Pendant 4 ans, de 2004 à 2008, l’Ontario, une province canadienne; s’est engagé dans une politique de réduction du nombre d’élèves par classe au primaire. Une première étude fait le point sur cette expérience en pointant ses effets positifs et négatifs sur le système éducatif.
En 4 ans l’Ontario a créé 4000 postes d’enseignants et crée 3 200 nouvelles classes. Le nombre d’élève spar classe a été réduit de 22 à 19 en CP et de 24 à 19 en CM1.
L’étude montre que cette démarche a eu des effets positifs. D’abord sur la façon d’enseigner des professeurs. Il y a moins d’enseignement frontal et plus de travail de groupe. Les enseignants connaissent mieux les élèves et appuient plus largement les élèves en difficulté. L’enseignement apparait plus individualisé. Les enseignants estiment que le niveau des élèves s’est amélioré.
L’étude rapporte aussi des conséquences négatives. D’abord une certaine désorganisation administrative au moment des changements et un surcroit de travail pour les directions. Mais aussi des choix drastiques à faire pour respecter les nouvelles normes administratives traduites par moins de souplesse sur le terrain. L’administration a du aussi faire un effort de formation des enseignants.