« Cette réforme a constitué pour les villes un travail considérable de concertation, de construction partagée mobilisant un grand nombre d’acteurs éducatifs. Plus de 90 % des collectivités locales se sont impliquées dans l’élaboration et l’animation de projets éducatifs territoriaux ambitieux, espaces d’innovation et d’expérimentations locales. Balayer dans la précipitation les dynamiques engagées sur les territoires risque de démobiliser les acteurs éducatifs investis et impliqués qui commençaient à en percevoir et à en comprendre les enjeux, de déstabiliser les alliances éducatives, souvent novatrices, et également de précariser de nouveau les emplois des temps périscolaires », écrit l’Andev, l’association des directeurs de l’éducation des villes.
« Des tensions naissent sur les territoires, commencent à s’exprimer au sein des conseils d’écoles, sans que les discussions puissent dépasser à ce jour les appréciations personnelles des uns et des autres… L’ANDEV s’inquiète du risque de renforcement des inégalités territoriales entre les villes, où chacune devra apprécier, porter, tenter de faire coexister les appréciations individuelles des adultes avec l’intérêt de l’enfant ».