Par Cyril Froidure
Réchauffement climatique :
L’Amérique du Nord touché par les changements climatiques :
Tout le monde parle des changements climatiques, même les artistes s’y intéressent. Ainsi Eve Mosher a choisi de représenter en plein New-York, et à l’aide de lignes blanches, le résultat du scénario le plus grave du réchauffement climatique : Manhattan serait sous les eaux régulièrement.
http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre[…]
Son travail rejoint celui plus académique de l’Union of Concerned Scientists qui prévoit dans un rapport récent des inondations dans les grandes villes de la côte Est mais aussi des modifications faunistiques et floristiques en Amérique du Nord.
La fonte de la calotte glaciaire vue par la NASA
Belle image offerte par la NASA : la fonte de la calotte glaciaire du Groenland s’accélère, affirment les spécialistes de l’agence spatiale américaine. Elle est supérieure à l’accumulation qui continue de se produire au centre du Groenland.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-[…]
Cartes et changement climatique :
Répercussion plus inattendue mais pas illogique : les cartes changent du fait des changements climatiques. Dans la version 2007 de l’atlas complet du monde du Times, les auteurs indiquent avoir du faire des changements pour certains traits de côte ou cours d’eau.
http://www.lemonde.fr/web/article/[..]
Réunion d’experts à Vienne :
Pour tenter de lutter contre ces phénomènes, une énième réunion internationale s’est tenue à Vienne au mois d’août pour définir les moyens pour accélérer la lutte contre le réchauffement climatique au-delà de 2012. Cette réunion a été organisée afin de préparer le sommet de Bali en décembre 2007 qui marquera le début des négociations de l’après-Kyoto.
Lors de cette réunion, un rapport onusien, dans lequel l’efficacité énergétique est présenté comme le meilleur moyen de freiner le réchauffement climatique, a été présenté aux participants.
A noter que cette réunion a eu pour résultat … l’absence de résultats. Les avis sont partagés sur l’intérêt de cette conférence ; en tous les cas, le document final ne retient qu’une fourchette de 25 à 40% de réduction des émissions de GES. Ce résultat s’explique par la recherche d’un compromis tiré vers le bas par des pays comme le Japon ou la Russie.
Plus récemment, l’APEC a fait connaître dans une déclaration lors du sommet qui se déroulait début septembre son « aspiration » à réduire l’intensité énergétique ; traduction : aucun objectif contraignant n’a été fixé donc une simple déclaration d’intentions.
Malgré cela l’ONU ne désespère pas d’arriver à un accord pour lutter contre le réchauffement climatique en 2009, comptant sur l’engagement des membres du G8 de la signature rapide d’un accord sur le sujet.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-947752@51-853716,0.html
http://fr.news.yahoo.com/afp/20070831/tsc-onu-cli[…]
http://www.actualites-news-environnement.com/11499-efficaci[…]
http://www.actualites-news-environnement.com/11502-nations-unie[…]
http://www.lefigaro.fr/international/20070908.WWW0000000[…]
L’UNFCCC chiffre le coût de la lutte contre le réchauffement
Dans le même temps, l’UNFCCC (organe des Nations Unies en charge de la lutte contre le réchauffement climatique) a dans un récent rapport chiffré l’investissement nécessaire à la lutte contre le changement climatique à environ 150 milliards d’euros ; actuellement les sommes consacrées à ce même défi avoisinent les 600 millions de dollars.
http://www.lefigaro.fr/sciences/20070831.FIG000000069_clim[…]
Le réchauffement dans Research EU
RDT Info cède la place à Research EU. Le magazine européen sur la recherche change de titre et consacre son premier numéro au réchauffement climatique. On y trouvera une synthèse accessible des travaux du GIEC ainsi qu’une étude sur les biocarburants.
