Dans un communiqué commun, les syndicats de l’éducation, les organisations lycéennes et étudiante, les parents de la Fcpe, réagissent contre les pressions exercées par les traditionnalistes sur les établissements scolaires de Loire Atlantique.
« Qui est vraiment soucieux du bien-être de chacun et chacune ? Qui se place vraiment du côté de l’intérêt des enfants et des adolescent-es ? », interrogent les signataires du communiqué commun « refuser les pressions des obscurantistes ». Les organisations signataires (Fep et Sgen Cfdt, Cgt, Fsu, Sud, lycéens de la Fidl et l’Unl, étudiants de l’Unef, parents de la Fcpe) réunies dans un Collectif éducation contre les LGBTphobies, réagissent au climat que veulent mettre en place les ultras traditionalistes. Au nom de la lutte contre « la théorie du genre » ils ont envoyé en début d’année un courrier à tous les établissements de Loire-Atlantique annonçant qu’ils étaient placés sous surveillance à la fois sur le choix des manuels que sur les activités pédagogiques.
« S’il est sain et légitime que des débats aient lieu, il est inacceptable que ces groupes essayent de contrôler ou de surveiller le choix des manuels scolaires, le contenu des bibliothèques scolaires ou la destination des sorties pour imposer une censure selon leurs critères inégalitaires de défense des stéréotypes », estime le collectif. « Il est inacceptable que de tels lobbies tentent de remettre en question l’éducation affective et sexuelle, et de discréditer les interventions en milieu scolaire des associations qui luttent contre les discriminations. Ce sont justement ces interventions qui permettent notamment aux jeunes en questionnement sur leur orientation ou identité sexuelles (LGBT) de se (re)construire, voire d’échapper à la déscolarisation, à la dépression ou au suicide provoqués par un climat scolaire homophobe lesbophobe biphobe et transphobe ! »