Apparemment il n’y a pas que d’anciens recteurs dans le groupe NavisRector, censé regrouper des recteurs évincés par la gauche. Ainsi NavisRector, dans L’Express, s’intéresse de près à la carrière de la nouvelle directrice de l’enseignement scolaire pour juger « inquiétant que ce fonctionnaire en charge de l’innovation pédagogique n’ait enseigné qu’à une élite ». Dans la foulée, NavisRector dénonce la loi du genre à l’école et l’obligation faite aux lycéens de venir en jupe. Cette baisse de niveau de NavisRector ne l’empêche pas de dénoncer « une double baisse de niveau : celle des enseignants et des élèves », renvoyés dos à dos dans leur nullité.
NavisRector est meilleur quand il évoque la réforme des rythmes. » L’assouplissement du décret Peillon, voulu par Benoit Hamon au motif officiel de proposer des solutions face aux difficultés des communes rurales mais au motif implicite d’enterrer une réforme de plus en plus inapplicable, a fini de saborder un peu plus le projet initial et de décrédibiliser définitivement les contours d’une réforme pourtant acceptée par tous, au départ ».