De son côté la NASA publie une carte de l’évolution des températures atmosphériques de 1979 à 2005.Globlalement la troposphère s’est réchauffée et l’atmosphère s’est refroidie durant ces années.
http://ec.europa.eu/research/research-eu/52/article_5204_fr.html
http://earthobservatory.nasa.gov/Newsroom/[…]
Mesure son impact sur le climat
Selon le Bulletin électronique Allemagne, l’office allemand pour l’environnement (UBA) mis en ligne un site qui permet de calculer précisément son impact sur le climat. Il analyse l’habitat, le transport, l’alimentation et la consommation en général de façon plus précise que le test d’Agir 21.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/50739.htm
http://www.agir21.org/flash/empreinteecoweb/loadcheckplugin.html
L’ONU lance un site Internet d’échanges de droit d’émission :
Ce site a été lancé afin de permettre un meilleur échanges d’informations entre acheteurs, vendeurs et fournisseurs de services en matière d’émission de GES.
50 outils pour se lancer sur Envirodoc
le Réseau IDée et ses partenaires français d’EnviroDoc
(MRES, Chico Mendès) ont conçu le répertoire « 50 outils pour se lancer » dans une éducation à l’environnement. Le document au format pdf est assez lourd (plus de 37 MO). Qu’y trouve-t-on ? une vingtaine de fiches de deux à six pages présentant des revues (TDC développement durable), des émissions (c’est pas sorcier « Attention Planète fragile »), des brochures (territoires et paysages édité par espace naturel régional Nord-pas-de-Calais), cd (Décibelle et Groboucan)… Chaque présentation propose un descriptif, une appréciation, des témoignages de testeurs.
http://www.envirodoc.org/static/pdf/repertoire-50-outils.pdf
Les déchets ménagers, « objet d’étonnement »
« Le paradoxe du déchet ménager revient à faire jouer trois rôles aux habitants des cités. D’abord celui de producteur, ensuite celui de victime et enfin et surtout celui de citoyen, dernier statut qui donne, par le soutien ou le rejet des décisions politiques, la clé de tout.
Dans cette perspective, le problème des déchets apparaît moins une question technique qu’une redoutable interrogation civique. Plus que trouver des solutions techniques absolues, , il faut être en mesure de convaincre le citoyen de l’utilité d’assumer des risques mesurés pour le bien de tous. Il faut aussi être capable de résoudre l’extraordinaire dissociation spatiale qui permet à quelques-uns (pays industrialisés, métropoles nationales ou régionales) de produire des déchets en grosse quantité tout en externalisant sur d’autres (pays du tiers-monde, périphéries périurbaines ou rurales) les nuisances qui s’y attachent.
Le rapport de l’institut des hautes études pour la science et la technologie a l’avantage de resituer toute la complexité de la gestion des déchets ménagers en France.
Ils représentent « seulement » 4% du total de la production de déchets, mais quand même 353 kgs par an et par habitant. Dont seulement 13% sont recyclés.
http://www.ihest.fr/IMG/pdf/RAPPORT_web_DECHETS.pdf
L’académie des sciences et les évolutions du climat :
Le site de l’académie de Lyon nous avise de la sortie de la lettre numéro 21 de l’académie des sciences consacrée aux évolutions du climat.
Ce dossier de 38 pages débute par un article faisant le point sur les connaissances sur le changement climatique mondiale. Ensuit est abordé le rôle du GIEC en tant qu’interface entre sciences et société. Edouard Bard, professeur au collège de France et titulaire de la chaire de l’évolution du climat et de l’océan, étudie les rapports entre océan et changement climatique.
http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/histoire/article.php[…]
http://www.academie-sciences.fr/publications/lettre/pdf/[…]
Le rapport Keller invite la France à changer la méthode ou à payer la note :
Suspendue au-dessus de nos têtes, la facture pèse 500 millions d’euros. Elle représente le montant des amendes auxquelles la France pourrait être condamnée par la justice européenne pour non-respect de ses obligations en matière environnementale.
