Le B.O. du 22 avril confirme la publication des cartes des langues en décembre et e précise les contenu. Un enjeu : le maintien des classes bilangues en allemand et dans quelques langues rares en 6ème.
« Les académies doivent proposer une offre linguistique diversifiée et veiller à la cohérence et à la lisibilité des parcours linguistiques des élèves », précise la circulaire publiée le 22 octobre. « De ce point de vue, la carte des langues constitue un outil académique d’information à destination des élèves et des familles. Elle a pour objectif de favoriser la pluralité des langues enseignées dans le système éducatif et la continuité des parcours linguistiques de l’école au lycée ». Selon ce texte , la carte « conforte l’enseignement des quatre langues les plus enseignées (anglais, allemand, espagnol et italien) » et doit « garantir une diversité linguistique tout au long de la scolarité obligatoire ».
« Dès le CP, il convient de proposer un choix de langues vivantes étrangères autres que l’anglais. Cette diversité doit bénéficier en particulier à l’enseignement de l’allemand », affirme le texte qui compte sur l’appui de « professeurs du second degré volontaires » pour enseigner au primaire.
« L’article 8 de l’arrêté du 19 mai 2015 relatif à l’organisation des enseignements dans les classes de collège prévoit que les élèves qui ont bénéficié de l’enseignement d’une langue vivante étrangère autre que l’anglais ou d’une langue régionale à l’école élémentaire peuvent se voir proposer, en plus de la poursuite de l’apprentissage de cette langue, de commencer l’anglais dès la classe de sixième. Le cas échéant, une dotation horaire spécifique peut être attribuée à cette fin », confirme la circulaire. « Tout élève ayant étudié à l’école primaire une langue vivante étrangère ou régionale autre que l’anglais peut par conséquent poursuivre l’apprentissage de cette langue en classe bilangue… La publication de la carte des langues devra être effective en décembre 2015 en vue d’une mise en œuvre à la rentrée scolaire 2016 ».
Nvb relève le défi du latin et de la LV2