Par Francois Jarraud
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Le fait du jour
Décharges : l’interfédérale divisée
Malgré le succès de la journée du 8 février, réunies le 8 mars, les fédérations syndicales de l’éducation n’ont pas réussi à définir une action commune. Trois syndicats appellent à faire grève et manifester le 20 mars. Il s’agit du Snes, du Snalc et du Snetaa-Eil. Les autres(FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA-Education) envisagent une semaine d’action du 19 au 24 mars sans grève. Ainsi le Sgen Cfdt « entend bien poursuivre l’action en apportant son soutien aux nombreuses initiatives locales. Il participera également à la rédaction de la lettre adressée aux parents par l’intersyndicale second degré. Il entend également interpeller avec d’autres les candidats à l’élection présidentielle et les députés dans l’optique des législatives de juin ».
éditorial
L’Europe confirme l’impact éducatif positif des TICE
Selon une étude bilan publiée par la Commission européenne , les TICE ont un impact éducatif positif. L’étude se base sur 17 travaux publiés récemment. Il s’agit principalement d’études anglaises ou qui couvrent l’ensemble de l’Union. Elles aboutissent parfois à des résultats divergents. Mais globalement elles montrent que les investissements importants effectués dans les TIC dans tous les pays européens ont des retombées positives.
L’étude souligne d’abord les effets quantitatifs des TICE : elles améliorent les performances scolaires particulièrement à l’école primaire et en langue nationale, moins nettement en maths. Les établissements qui se sont appropriés les TICE voient leurs résultats progresser plu srapidement. L’usage du tableau blanc interactif est lié à une amélioration des résultats des élèves.
Des études plus qualitatives montrent que les enseignants sont convaincus que l’utilisation des TIC motive davantage les élèves. Elle leur permet également de travailler de façon plus autonome et différenciée. Elle favorise la collaboration entre élèves. Les enseignants en tirent aussi parti : 90% d’entre eux utilisent les TIC pour préparer leurs cours. D’une façon générale, l’étude estime que l’enseignement avec les TICE repose sur des approche différentes que l’enseignement traditionnel : il est constructiviste, inclut la notion de projet, permet des approches différenciées et utilise l’erreur comme source d’amélioration.
Très logiquement, la Commission invite les gouvernements à continuer leurs efforts et fait plusieurs propositions. Elle invite les systèmes éducatifs à intégrer davantage les compétences développées par les tice comme le travail collaboratif ou le travail en autonomie. Elle les invite également à utiliser davantage la formation par les pairs et l’échange de savoirs entre enseignants. Au point de recommander d’encourager les enseignants utilisateurs des tice.
En août dernier,le Café avait signalé la publication d’une troisième étude qui concluait à l’impact éducatif positif des TICE. Il s’agissait d’un travail sur les écoles primaires anglaises et il faisait suite à deux travaux totalement différents (sur Pisa et les tests américains). Le rapport de la Commission confirme donc ce qui est déjà bien documenté.
Pourtant ce travail interroge également. S’il relève des corrélations entre hausse des résultats scolaires et utilisation des TICE en classe, il s’avère incapable de les expliquer. D’autant que certaines études montrent que l’impact sur les méthodes d’enseignement reste faible et que les enseignants utilisent faiblement les capacités créatrices des TICE. Comment expliquer que les élèves obtiennent de meilleurs résultats à des travaux qui sont restés eux traditionnels ?
Enfin l’enquête n’apporte pas d’éclairage sur les résistances à l’intégration des Tice dans un monde éducatif où aussi bien enseignants qu’élèves sont des utilisateurs. Et on sait qu’en France, dans le secondaire, elles sont particulièrement fortes. Mais il est vrai que les Tice bousculent l’Ecole.
Calcul : Syndicat et mathématiciens protestent
« Introduire les 4 opérations arithmétiques dès l’école maternelle va à l’encontre de la tendance mondiale, corroborée par des études anciennes et convergentes sur le développement de l’abstraction chez les jeunes enfants« . Pour Viviane Durand-Guerrier, présidente de l’Association pour la recherche en didactique des mathématiques (ARDM), la circulaire sur le calcul signée la semaine dernière par Gilles de Robien ne va pas dans le bon sens. « Dans ce domaine, le simplisme n’est pas de mise et ne saurait constituer ni un progrès, ni une solution aux difficultés d’apprentissage. D’ailleurs, à l’heure actuelle, aucun pays francophone n’a fixé comme objectif la maîtrise des 4 opérations à la fin de la deuxième année d’école primaire » affirme-t-elle.