Ainsi la France a été condamnée en juillet 2005 à 20 millions d’amende et une astreinte de 58 millions par tranche de six mois pour des infractions en matière de pêche. Elle encourt une amende de 42 millions pour non-transposition de la directive sur les OGM. 40 millions pourraient sanctionner la pollution des eaux par les nitrates, d’autant que la directive qui n’est pas respectée date de 1975… C’est 400 millions qui pourraient pénaliser le pays pour un traitement insuffisant des eaux résiduaires urbaines.
La sénatrice F.Keller invite donc le gouvernement a « changer de méthode ou payer ». Elle propose une série de mesures susceptibles d’améliorer le fonctionnement de l’administration, comme « renforcer la coopération interministérielle ».
Evidemment la limite de ce dossier est là. On aura du mal à croire que depuis 1975 c’est un manque de coordination qui explique un taux de nitrate trop fort. Ou que ce sont ces lacunes en droit communautaire qui sont responsables de la surpêche. Ou encore que les eaux urbaines ne sont pas valablement traitées simplement parce que les relations entre les parlements français et européen ne sont pas assez étroites.
Bien sûr, derrière chacun de ces cas, on trouve la légèreté avec laquelle l’administration nationale traite parfois l’Europe. Mais on y repère surtout le poids des lobbys et satrapies à la française.
http://www.senat.fr/rap/r06-332/r06-332.html
Les énergies renouvelables
Nul ne peut contredire cette réalité : le développement des énergies renouvelables a connu une accélération ces toutes dernières années et cette essor draine d’importants capitaux.
Dans la vallée l’Ontario, au nord du lac Huron et du fait d’une volonté affirmée du gouvernement provincial, vont être lancés 14 projets renouvelables dont la plus grande ferme solaire d’Amérique du Nord or l’on sait qu’à ce jour ces énergies n’offrent pas encore une rentabilité suffisante. La ruée vers les énergies renouvelables, décrite par Robert Belle dans « The Green Bubble » devient-elle une réalité ?
Il semble que oui. Il suffit d’observer les rachats d’entreprises spécialisées dans ce segment, notamment dans l’éolien (rachat de Energi E2 par E-on), la courbe ascendante des actions de ces firmes (plus 55% pour les actions d’EDF énergies nouvelles en un an) pour s’en convaincre.
Seulement cela ne reflète pas forcément une réalité productive ; ainsi en France l’éolien produit 1% du courant. La spéculation va donc bon train d’autant que pour certains observateurs, la marge de progression de certaines de ces énergies comme l’éolien, est faible.
Il n’en reste pas moins qu’au niveau mondial, et selon le cabinet Ernst & Young, les investissements dans le domaine des énergies renouvelables devraient passer de 100 milliards de dollars en 2006 à 750 en 2016.
http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/272701.FR.php
http://www.lefigaro.fr/actubourse/20070813.FIG000000127_un_vent[…]
Tourisme et développement durable :
Le développement durable tend à devenir l’alpha et l’oméga de la gestion de nos modes de vie. En cette fin d’année scolaire et pour faire écho aux vacances, un dossier sur l’une des activités majeures de ces temps de loisirs : tourisme et développement durable.
Pourquoi le tourisme ? Il s’agit d’une des activités dont la croissance ne se dément pas d’une année sur l’autre, d’une activité dont les acteurs, consommateurs comme producteurs, étendent leur toile sur l’ensemble de la planète, enfin, et on peut suivre en cela Jean-Pierre Lozato-Giotart, l’activité touristique ne se conçoit pas sans son environnement, environnement dont elle dépend pour son existence.
Ce dossier se compose des habituelles rubriques et d’un compte-rendu sur l’ouvrage de Jean-Pierre Lozato-Giotart, « le chemin vers l’éco-tourisme, impacts et enjeux environnementaux du tourisme d’aujourd’hui ».
http://cafepedagogique.net/lemensuel/lenseignant/schumaine[…]
Quelles conséquences possibles de l’explosion de la demande d’agrocarburants sur les pays en développement ?
