Système éducatif
Réussite scolaire : La mixité est indispensable aux garçons
Pour tous ceux qui se demandent pourquoi les garçons réussissent aussi mal leur scolarité, la nouvelle étude de M Van Hek, G Kraaykamp et B Pelzer apporte un éclairage intéressant. Basés sur près de 300 000 élèves de 33 pays elle montre que la mixité est un facteur de réussite scolaire pour les garçons. Une découverte qui devrait entrainer les chefs d’établissement à tenir compte de ce paramètre dans la constitution des classes. Et surtout à se soucier des filières genrées comme celles de l’enseignement professionnel.
La chronique de Véronique Soulé : A l’école, les filles battent les garçons !
En français, le masculin l’emporte sur le féminin. A quel titre ? A l’école, les filles battent les garçons à plate couture. Il est bon parfois de remettre les choses en perspective. Pour cela, on a interrogé Jean-Louis Auduc, spécialiste de l’éducation, qui depuis des années prêche dans le désert en appelant à sauver les garçons de l’échec scolaire.
Les systèmes éducatifs en Europe
Comment sont structurés les systèmes éducatifs en Europe ? Eurydice permet de voir d’un coup d’oeil l’organisation des études du primaire au supérieur pour tous les pays européens à travers des graphiques simples. On peut relever trois grands types d’organisation. L’Europe du nord propose une école unique pour toute la scolarité obligatoire. Ainsi en Finlande une seule école couvre la scolarité de 7 à 17 ans. En Suède de 7 à 16 ans. Les pays d’Europe centrale propose une sélection dès la fin du primaire avec des branches différentes. Ainsi en Allemagne dès l’âge de 10 ans les élèves sont triés entre 5 types d’enseignement secondaire. Enfin les pays de l’ouest et du sud de l’Europe, du Royaume Uni à la Grèce en passant par la France , connaissent une différenciation après le collège.
Réforme de l’orientation, du bac et du lycée
Bac : Eclairage sur les épreuves du bac
Selon l’Apses, reçue le 15 novembre par la mission Mathiot, chargée de la réforme du bac, » la mission n’a que deux impératifs – limiter à 4 les épreuves terminales du bac, et instaurer une dose de contrôle continu – tous les autres points étant ouverts à la discussion ». Pour la filière ES, la mission a demandé à l’Apses son avis que « un système qui, en première et en terminale, serait constitué autour de disciplines de tronc commun, de disciplines de spécialité « majeures » et de disciplines de spécialité « mineures ». « Deux exemples nous ont été donnés », poursuit l’Apses : « pour un élève de profil ES, outre les disciplines de tronc commun, l’élève pourrait choisir une majeure SES et une majeure Maths, avec Histoire-Géographie en mineure. Ou à l’inverse, l’élève pourrait choisir une majeure SES et une majeure HG, avec Maths en mineure; pour un élève de profil S, l’exemple était similaire mais avec les matières Maths, Physique-Chimie et SVT. La mission a aussi évoqué, parmi les 4 épreuves terminales du bac, que l’une d’entre elles puisse être un grand oral basé sur deux disciplines de spécialités choisies par l’élève ».
Claude Lelièvre : Les filières au lycée, une hiérarchisation qui n’en finit pas
La »mise en filières » a été instituée par un simple décret, celui du 10 juin 1965 . Ce décret n’a été précédé d’aucune discussion de loi ayant quelque rapport avec lui, alors même qu’il changeait pourtant sensiblement l’organisation du second cycle de l’enseignement secondaire. Mais, contrairement à ce que l’on pense généralement, les lois sur l’enseignement scolaire sont rares, et rarement décisives (le ministre Jean-Michel Blanquer le sait fort bien). Il n’en va pas de même pour les décrets…
Lycée : Un document précise le rôle des professeurs principaux de terminale
Les professeurs principaux de terminale auront bien en charge tout un travail d’orientation et d’évaluation des vœux des élèves. C’est ce que confirme un document de travail interne de la Dgesco obtenu par l’AEF et qui circule parmi les chefs d’établissement. Il précise comment seront accompagnés les lycéens vers l’enseignement supérieur après le vote de la loi Vidal.
