« Je respecte la liberté d’opinion, la liberté syndicale, mais à la fin des fins, on ne peut pas prendre nos enfants et leurs familles en otages ». La formule utilisée par E. Macron le 7 juillet a suscité beaucoup de réactions. Dont celles de Frédérique Rolet et Claude Lelièvre.
Sur France Info, F. Rolet, secrétaire générale du Snes Fsu, a estimé que les propos du président étaient « »déplacés et ne prenant pas en compte la réalité de la situation », notamment parce qu’elle oublie la responsabilité du ministre de l’éducation nationale. Elle a tenu à envisager l’avenir : » Si certaines familles font des recours, parce qu’elles considèrent que leur enfant a été lésé, ce ne sera pas le jury qui pourra être tenu pour responsable, mais ce sera le ministre ».
Claude Lelièvre souligne lui le caractère historique du bac 2019. Après avoir rappelé les mouvements de 1965 et 2003, où finalement les syndicats avaient reculé à perturber le bac , il conclut. « Eh bien , cette année le passage à l’acte s’est produit, même s’il a été tout à fait minoritaire. Et il a un écho médiatique en rapport avec son impact symbolique historique ».