Pour Jacques Diouf, directeur général de la FAO ; elles peuvent être de plusieurs ordres : une contribution au développement rural, une augmentation des prix des produits importés, peut-être une accélération de la fréquence des urgences alimentaires…
Colloque sur l’EEDD :
Les actes du colloque international « Avancées et propositions en matière d’éducation pour le développement durable » qui s’est tenu en juin 2006 à Paris, sont disponibles.
http://www.legrenelle-environnement.fr/grenelle-envi[…]
Le PNUE remet le prix « cycle de vie »
De quoi s’agit-il ? D’une reconnaissance des initiatives innovantes fondées sur le principe du « berceau au berceau ». et ce dans les pays en voie de développement.
L’étude du cycle de vie consiste en l’évaluation des conséquences d’une activité sur l’environnement. Ont été récompensés des représentants de l’Afrique du Sud, du Zimbabwe ou encore du brésil.
http://www.unep.org/Documents.Multilingual/Default.asp[…]
L’aventure polaire depuis sa classe avec Tara
Partie depuis plusieurs mois déjà, la goélette Tara participe au programme scientifique européen Damocles, en effectuant une dérive de deux ans dans les glaces arctiques. Ce programme vise à développer un système d’observations et de prévisions à long terme de l’océan glacial arctique de façon à évaluer et prédire les risques et les impacts d’évènements climatiques extrêmes.
Cette aventure scientifique et humaine constitue une formidable occasion de sensibiliser les hommes à la question des changements climatiques et d’éveiller leur curiosité sur la démarche scientifique et les technologies d’observation de la Terre.
Dans cette perspective, le CRDP de Paris propose des contenus pédagogiques et surtout des projets pour faire participer ses élèves au programme Tara Damocles. Des pistes pédagogiques sont proposées de l’école au lycée.
http://crdp.ac-paris.fr/tara/index.php#damocles
Un outil pour cartographier l’impact des risques technologiques.
De quoi s’agit-il ? Le déraillement d’un train chargé de produits chimiques ? L’incendie d’un dépôt pétrolier ? Un rejet de vapeur nucléaire ? Avec Cleer Impact, vous pouvez facilement simuler l’impact d’une catastrophe écologique dans Google Maps ou Google Earth. On dispose là d’un bel outil, utilisable de l’école au lycée, pour sensibiliser et lancer une étude plus approfondie.
Un exemple d’utilisation.
http://www.gap.ien.05.ac-aix-marseille.fr/rre/article.php3?id_article=1911.
Un oiseau sur deux disparu aux Etats-Unis
Selon une étude de la National Audubon Society, la première association américaine de protection de la nature, reprise par le B.E. Etats-Unis, la population des espèces communes d’oiseaux a diminué de plus de moitié depuis 1967.
En tête des espèces décimées, le Colin de Virginie dont la population est passée en 40 ans de 31 à 5 millions.
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/43425.htm
Un rapport alarmant sur les estuaires américains :
Pour son 20ème anniversaire, Le National Estuary Program publie un rapport qui analyse l’état de 28 estuaires américains. Il établit que 25 estuaires connaissent un déclin du nombre des espèces, 20 sont contaminés par des substances pathogènes. Chaque estuaire est étudié en fonction de la qualité de l’eau, des sédiments, de l’index benthique et de la contamination des poissons. L’étude dénonce la pression démographique dans les estuaires.
http://www.epa.gov/owow/oceans/nepccr/index.html
Achetez la forêt pour la protéger :
Comment préserver les forêts primaires tropicales ? Le site Cool Earth propose de les acheter. Pour seulement 52 euros, on peut ainsi acheter 4 000m2 de forêt pour en assurer la protection. Cool Earth annonce des initiatives pour les écoles en septembre.