Lycée : L’académie des sciences veut restructurer la filière S
« La série S est une filière généraliste dotée d’une légère coloration scientifique » s’indigne l’académie des sciences dans une courte note publiée en octobre 2017. Signé par 19 de ses 262 membres, le communiqué explique la nécessité d’une restructuration de l’enseignement scientifique au lycée. La note met à l’index les nouvelles pratiques pédagogiques telles la classe inversée, la contextualisation et l’évaluation par compétences. Ces dernières « accroissent les inégalités face au savoir et à l’accessibilité aux études ». L’académie des sciences préconise des programmes clairs avec davantage de profondeur. La réduction importante du volume horaire en sciences et des chapitres très descriptifs aboutissent à des connaissances éphémères. Quelles sont les préconisations de l’institution pluricentenaire pour le nouveau lycée ?
Le CSE rejette le texte sur l’admission en université
Par 42 voix contre 30, le projet de loi sur l’admission au premier cycle universitaire a été rejeté par le Conseil supérieur de l’éducation le 9 novembre. La ministre F Vidal avait pourtant déployé le maximum de concessions et d’habiletés possibles pour faire passer un texte qui constitue une rupture par rapport à des décennies de démocratisation de l’enseignement.
Politique ministérielle
Colloque Antibi : JM Blanquer chez les pédagogues
Jean-Michel Blanquer s’est longuement invité au colloque organisé par le Mouvement contre la constante macabre (MCLCM), créé par André Antibi. Une présence qui n’est pas une surprise pour le Mouvement, car JM Blanquer participe à son colloque tous les ans. Mais qui pourrait l’être pour certains partisans du ministre. Jean-Michel Blanquer a notamment annoncé la création d’un conseil scientifique sur l’évaluation en lien avec une plus forte présence des évaluations internationales au ministère. Il a laissé entendre que « de grands principes nationaux » sur l’évaluation pourraient être énoncés.
Macron : Etalement des dédoublements sur 5 ans
La promesse électorale sera tenue mais plus tard. Dans son discours de Roubaix sur la politique de la Ville, le 14 novembre, le président de la République a promis que les dédoublements de Cp et Ce1 en éducation prioritaire seront réalisés sur le quinquennat , et non en 2 ans comme annoncé dans son programme électoral.
Blanquer : Le concours de Créteil renouvelé en 2018
C’est la principale information du débat sur le budget de l’Education nationale à l’Assemblée. A la demande du député PC Stéphane Peu, JM Blanquer signale que le concours de Créteil sera reconduit en 2018. Cela ne veut évidemment pas dire qu’il y aura une augmentation des recrutements annoncés. Mais ce concours améliore réellement les choses dans les départements défavorisés de l’académie de Créteil comme la Seine Saint Denis.
Sénat : Blanquer en terrain acquis
Sous les sourires, les poignards. C’est une relation quasi amoureuse qu’entretient le ministre de l’éducation nationale avec le Sénat. JM Blanquer dialogue avec des élus acquis à sa politique. Au point d’exprimer ouvertement de belles poussées réactionnaires comme lorsqu’ils demandent la suppression de la prime des Rep+.
L’enseignement catholique face aux réformes
Comment l’enseignement catholique s’adapte-il aux réformes ? Le dernier nuémro d’En correspondance, la lettre du Secrétariat général de l’enseignement catholique, évoque le cas de la réforme du collège et des « devoirs faits ». Selon une étude réalisé epar B Skouratko, du Sgec, la réforme du collège a bousculé les établissements mais a été globalement bien acceptée. » Les aspects de la réforme les mieux investis semblent être le travail en équipe, l’évaluation et l’enseignement par compétences ainsi que l’accompagnement personnalisé. Des dimensions qui excèdent la simple dynamique de classe pour impacter le management, les relations avec la vie scolaire, la question d’une éducation intégrale, celle de l’interdisciplinarité et de la construction des savoirs… » Les collèges doivent maintenant accueillir le dispositif Devoirs faits. L’enseignement catholique compte sur l’apport d’un millier de services civiques. » Une enveloppe budgétaire supplémentaire devrait être disponible début 2018 pour permettre d’embaucher 1 000 volontaires », annonce le Sgec. Le Sgec » conseille aussi de préserver les dispositifs préexistants en ne se reposant pas exclusivement sur un abondement budgétaire, certes opportun mais possiblement éphémère ».
