« Les recommandations (ministérielles) frisent la provocation » , estime le syndicat FO éducation du 84 après la publication des consignes ministérielles. Il appelle au respect du code du travail. Le Snuipp a aussi réagi à ce communiqué provocateur.
» Frappées au coin du bon sens, les recommandations du ministère pour faire face aux fortes chaleurs risquent pourtant de ne pas suffire à faire baisser la température dans les classes », estime le Snuipp. « Alors que la température monte dans les écoles, les recommandations du ministère viennent de tomber. « Ne pas surexposer les élèves au soleil, leur donner à boire de l’eau à température ambiante tout en veillant à sa qualité (sic), garder les enfants dans une ambiance fraiche… » Autant de consignes marquées au sceau d’un incontestable bon sens mais qui apportent un réconfort très limité aux élèves et à leurs enseignants… «
Du coté de FO Vaucluse la pilule passe moins bien. « Il est impossible aux directeurs d’école, IEN et chefs d’établissement du 2nd degré de les mettre en oeuvre du jour au lendemain, d’autant plus qu’elles relèvent des collectivités territoriales (mairies, Conseil départemental, Conseil régional, propriétaires des locaux scolaires) ; il est inadmissible que le ministère se décharge ainsi de ses responsabilités par une note de service sans utilité aucune face aux problèmes des températures caniculaires ».
FO rappelle que « c’est aux employeurs, l’Education Nationale en l’espèce, que s’appliquent les dispositions du Code du travail relatives aux températures, en particulier l’article R4222-1 du Code du Travail qui stipule qu’il faut « éviter les élévations exagérées de température « .