» En février 2016, sept mois après la fin de leurs études professionnelles en lycée, 45 % des lycéens professionnels ont un emploi », explique la Depp dans une nouvelle Note. « La part des lycéens en emploi augmente de deux points par rapport à 2015. 13 % sont inactifs et 42 % cherchent du travail. Quel que soit le niveau de formation, obtenir le diplôme demeure déterminant dans l’insertion des jeunes : les diplômés ont un taux d’emploi de 49 % contre 34 % pour ceux qui n’ont pas obtenu le diplôme préparé ».
» Plus le niveau de formation est élevé, plus les chances d’obtenir un emploi rapidement sont importantes. En 2016, le taux d’emploi des jeunes est de 27 % à la sortie d’un CAP, 42 % pour les sortants d’un bac professionnel et 62 % à l’issue d’un BTS », souligne aussi la Depp.
La Note montre aussi l’importance des filières. » La spécialité du diplôme préparé joue aussi dans l’insertion professionnelle des jeunes. Globalement, les formations aux services (60 % des sortants) mènent plus souvent à l’emploi que celles de la production. Les taux d’emploi sont respectivement de 48 % et 41 %. Toutefois, de fortes disparités existent à l’intérieur même de ces grands regroupements : pour un jeune lycéen sortant de niveau CAP, le taux d’emploi varie de 15 % dans le « Commerce, vente » à 46 % dans le domaine des « Services aux personnes (travail social, santé) » ».
Les formations « Services aux personnes (travail social, santé) » sont celles qui offrent le plus de débouchés (54 %), avec les formations relevant du « Transport-manutention-magasinage » et celles du « Secrétariat, communication et information ». Le taux d’emploi, en 2016, des jeunes issus de cette formation rénovée est de 34 % (contre respectivement 32 % et 29 %, pour les sortants des anciens baccalauréats, en 2015). Dans le secteur de la production, l’emploi à l’issue des « Technologies industrielles » est supérieur de plus de dix points à la moyenne du secteur industriel (52 % contre 41 %). Ces formations concernent principalement des BTS.