L’Ardm conteste sur le fond les arguments de la Commission mise en place par Gilles de Robien. « Contrairement à ce que suggèrent les académiciens, les automatismes en calcul n’engendrent pas forcément des compétences dans la résolution de problèmes arithmétiques. Ce saut a été repéré depuis de nombreuses années. Dans les programmes français de 2002, une forte incitation institutionnelle de séances de calcul mental figure déjà, prenant en compte non seulement le développement des automatismes mais aussi l’organisation réfléchie des calculs. Concernant l’apprentissage des algorithmes de la multiplication et de la division posées, des études anciennes montrent que d’autres organisations des calculs pourraient permettre d’en réduire la difficulté« .
L’Ardm s’étonne : « Quelle est donc l’urgence ministérielle de prendre des décisions pédagogiques dans le domaine mathématique sans connexion avec les rapports de l’inspection générale de mathématiques (un rapport récent traite du cycle trois), sans concertation avec les acteurs (enseignants, formateurs), et en toute ignorance des travaux convergents des chercheurs ? »
Le Se-Unsa prend également position contre ce texte. « L’usage prématuré de la technique opératoire de la soustraction, de la multiplication et surtout de la division au cycle II.. risque, avant toute chose, de désorienter les enseignants. De surcroît, en privilégiant un apprentissage purement mécanique des opérations, détaché de leur sens mathématique, le Ministre prend le risque de fragiliser, chez les élèves, l’installation du raisonnement mathématique. Le SE-UNSA constate que le rapport de l’Inspection générale consacré à la question ne proposait pas ces évolutions et que celui de l’Académie des Sciences ne l’évoquait qu’avec prudence« . Le syndicat dénonce un « passage en force » dicté par un « calcul politicien ».
Royal souhaite intégrer le privé à la carte scolaire
« Il va falloir trouver une solution pour intégrer le privé à la réflexion sur la lutte contre l’échec scolaire. (…) Sinon, nous assisterons à des phénomènes de contournement. C’est un engrenage vécu comme très injuste par le secteur public« . La candidate socialiste évoque cette demande dans un entretien accordé au Monde de l’éducation. L’enseignement privé sous contrat échappe totalement aux exigences de la carte scolaire.
Nouveau statut pourles professeurs associés
Le Journal officiel du 10 mars publie deux décrets réorganisant le statut des professeurs associés et leur grille de rémunération. Il s’agit de professeurs ayant une expérience professionnelle et intervenant à temps partiel ou complet.
→ Au J.O.
→ Au J.O.
Inflation scolaire : Un nouveau débat
« On peut choisir de recommander néanmoins une poursuite de l’élévation du niveau de formation ; l’auteur se fonde pour cela sur un acte de foi, en citant un article faisant l’hypothèse qu’à terme la structure des diplômes modèlera la structure des emplois. Mais il s’agit d’une hypothèse, optimiste, qui n’ébranle pas les constats plutôt pessimistes, bien factuels eux, que l’on peut faire sur cette dévalorisation des diplômes. Faut-il la constater comme une fatalité ou se dire que plutôt que de continuer cette fuite en avant… il faut s’attacher à renforcer la qualité des diplômes existants et celle des emplois censés y correspondre. Car produire des diplômés, même dévalués, coûte cher et on sait que les besoins sont infinis dans le secteur de l’éducation comme dans le monde du travail ». Dans une contribution envoyée au Café, Marie Duru-Bellat répond à l’étude de Philippe Lemistre (Céreq – Lirhe) présentée dans L’Expreso du 7 mars.
Philippe Lemistre avance ses arguments. « La demande sociale pour les diplômes est forte pour des raisons que notre étude, comme bien d’autres, ne contredit pas, puisque tous les parents veulent le nécessaire pour leurs enfants en espérant que ce soit suffisant. Plus fondamentale est la question de savoir si la poursuite de compétitivité pour une croissance toujours plus forte est un objectif rationnel et raisonnable, beaucoup le contestent à juste titre, mais dans l’état actuel des choses sur le plan international, il est bien possible que la remise en cause ne soit pas pour demain…et quand bien même, pour la raison précédente, la hausse du niveau d’éducation pourrait bien se poursuivre, surtout que l’on oublie peut-être un peu trop souvent dans nos débats que l’éducation au plus haut niveau n’a pas que des objectifs économiques« . Deux pièces importantes pour une question, encore peu connue du grand public, mais qui pilote la politique éducative de la France. Le Café invite les chercheurs à participer à ce débat primordial.
Dyslexie, dyscalculie : le débat est ouvert au Café
« Votre réaction à la réponse qui vous a été adressée par Franck Ramus à propos de votre présentation du rapport « Dyslexie, dyscalculie, dysorthographie » est surprenante. En effet, contrairement à ce que vous laissez sous-entendre, ces experts sont issus de différentes disciplines: psychologie cognitive, psychologie du développement, neuropsychologie de l’enfant, pédiatrie, neurosciences, psycholinguistique et linguistique. De plus, encore contrairement à ce que vous affirmez, le bilan n’a pas écarté les travaux émanent des sciences sociales et des sciences de l’éducation au bénéfice de ceux des neurologues et cogniticiens ». Après Franck Ramus, deux autres auteurs du rapport de l’Inserm, Liliane Sprenger-Charolles et Jean-Emile Gombert écrivent au Café pour défendre cette étude. A lire dans notre dossier.
