D’intervention en interview, le ministre maintient l’incertitude sur l’épreuve orale de français en 1ère. Dès lors après l’incompréhension se propagent colère et désordre. La pétition demandant la suppression de l’épreuve atteint plus de 75 000 signatures. Les appels se multiplient comme celui d’un collectif d’enseignant.es de la région parisienne : le bouclage du programme par les collègues et le travail des compétences orales par les élèves étant particulièrement difficiles, « les inégalités seront plus grandes encore si ces épreuves sont maintenues dans les circonstances actuelles ». Dans une tribune sur le site de l’AFEF, Viviane Youx souligne combien se joue ici la question de la finalité même de l’enseignement du français : entraîner à la récitation d’explication de textes ou « donner à la littérature une fonction émancipatrice, créative, imaginative et éducative » ? Pendant ce temps, certains élèves bachotent quand d’autres décrochent ; des services académiques perdent du temps à préparer l’organisation d’épreuves qui n’auront peut-être pas lieu ; des IPR gardent un silence prudent, d’autres préconisent des travaux « attractifs », d’autres lancent calendrier et directives (par exemple, recenser officiellement les œuvres choisies par les candidat.es pour l’entretien) ; les rumeurs contradictoires circulent (par exemple, pourra-t-on interroger sur les textes étudiés durant la fermeture des lycées ?) ; et les enseignant.es se désolent d’une situation « ubuesque » qui les empêche de concevoir et programmer de fécondes activités de lecture, d’écriture, d’oral, de collaboration
Nos derniers articles
« C’est une attaque syndicale inadmissible et une remise en question de la liberté d’expression syndicale » explique Patrice Chapat après la commission administrative paritaire académique (CAPA) qui s’est tenue vendredi 15 novembre.
Si les arguments de fond contre les groupes de niveaux ne manquent pas, c’est un argument de forme qui a été retenu par le Conseil de l’Etat qui pourrait annuler
« S’orienter cela s’apprend » dit Frédérique Alexandre-Bailly, la directrice générale de l’Onisep. L’orientation est une préoccupation majeure et partagée par les familles, les équipes pédagogiques et les élèves. Elle est un
Si beaucoup de professeur.es quittent ou aimeraient quitter la profession, exprimant une fatigue, d’autres embrassent le métier de professeur.e dans une seconde carrière. Et avec plaisir. Le Café pédagogique s’entretient
La Drane de la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur a actualisé son précieux guide des outils numériques pour l’éducation. Selon plusieurs axes : s’adapter aux élèves aux besoins particuliers (Lire Couleur, Cap
Dans le cadre de sa saison 2024-2025 consacrée au travail, la Cité de l’Économie explore les rapports qu’entretiennent les femmes avec le monde du travail, à travers le regard de