Favorable à la réforme du collège, la Fep Cfdt, premier syndicat de l’enseignement privé, s’inquiète de la façon dont elle se met en place. Elle dénonce des suppressions de postes et aussi l’abandon dans lequel seraient tenus les enseignants.
Sans avoir une vue d’ensemble des suppressions de postes dans un système très éparpillé, la Fep Cdt relève que dans certaines académies en baisse démographique, la réforme est utilisée par des chefs d’établissement pour supprimer des postes voir « régler des comptes ». Des chefs d’établissement « manipuleraient les horaires », nous a dit François Lamour, secrétaire général de la Fep. Elle attire l’attention des académies là dessus notamment à Lille et Clermont-Ferrand. Parmi les disciplines les plus touchées, la technologie « jugée moins noble ».
L’autre problème c’est la formation des enseignants du privé. Souvent « le chef d’établissement arrive avec un projet tout ficelé ». Les enseignants du privé se plaignent d’être souvent tenus à l’écart des formations du public et du déficit d’accompagnement des équipes. « Soi on est favorable à l’application de la réforme », nous a dit F Lamour, « on s’inquiète des es conditions de mise en oeuvre ».
F Jarraud