Métier enseignant
Quelle autonomie pour le premier degré ?
L’absence d’autonomie des écoles est-elle une gêne au quotidien et un frein aux progrès des élèves ? Empêche –t-elle les équipes enseignantes de s’épanouir ? Le 15 novembre le Sgen Cfdt a organisé un colloque sur une notion souvent assimilée au libéralisme. Lors d’une conférence en mars 2017, organisée par le Sgen et le GDID, un mouvement de directeurs d’école, le syndicat a pris position pour donner « un statut et une marge d’autonomie » aux écoles primaires. Aussi on s’attendait le 15 novembre, à ce que la messe soit dite. Il n’en fut rien. Un véritable débat sur les conditions et les conséquences de l’autonomie s’est tenu avec des échanges entre la salle et les intervenants.
Gérer la classe au cœur du métier enseignant
Plus que toute autre compétence professionnelle, gérer la classe semble au cœur du métier enseignant. C’est ce que rappelle une nouvelle étude de l’OCDE. Si cette compétence semble assez bien dominée par les enseignants des 5 pays concernés, elle reste un problème majeur pour l’Ecole française. Or ce que montre l’étude OCDE, c’est qu’elle est la clé du développement professionnel et du sentiment de bien être des enseignants.
Quels effets réels pour le jour de carence ?
Quel effet peut avoir le rétablissement du jour de carence pour les fonctionnaires ? L’Insee est allé voir les résultats de son rétablissement en 2012. Si le jour de carence diminue bien le nombre des absences courtes, c’est au prix d’une hausse des congés longs. Une mauvaise affaire pour l’Etat ?
Psychologues : L’indemnité de fonctions au J.O.
Le Journal officiel du11 novembre a publié plusieurs textes relatifs à l’indemnité de fonctions des psychologues de l’éducation nationale. Elle sera versée aussi bien aux psychologues des Rased qu’à ceux en charge de l’orientation. Mais le montant diffère : 2044.19 € pour la spécialité « développement et apprentissage » et 767,10€ pour « conseil en orientation ».
Mobilité des enseignants : Un BO spécial
Le BO spécial sur le mouvement national est paru. Il précise les date set modalités de dépôt des demandes de première affectation, de mutation et de réintégration. Il précise les règles de mobilité pour les enseignants du second degré et psychologues.
Collège inclusif et identité enseignante
Dans Recherches en éducation n°30, Benoit Piroux amorce une étude des effets de la scolarisation inclusive sur l’identité professionnelle des enseignants en collège. » Face à une scolarité inclusive dont les différents paramètres peinent à se penser, les ajustements qui en résultent procèdent des valeurs et représentations portées par les enseignants. Les premiers résultats de notre étude sembleraient alors montrer que concevoir une rencontre pédagogique avec l’élève handicapé au sein d’un groupe hétérogène en classe ordinaire, suppose de pouvoir tisser un rapport supportable entre ses représentations du métier, du handicap, de l’inclusion et de soi-même. Et que c’est à cette condition que l’enseignant trouvera suffisamment de cohérence identitaire pour continuer à vivre de manière satisfaisante son métier, et tenter de répondre aux défis de l’école d’aujourd’hui ».
Education prioritaire
Choukri Ben Ayed : L’éducation prioritaire et la discrimination positive
« L’éducation prioritaire donne plus à ceux qui ont moins ». C’est cette affirmation, tant répétée, que le sociologue Choukri Ben Ayed démonte de façon magistrale dans un nouveau numéro de la Revue française d’administration publique (n°162, 2017). Sur le plan juridique la politique d’éducation prioritaire ne rompt pas avec le droit commun. Sur le plan de l’allocation des moyens, C Ben Ayed démontre qu’il y a persistance d’une allocation défavorable aux élèves des réseaux d’éducation prioritaire. Si l’éducation prioritaire est utile, on reste loin d’une politique de discrimination positive.