Les banlieues et l’Ecole aux Mercredis de l’Inrp
« La question des banlieues renvoie à des situations réelles et à des représentations, le plus souvent, très négatives. Or les situations sont très diverses et il importe de mieux connaître les problèmes pour mieux y faire face : que signifie la concentration des difficultés économiques, sociales, scolaires, pour les habitants comme pour les intervenants ? Les conditions d’enseignement y sont différentes, « difficiles » dit-on. Qu’en est-il ? Et surtout, comment agir ? » Danielle Manesse et Choukri Ben Ayed interviendront autour de l’ouvrage « Situations de banlieue » mercredi 14 mars à l’Inrp (Lyon). Entrée gratuite.
Liaisons dangereuses
« On constate que souvent les élèves sont déroutés en seconde par les exercices qui leur sont demandés et notamment ne font pas le lien entre le paragraphe argumenté qu’ils ont travailléen troisième et la réponse organisée qui leur est demandée en seconde « . Cette constatation, des enseignants d’histoire-géographie de collège et lycée de l’académie de Versailles l’ont faite ensemble lors d’un stage académique dédié à la transition 3ème – 2de. Passage difficile qui désarconne nombre d’élèves et fait de la 2de la classe qui a le plus fort taux de redoublement de tout le système éducatif. Les stagiaires imaginent divers procédés (carnet de compétences, devoir partagé etc.) pour surmonter la fracture collège – lycée.
Une préoccupation similaire a réuni des enseignants de cycle 3 et de 6ème. « En cycle 3 l’histoire n’est pas encore présentée aux élèves comme une discipline, mais étudiée dans le cadre du français, à la faveur d’ouvrages littéraires souvent des album. Ce qui n’empêche pas la construction d’un savoir historique (les repères par exemple). Cependant Il est important de le savoir pour les enseignants de 6e : ce sont eux qui vont installer l’histoire comme une discipline, avec ses supports, ses méthodes spécifiques. La réflexion est donc partie de là sur deux angles d’attaque : l’écrit en histoire et en lettres, à partir de supports variés, en bâtissant une continuité. » Pour faciliter la transition les élèves travaillent en 6ème comme ils le faisaient en Cm2 en associant lettres et histoire – géographie.
Le TBI à Béziers
L’association Projetice présentera le 14 février à Béziers, au lycée Jean Moulin, des applications pédagogiques du tableau blanc interactif (TBI) en physique, histoire-géographie, maths.
L’élève multitâche ou bon à rien ?
Les « digital natives » sont-ils capables de réfléchir ? C’est la question que pose le Washington Post. Le quotidien remarque que les jeunes nés avec l’informatique suivent couramment plusieurs taches en même temps, à l’image des ordinateurs modernes. Par exemple ils révisent une leçon de maths en échangeant sur Msn ou préparent un exposé en envoyant des textos. Pour Jordan Grafman, un cogniticien, « un des problèmes du multitâche c’est qu’il est impossible d’approfondir les connaissances ainsi. Si cela devient une habitude, vous vous satisferez avec un niveau de connaissance superficiel« . Russell Podrack, professeur de psychologie à l’université de Californie, renchérit. Il a pu observer le fonctionnement cérébral de ces ados multitâches. Quand ils travaillent en multitâche, les adolescents n’utilisent pas l’hippocampe, un élément indispensable au traitement de l’information. Pour lui, travailler en multitâche est moins productif et peut se faire au détriment des adolescents qui ont besoin de stimuler la totalité de leur cerveau. Par contre, David Meyer, un autre cogniticien de l’université de Michigan, ne partage pas cet avis. Pour lui « ils peuvent bien mieux que les générations précédantes agir ainsi et ne pas perdre en efficacité« .
L’intérêt de ce débat c’est de poser auprès du grand public une question qui est encore peu sortie en Europe : celle de l’impact des TIC sur les fonctionnements intellectuels des jeunes. Dans quelle mesure l’informatique a-t-elle affecté leur façon de réfléchir et leurs démarches intellectuelles ? Une question déjà abordée par le Café par exemple à propos des travaux de Jason L. Frand.
