multipolaire de plus en plus complexe, les acteurs majeurs dans la lutte contre le changement climatique sont désormais associés à la coopération internationale. Le prix à payer pour l’intégration de ces nouveaux entrants a résidé à Copenhague dans « l’oubli » du Protocole de Kyoto : il appartient maintenant aux pays historiquement engagés dans la lutte contre le changement climatique de décliner l’accord de Copenhague mais aussi de le réconcilier avec les acquis du Protocole de Kyoto. »
http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/NoteVeille162-3.pdf
Copenhague : Evaluer l’échec
Le sommet de Copenhague aboutit à un accord signé par 26 pays, dont les Etats-Unis, la Chine et la France, qui reste peu contraignant. Les signataires reconnaissent que « le changement climatique est un de splus grands défis de notre temps » et qu’il faut y apporter des réponses rapides mais ils s’engagent peu. Ils reconnaissent qu’il faut limiter à 2°C la hausse des températures mais ne fixent aucune mesure concrète pour y parvenir. La seule mesure concrète est la création d’un fonds de 30 milliards de dollars pour 2010-2012 pour aider les pays les PVD les plus vulnérables.
Le sommet aura quand même été l’occasion de la publication de documents intéressants comme la synthèse de John P Holdren, le conseiller spécial de B Obama qui reconnaît le problème mais établit que les PVD contribuent à 55% aux émissions de CO2. Il propose des mesures pour stabiliser les rejets de CO2.
Des ressources pour l’Ecole sont offertes par le Café mensuel de décembre dans la rubrique EDD et également dans la rubrique « espagnol ».
http://unfccc.int/files/meetings/cop_15/application/pdf/cop15_cph_auv.pdf
http://www.ostp.gov/galleries/press_release_files/200[…]
Rapport 2010 de la Banque mondiale
http://www.worldbank.org/wdr2010
http://www.ccrc.unsw.edu.au/Copenhagen/Copenhagen_Diagnosis_LOW.pdf
Sur le Café mensuel n°108 en espagnol
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/languesvivantes/espag[…]
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/schumaines/Eed[…]
Zones humides
Dans le cadre des journées mondiales des zones humides, Agropolis-Museum propose des animations et des conférences du 29 janvier au 8 février 2010 à MONTPELLIER, des ateliers ludiques et attractifs sur la préservation de l’environnement et de la biodiversité, et une conférence tout public sur les changements climatiques