Eduquer à l’esprit critique en éducation prioritaire
Si éduquer à l’esprit critique s’impose dans tout le système éducatif, son urgence semble s’imposer en éducation prioritaire là où les rumeurs et la désinformation sont peut-être plus visibles. C’est ce qu’a étudié l’Observatoire des pratiques en éducation prioritaire, une structure qui réunit des acteurs de l’éducation prioritaire de l’académie de Versailles. L’Observatoire est allé voir sur place, dans les établissements comment se met en place cette éducation et en relève les difficultés, les réussites et les limites.
Une étude sur le pilotage des réseaux d’éducation prioritaire
L’IFé publie une intéressante étude sur le pilotage des réseaux d’éducation prioritaire. » Le réseau n’est pas la préoccupation première. Les enseignants pensent d’abord à leur classe, les directeurs à leur école, l’inspecteur et les conseillers pédagogiques à toutes les écoles de la circonscription (qui ne sont pas forcément toutes en Éducation prioritaire), le principal a son collège à gérer, l’IA-IPR a ses missions académiques et le travail autour de sa discipline… Le coordonnateur est souvent le seul pour qui le réseau est le coeur de son travail. Mais il ne peut le faire exister à lui seul. C’est donc la collaboration plus ou moins facile, plus ou moins organisée, plus ou moins instituée des personnes qui va faire que le réseau prend un sens. Cela ne va pas de soi, et notamment pour les pilotes », écrit l’IFé. L’étude analyse la situation dans trois académies et renvoie à des études de cas précis : concevoir des formations en Rep+, problèmes de métier par exemple. Elle retient 4 points : » Co-piloter, c’est loin d’être simple. Travailler en intermétier ne va pas de soi !… Créer du collectif inter-métier, c’est prendre le risque de questionner les limites de son propre métier pour gagner du pouvoir d’agir sur des situations complexes. 2/ Définir les objets prioritaires du travail du réseau, c’est d’abord reconnaître la nature des difficultés du travail des élèves et du travail des enseignants. 3/ Les pilotes qui acceptent de travailler avec les coordonnateurs et les formateurs gagnent en efficacité et en légitimité. 4/ L’accompagnement externe (par les pilotes académiques, comme par des formateurs ou des chercheurs) peut aider à transformer le travail du réseau ».
Enseignement professionnel
Axel Benoist : » On scellera des destins à 15 ans en fin de collège »
Pour Axel Benoist, conseiller national du Snuep Fsu, l’enseignement professionnel arrive à une rupture. Sous la pression des régions, des branches professionnelles et sans intervention de l’Etat, l’enseignement professionnel va être profondément transformé. Non seulement le statut des enseignants pourrait changer, mais ce sont les rêves et les attentes des élèves qui vont s’évanouir. Pour le syndicat ce que prépare le gouvernement c’est bien la fracture entre deux jeunesses.
Blanquer lance une mission de « transformation » de l’enseignement professionnel
Pourquoi confier l’avenir des 700 000 lycéens professionnels à des acteurs de terrain ou à des experts ? Jean Michel Blanquer a annoncé le 9 novembre une » mission de transformation de la voie professionnelle » confiée à la député LREM Céline Calvez et au restaurateur 3 étoiles Régis Marcon.
L’élève
Election des parents d’élèves : Repli sur soi
Avec une nouvelle chute du taux de participation, les élections des délégués des parents d’élèves montrent surtout la victoire des abstentionnistes. « Semaine de la démocratie » ou pas, il n’y a pas eu de sursaut démocratique à ces élections qui montrent aussi un recul de la principale association au profit des listes locales.