→ Article
Primaire : Leçons de mots : les critiques de P. Frackowiak
« C’est quand même étonnant que pour résoudre les problèmes de l’éducation aujourd’hui, le ministre de l’Education Nationale ne trouve rien de mieux que le retour à des pratiques qui avaient fait la preuve de leur inefficacité … Avec les « leçons de mots », on atteint le fond, le fond du gouffre du conservatisme ». Pierre Frackowiak réagit à l’annonce du retour des leçons de vocabulaire, proposé par Alain Bentolila. Pour lui, « il ne faut pas être expert, savant, linguiste ou ministre pour savoir que l’on peut connaître toutes les définitions des mots, connaître le dictionnaire intégralement par cœur et être incapable de parler, d’écrire, de communiquer, d’exprimer une pensée, une émotion, un sentiment, de décrire un évènement ». Le rapport d’Alain Bentolila devrait être remis au ministre mercredi 14 mars.
Français : Erratum sur la page EAF
C’est par erreur que nous avons signalé le 9 mars la publication de nouveaux sujets pour préparer l’épreuve anticipée de français (EAF). La vraie nouveauté sur cette page est la publication de compléments pour le nouvel objet d’étude du nouveau programme de 1ère, « le roman et ses personnages ».
Les décrets sur les décharges menacent-ils l’EPS ?
« Cette déferlante de suppressions de forfaits AS (qui va déstabiliser de façon durable les Associations Sportives et le sport scolaire dans son ensemble) retire tout crédit aux dispositions mentionnées à l’article 3 de l’arrêté du 12 février 2007. La réalité des faits dévoile toute l’hypocrisie qui consiste à prétendre que c’est en commençant par supprimer des moyens aux Associations Sportives rencontrant « des difficultés de fonctionnement » ou dont « l’activité est faible » que celles-ci retrouveront de la vigueur grâce à « un projet de développement » dont l’élaboration est confiée à celles et à ceux – les enseignant-e-s d’éducation physique et sportive – auxquelles on aura préalablement retiré un (ou des) forfait(s) AS !« . Dans une lettre adressée au ministre de l’éducation nationale le 9 mars, le Snep détaille les effets de la modification des décrets de 1950 sur le nombre de postes en EPS. Pour 8 académies, ce sont 1200 forfaits de 3 heures qui sont supprimés à la rentrée 2007, représentant 200 emplois.
Le Snep craint également « l’effet d’entraînement » de la réduction des DGH : les chefs d’établissement ne seront-ils pas tentés d’utiliser les heures d’association sportive pour ajuster telle ou telle discipline ?
Les heures de coordination sont elles aussi menacées. » Si on considère l’attitude déjà adoptée par les recteurs des académies de Versailles, Rouen, Dijon, Besançon, Poitiers, Montpellier, Guyane, Guadeloupe, 1800 heures qui auraient dû revenir spécifiquement à la coordination EPS en application de la circulaire du 5 décembre 1962 et de la note de service 82-355 du 16 août 1982 sont « retirées » ou « supprimées ». Soit 100 emplois de professeur d’EPS« . Le Snep demande le retour des 3 heures d’AS et la reconnaissance de la fonction de coordonnateur.
A l’origine de cette hécatombe l’arrêté du 12 février 2007 qui met en œuvre l’article 5 du décret du 25 mai 1950 en fixant de nouvelles modalités pour l’obtention des 3 heures d’association sportive. » Le chef d’établissement fixe pour l’année scolaire la composition du service de chaque enseignant d’éducation physique et sportive en fonction de l’activité de l’association sportive… L’activité de l’association sportive s’apprécie au regard des critères suivants : le programme de l’association sportive ; le nombre d’élèves licenciés pratiquants ; le nombre d’élèves licenciés participant aux rencontres et aux compétitions sportives organisées par l’Union nationale du sport scolaire ; l’éventuelle mutualisation par convention de certaines activités sportives entre établissements ». Les heures ne sont donc plus inscrites d’emblée dans les services et l’absence de seuils objectifs permet de gérer les enveloppes horaires en fonction des contraintes budgétaires.
Le texte est paru suffisamment dur pour que les deux associations de parents d’élèves, Peep et Fcpe, s’associent aux démarches du Snep pour obtenir le retour de ces 3 heures jugées nécessaires au maintien du sport scolaire.
→ Lettre Snep
→ Arreté
→ Décret
EEDD : Accord européen historique sur l’énergie
Réunis en Conseil européen à Bruxelles les 8 et 9 mars, les états de l’Union ont pour la première fois défini une politique énergétique commune. Ils ont décidé de faire passer les énergies renouvelables de 6 à 20% de la consommation d’électricité d’ici 2020. Le nucléaire n’est pas pris en compte dans ces énergies renouvelables. Ils ont également décidé de diminuer de 20% leurs rejets de gaz à effet de serre (par rapport à 1990) d’ici 2020. Un dernier engagement est une bonne nouvelle pour le lobby agricole : les états européens devront inclure 10% de biocarburants dans leur carburant.
→ L’accord
Le Café
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