Professeur de psychologie, passionnée par les rythmes, Claire Leconte reprend sa plume pour tailler en pièces le décret Hamon dans une tribune publiée par Le Nouvel observateur. « 4h + 2h sont bien moins fatigantes que 2h45 + 2h30″, écrit-elle. » Cela divise par 2 les besoins en locaux et infrastructures chaque jour. Cela permet aux enseignants d’avoir 2 après-midi pour gérer toutes leurs activités souvent dites invisibles, mais pourtant bien réelles. 5 matinées consistantes de 4h sont nécessaires pour que ce travail de réflexions sur les contenus, les méthodes et les pratiques puisse se concrétiser. Car cela permet d’y insérer les matières souvent dites « non fondamentales », or on sait qu’on n’apprend pas à lire-écrire-compter-communiquer uniquement en maths et en français. »
Pour elle, » il est urgent d’entendre que le bien-être et la réussite des enfants dépendent totalement de la qualité de vie professionnelle de tous les adultes qui l’encadrent tout au long de ses journées. Sans compter que la déstructuration des projets pédagogiques à la journée des centres de loisirs et le report d’activités extrascolaires après 18h ne répondent pas réellement aux besoins des enfants. »