Numérique
Bruno Devauchelle : Le coût du numérique scolaire en question
Dans une tribune publiée le 30 octobre 2017 dans Le Monde, des enseignants (« les raccrocheurs de tableaux noirs ») demandent un débat sur le numérique à l’école Ce texte a le mérite de revenir sur une évidence qui ne devrait jamais être admise comme telle : la pertinence des investissements sur le numérique dans le monde scolaire. Même si une lecture précise de ce texte permet d’en voir les raccourcis et les oublis, elle permet aussi de relever la pertinence de l’interrogation. Si cette question est d’actualité, au vu du silence du ministère de l’éducation sur une vision globale du numérique en éducation, elle n’est pas nouvelle. De plan en plan, de dotation en dotation, on a vu se succéder depuis le début des années 1980, des équipements et des promesses qui tous et toutes ont représenté des budgets non négligeables. S’ajoutant à une obsolescence organisée (par l’industrie du secteur) au rythme de l’exigence de renouvellement tous les trois à cinq ans, les initiatives qui se sont succèdées ne peuvent qu’interroger ceux qui tentent de sauver les tableaux noirs d’antan… et bien avant.
Franck Amadieu : Information, transmission et numérique
En quoi le numérique permet-il de personnaliser les apprentissages ? Le numérique a-t-il une offre fonctionnelle dans l’éducation ? Lors du salon Educatec, Franck Amadieu, maître de conférence en psychologie cognitive et ergonomie à Toulouse détaille ses recommandations vis à vis de l’usage du numérique en classe au regard de la recherche. Devant une centaine de personnes il met en garde contre la redondance de l’information néfaste aux apprentissages. L’enseignant doit orchestrer un guidage incitatif pour l’apprenant.
Les entreprises du numérique éducatif demandent un millième du budget de l’éducation
Dans une lettre ouverte au président de la République et au ministre de l’Education nationale, les entreprises de « l’EdTech » française, sous la houlette de l’Afinef, demandent 140 millions d’euros d’investissement dans le numérique éducatif. Soit un millième de la dépense totale d’éducation du pays (148 milliards en 2016).
Les entreprises de l’Ed Tech créent Ed Tech France
Ed Tech France devrait être présenté officiellement le 17 novembre. Ce regroupement des entreprises du nuémrique éducatif veut « fédérer les acteurs de l’éducation et de la formation qui contribuent à l’évolution des pratiques grâce aux technologies » et « démontrer la remarquable contribution du numérique au service de l’éducation ». Le manifeste d’Ed Tech France appelle à « faire de la France la Ed Tech Nation ». Une centaine d’entreprises aurait adhéré à ces formules assez floues. En arrière plan, une lutte pour savoir qui représnetera les entreprises de la Ed Tech. L’Afinef, qui réunit des entreprises déjà très présente sur les marchés liés à l’Education nationale, relève « qu’il faut un langage commun pour unir les forces ». L’Afinef a lancé le 15 novembre un appel « pour entrer dans l’ère des Lumières numériques » et pour qu’un millième du budget de l’éducation soit consacré au numérique.
Bruno Devauchelle : L’avenir de la vidéo dans l’enseignement
Quand on sait la difficulté qu’ont eu le cinéma puis la télévision à prendre pied dans le monde de l’enseignement scolaire, on peut s’interroger sur l’avenir de tout ce qui est images animées et en particulier vidéo au service de l’enseignement d’une part mais aussi de ceux qui veulent apprendre quelque chose. Il semble par ailleurs que, sur les écrans des appareils connectés à Internet, les vidéos de toutes sortes prennent progressivement la place du texte. Elles s’y insèrent, parfois même quasiment de force, soit à l’initiative de l’auteur d’un message soit à l’initiative des publicitaires. On le sait, le monde scolaire et universitaire a fait de l’écrit un point de passage obligatoire de toute forme d’étude. Enfin on constate que les sites de vidéos en ligne sont parmi les plus visités de tous les sites en particulier de ceux de réseaux sociaux. Après l’image fixe conversationnelle, la vidéo entre aussi dans la danse. Le monde scolaire est-il compatible avec cet univers ?